lundi 23 juillet 2018

L'affaire Benalla


Bon mais toute cette affaire n'est-elle pas du voyeurisme de fouille merde ? Chacun a le droit d'avoir sa sexualité et sa vie intime qui ne regarde que lui : sa vie privée. Tout comme Henri III avait ses mignons, Macron a certainement ses mignons qu'il entretient à grands frais, certes sur le dos du contribuable, mais rien de bien nouveau sous le soleil !

Il aura fallu qu'un des mignons (Benalla) dérape, qu'il profite de sa position de pouvoir pour assouvir sa pulsion de violence. C'est surtout ça le début de l'histoire. Maintenant les citoyens demandent des comptes, et après tout c'est normal.
Bah il est évident selon moi que Macron est homosexuel, et selon la rumeur, Benalla était un de ses amants. Son « couple » avec Brigitte lui sert de couverture pour camoufler sa véritable nature, ce n'est plus un secret pour personne, on le savait déjà depuis l'élection (piège à cons) présidentielle, et cela se confirme...
C'est surtout pour ça que Macron ne sort pas de son silence, il est très embêté que sa vie sexuelle soit ainsi révélée au grand public, et de cette façon honteuse qui plus est. Quelle humiliation pour le plus haut sommet de l'État !
De toute façon c'est désormais un scandale d'État, et le monarque présidentiel devra rendre des comptes, c'est évident. Après pour ce qui est de la rumeur : mythe ou réalité ? On ne peut être sûr de rien, pour moi c'est quasiment une certitude, mais je n'ai aucune preuve.
Selon l'hypothèse d'après laquelle il serait homosexuel mais ce n'est qu'une hypothèse à prendre avec des pincettes, ce qui me désole aussi c'est qu'il cherche à cacher cette homosexualité (supposée). Après tout ce n'est pas une honte à l'époque du mariage pour tous. Mais pour être élu, par machiavélisme dont il est coutumier puisque son livre de chevet est Le Prince, il a cherché à la camoufler. C'est surtout ça que je lui reproche, il n'assume même pas sa sexualité aux yeux des Français. Il n'est pas honnête avec lui-même et avec ses électeurs. Il nous a trompé, ne cesse de nous tromper à tous les niveaux, et en plus il attribue des privilèges exorbitants à ses amants.
Finalement, en contradiction avec mon paragraphe d'introduction, toute l'affaire devrait être révélée au grand public, mais il y aura toujours des non-dits, des censures, des malentendus, qui vont encore plus brouiller son image aux yeux des Français.
Non Macron ne sera pas inquiété ni même peut-être éclaboussé (on verra bien), jamais un homme politique de haut rang n'a été inquiété par les lois de la République, a fortiori un président de la République. Il jouis d'une totale immunité de par sa fonction. Et après son mandat, je ne pense réellement pas qu'il y aura des suites judiciaires.
Même Cahuzac ne fera pas de prison, il aura une peine aménagée et devra juste porter un bracelet électronique, mais c'est un autre problème lié au même thème de la « justice de classe ».

La notion de  « justice de classe » n'est pas un mythe mais une réalité. C'est pour cela que j'éclate toujours de rire lorsque j'entends concernant un homme politique, une formule telle que « laissons la justice faire son travail ».
Précisément dans leur cas précis, ainsi que pour les délits financiers et tous les abus de pouvoir divers et variés, la justice ne fera jamais son « travail », elle qui si est douce avec les puissants, et si dure avec les faibles (c'est la morale d'une fable de la Fontaine), puisque la justice de tout temps, a toujours été au service du pouvoir et non pas le contraire. « Ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste », la nature humaine est limitée, son cadre étroit gouverne le droit, le monde n'est pas idéal, il est imparfait.
La justice et son application sont des notions relatives et très imparfaites à l'image du monde des hommes, seule l'idée de justice est absolue et parfaite (Platon), mais dans ce que Nietzsche qualifie d'arrière monde.

Les riches et les puissants sont justes plus immoraux que les pauvres et les faibles comme le démontre de façon paroxystique et archétypale l'affaire Benalla, où les puissants de chaque bord se livrent une partie d'échec difficilement compréhensible pour le profane, et où les faibles, les pauvres et les hommes moyens comptent malgré tout les points. Mais effectivement il n'y a pas de différence de nature entre eux dans la modernité dénuée de toute transcendance : ils sont empreints du même nihilisme se caractérisant par la volonté de puissance.

La dialectique dérisoire et triste qui se joue sur internet, où les gens peuvent s'exprimer et donc où l'on peut observer les réactions des gens, est celle qui se joue depuis la nuit des temps entre le pouvoir et le peuple. Le pouvoir regarde en bas, et voit de la « merde » (qui est en réalité la sienne et qui tombe sur le peuple), c'est ainsi que les gens de pouvoir considèrent leurs inférieurs, avec mépris (parce qu'on méprise ceux sur lesquels on chie), et ceux d'en bas regardent en haut et ils voient des « trous du cul », avec une envie mêlée de mépris (parce qu'on méprise aussi ceux qui nous chient dessus), c'est toujours ainsi que le peuple a considéré le pouvoir.
Rien de bien nouveau sous le soleil, l'affaire Benalla, tout comme pour certains la victoire de l'équipe de foot, constitue juste un défouloir populaire, bien légitime selon moi. Il est évident que même une destitution du monarque présidentiel par les effets d'un « benallagate » ne changerait rien au fond du problème, et aux malentendus et hiatus, qui ont toujours existé entre le peuple et le pouvoir, même si cela procurerait sur le moment un énorme soulagement populaire comparable à la victoire de l'équipe de France de football... "Qu'ils viennent me chercher", affirme avec provocation Macron, lui qui se sait intouchable... Chiche !



8 commentaires:

  1. Benalla a le comportement typique du maghrébin musulman dont nous parlions au téléphone, Macron ne s'est pas méfié de leur caractère de fouteurs de merde, maintenant tout risque de lui retomber sur la gueule, bien fait pour lui à la limite, et à sa politique libérale qui fait le jeu des musulmans et des flux migratoires incontrôlés qui nous apportent toujours plus de musulmans, que par dumping social, le patronat accueille à bras ouvert.

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  2. Ce type de 26 ans est très souvent aux côtés de Macron qui lui alloue même l'appartement occupé par la maîtresse de Mitterrand… Quai “Branly”... Une garçonnière quoi où on ne sait qui branle qui…

    Un beau gosse un peu voyou, le fantasme number one des homos non ? (il lui manque la casquette à l'envers)
    Je ne veux rien insinuer mais Benalla, “Belanna” et “bel anus” c’est assez proche.

    Est-ce pour ça que l'exécutif se cache et que la majorité est embarrassée ? Pour ça qu'il n'a non seulement pas été viré et dénoncé à la police, mais qu'il bénéficie de tous ces privilèges dont un appart luxueux ?

    Est-ce qu'on n'est pas en train de lui foutre en l'air son histoire d'amour à Jupiter ?

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  3. A 16 ans, le jeune Manu, pensant déjà à l'élection présidentielle, et craignant que son homosexualité ne contrarie ses ambitions, n'aurait rien trouvé de mieux que Brizitte, sa prof de français en âge d'être sa mère, pour donner le change, tandis que celle-ci, certaine du destin d'exception de son élève, et ambitionnant le poste de "première dame' aurait abandonné son mari pour un mariage blanc avec un étudiant inverti ? Quel roman feuilleton !

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  4. Les français auraient davantage accepté un homme célibataire qu’un homme marié avec une femme qui a largement l’age d’etre sa mère. C’est qd même une situation très curieuse et bcp plus inhabituelle. Et le roman qui va autour... Perso, je n’arrive pas à croire que tout soit faux. La transgression l’a vraiment excité à une époque. Pourquoi a-t’elle accepte de jouer ce jeu?????

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    1. Les deux ne sont pas contradictoires. Il doit réellement y avoir beaucoup d'amour et d'admiration entre Brigitte et Emmanuel, cela n'est pas contradictoire avec son homosexualité. L'admiration et l'amour pour sa prof, est même un comportement assez typique d'homosexuel, qui généralement vénère tellement la femme, qu'il s'interdit d'y toucher. Puisque la femme représente la mère sacralisée.
      Mon affirmation n'est pas gratuite, elle se base sur la compréhension de l'oeuvre d'un homosexuel emblématique, que par ailleurs j'apprécie grandement, P.P.Pasolini.
      Je pense que Macron est un esthète, un perfectionniste de la forme, un quasi artiste du protocole républicain, mais pas un véritable homme d'État, il aurait sans doute mieux valu qu'il soit un artiste, non pas qu'un homosexuel ne puisse être un homme d'État, mais avant tout parce que depuis de Gaulle en France, il n'y a plus d'homme d'État digne de ce nom.

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  5. Ils sont tous au gouvernement calibrés sur le même moule, avec notamment Marlène Schiappa qui montre l'exemple et n'a pas peur d'exprimer la fascination qu'exercent sur elle et qu'elle exerce sur, les mauvais garçons de Seine-Saint-Denis... sous le pseudo de Marie Minelli :
    "Je glisse entre mes dents, à mi-voix:

    "Vas-y bouffe moi la chatte."

    Il n'entend pas.

    Je réitère plus fort:

    "Bouffe-moi la chatte, Mohamed!"

    Il s'exécute, ajoutant de la vigueur à ses mouvements de tête. Ses cheveux me chatouillent délicieusement le ventre, et comme il lèche un côté de mon sexe, je lui lance:

    "Applique-toi, bordel! Au centre ! Sans déborder!"

    Il lève un oeil interrogateur, puis fait, la bouche pleine: "Oui, Maîtresse."

    Au terme de ses aventures, l'héroïne est nommée... conseillère spéciale à l'égalité des chances au palais de l'Elysée. Encore un hasard !

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  6. les commentaires les plus infâmes peuvent s'étaler sans pudeur. On balance un ragot de caniveau, on a pas de preuve mais on en est sûr, et on badigeonne le tout d'une vague teinture politique réactionnaire et ça passe.
    Au fait, Erwan Blesbois, quel serait le problème si Macron était homosexuel? Cela vous empêcherait de dormir? Vous multiplieriez vos petites masturbations scripturales?

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    1. Je ne suis pas réactionnaire même si la pensée réactionnaire contient bien des réponses pertinentes à la question de l'aliénation dans la société contemporaine.
      Je n'ai aucune espérance dans la foi, mais je suis un conservateur pour préserver toutes les formes de solidarité, y compris archaïques, celles qui passent par la religion.
      Et je suis socialiste, c'est-à-dire que je vois les religions comme des formes primitives de socialisme, dans la conception qu'elles ont de l'homme.
      Je suis socialiste au sens où je vois l'homme comme un animal social et non pas comme un atome isolé seul sur une île déserte, tel que le conçurent les premiers idéologues libéraux juste bon à vaquer à ses occupations égoïstes pour s'enrichir matériellement, et dont le plus emblématique et cohérent, fut Adam Smith.
      Cependant pour dépasser la volonté de puissance et le nihilisme à l'œuvre dans l'autonomie de la Technique (dixit Heidegger), et cela dépasse la question de la seule idéologie libérale qui pourtant trouve son meilleur instrument de propagande dans les Droits de l'Homme, je pense que l'homme doit être capable de se surpasser lui-même dans la transcendance, et là on rejoint la question de la religion. Peut-on faire l'économie de la religion et de la transcendance pour que la société soit viable, et n'aboutisse pas à sa propre autodestruction ? Je laisse la question en suspens...
      Quant à Macron, c'est une marionnette dérisoire dans les mains d'une idéologie qui le dépasse, et nous dépasse tous, dont il est l'instrument pour faire des réformes anti-sociales.
      Je trouve tout à fait légitime devant la logique sacrificielle qu'il impose au peuple, que le peuple à son tour trouve à se défouler face à un personnage aussi odieux, dont le point faible certes est la sexualité déviante, mais tant pis pour lui après tout, et je n'ai aucune compassion, ni pitié pour le personnage, concernant le déferlement de commérages qui se déploie sur la toile...

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