jeudi 5 janvier 2017

L'héritage de François Hollande

Un "sans-dents" du Moyen-âge

L'héritage de François Hollande en est un de progressiste sous influence libérale, depuis que le PS a totalement trahi en 1983 sa sensibilité socialiste, sans jamais essayer de revenir en arrière. Pourquoi les gens continueraient-ils à voter pour les partis progressistes droite et gauche confondues ? Les peuples sont épuisés, ravagés, lobotomisés par le progressisme. Et que l'on ne nous sorte pas l'argument éculé que la renonciation au progressisme nous conduirait au retour à un Moyen-âge économique et culturel, c'est complètement faux. Et en réalité même le Moyen-âge était préférable à notre époque de "barbarie de la modernité" (hyper riches, hyper pauvres, hyper délinquance, terrorisme, rapports sociaux de défiance réciproque, destruction de l'environnement...).
Les partis progressistes droite et gauche confondus nous proposent tous le même modèle : croissance, baisse des dépenses publiques et innovation. Pour l'instant on ne se rend pas encore compte qu'un tel modèle signifie à terme ni plus ni moins que la destruction de tout ce qui est vivant sur Terre. Je parle de la biodiversité mais aussi des cultures particulières propres aux différents peuples et religions, qui composent encore cette Terre, et ne sont pas tous encore noyés dans le grand magma mondialisateur, mais en voie de l'être... D'où la résistance de l'Islam d'ailleurs.
Le multiculturalisme et l'antiracisme se font en Occident sous l'autorité du progressisme. Le progressisme si l'on suit sa logique exponentielle de progrès illimité, signifie en réalité la mort lente mais certaine à terme, des différentes cultures particulières composant une société se disant hypocritement "ouverte" (oui car la bouche d'un tel type de société est ouverte, pour mieux avaler ses victimes), sous les coups de boutoir du progrès qui se fait en réalité par le biais du plus pur libéralisme économique. Ce dernier est la seule alternative selon ses émules, pour échapper à la "barbarie identitaire". Émules qui sont encore la majorité de ce que compte de "capital symbolique" l'Occident, dont notre ami philosophe et blogueur fait partie. Mais plus pour longtemps, car même les plus fanatiques des libéraux seront bien obligés de revenir sur la notion de progrès, quand ils réaliseront qu'il en va de la survie des leurs.
Je confonds délibérément conceptuellement "progrès" et libéralisme, car désormais le "progrès" ne se fait même plus par l'idéal des lumières et la réflexion critique ; mais exclusivement par le biais du libéralisme économique le plus décérébré ("vice privé, vertu publique") qui aboutit à une explosion des inégalités sociales, en plus des ravages sur l'environnement causés par les progrès technologiques. Puisque l'aiguillon qui est désormais derrière le progrès technologique est la course au profit propre à l'idéologie libérale, ce "progrès" se fait sans conscience, et n'est pas un véritable progrès (ainsi on peut mettre le terme entre guillemets, car il est trompeur et contraire à sa définition). Et "science sans conscience n'est que ruine de l'âme".

2 commentaires:

  1. Et "science sans conscience n'est que ruine de l'âme".
    Valls sans courage renie le 49 / 3 ; c'est pas lui , c'est les autres ; courage fuyons ...
    Peillon se noie dans le racisme et la laïcité .....
    Melenchon rejoue les DE GAULLE en voulant sortir de l'OTAN ...
    Ce qui va encore plus précipiter les militaires à voter LE PEN , eux qui ont besoin du matériel US ........
    Reste HAMON et MONTEBOURG qui font de beaux discours ....
    Est ce ça une primaire de bon niveau .... Que nenni !!!

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  2. A Erwan : ce que vous nommez aimablement "progressisme" ressemble plutôt à "regressisme" si ce terme figurait dans les dictionnaires.
    Ce qui se passe en effet depuis le "tournant" de 1983, c'est une régression à tous points de vue.

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