Un "sans-dents" du Moyen-âge |
L'héritage de François Hollande en est un de progressiste
sous influence libérale, depuis que le PS a totalement trahi en 1983 sa
sensibilité socialiste, sans jamais essayer de revenir en arrière. Pourquoi les
gens continueraient-ils à voter pour les partis progressistes droite et gauche
confondues ? Les peuples sont épuisés, ravagés, lobotomisés par le
progressisme. Et que l'on ne nous sorte pas l'argument éculé que la
renonciation au progressisme nous conduirait au retour à un Moyen-âge économique
et culturel, c'est complètement faux. Et en réalité même le Moyen-âge était
préférable à notre époque de "barbarie de la modernité" (hyper
riches, hyper pauvres, hyper délinquance, terrorisme, rapports sociaux de
défiance réciproque, destruction de l'environnement...).
Les partis progressistes droite et gauche confondus nous
proposent tous le même modèle : croissance, baisse des dépenses publiques et
innovation. Pour l'instant on ne se rend pas encore compte qu'un tel modèle
signifie à terme ni plus ni moins que la destruction de tout ce qui est vivant
sur Terre. Je parle de la biodiversité mais aussi des cultures particulières
propres aux différents peuples et religions, qui composent encore cette Terre,
et ne sont pas tous encore noyés dans le grand magma mondialisateur, mais en
voie de l'être... D'où la résistance de l'Islam d'ailleurs.
Le multiculturalisme et l'antiracisme se font en Occident
sous l'autorité du progressisme. Le progressisme si l'on suit sa logique
exponentielle de progrès illimité, signifie en réalité la mort lente mais
certaine à terme, des différentes cultures particulières composant une société
se disant hypocritement "ouverte" (oui car la bouche d'un tel type de
société est ouverte, pour mieux avaler ses victimes), sous les coups de boutoir
du progrès qui se fait en réalité par le biais du plus pur libéralisme
économique. Ce dernier est la seule alternative selon ses émules, pour échapper
à la "barbarie identitaire". Émules qui sont encore la majorité
de ce que compte de "capital symbolique" l'Occident, dont notre ami
philosophe et blogueur fait partie. Mais plus pour longtemps, car même les plus
fanatiques des libéraux seront bien obligés de revenir sur la notion de
progrès, quand ils réaliseront qu'il en va de la survie des leurs.
Je confonds délibérément conceptuellement
"progrès" et libéralisme, car désormais le "progrès" ne se
fait même plus par l'idéal des lumières et la réflexion critique ; mais
exclusivement par le biais du libéralisme économique le plus décérébré ("vice
privé, vertu publique") qui aboutit à une explosion des inégalités
sociales, en plus des ravages sur l'environnement causés par les progrès
technologiques. Puisque l'aiguillon qui est désormais derrière le progrès
technologique est la course au profit propre à l'idéologie libérale, ce
"progrès" se fait sans conscience, et n'est pas un véritable progrès
(ainsi on peut mettre le terme entre guillemets, car il est trompeur et
contraire à sa définition). Et "science sans conscience n'est que ruine de
l'âme".
Et "science sans conscience n'est que ruine de l'âme".
RépondreSupprimerValls sans courage renie le 49 / 3 ; c'est pas lui , c'est les autres ; courage fuyons ...
Peillon se noie dans le racisme et la laïcité .....
Melenchon rejoue les DE GAULLE en voulant sortir de l'OTAN ...
Ce qui va encore plus précipiter les militaires à voter LE PEN , eux qui ont besoin du matériel US ........
Reste HAMON et MONTEBOURG qui font de beaux discours ....
Est ce ça une primaire de bon niveau .... Que nenni !!!
A Erwan : ce que vous nommez aimablement "progressisme" ressemble plutôt à "regressisme" si ce terme figurait dans les dictionnaires.
RépondreSupprimerCe qui se passe en effet depuis le "tournant" de 1983, c'est une régression à tous points de vue.