vendredi 27 juillet 2018

Sur les commérages qui pullulent sur la toile



Je ne suis pas réactionnaire même si la pensée réactionnaire contient bien des réponses pertinentes à la question de l'aliénation dans la société contemporaine.
Je n'ai aucune espérance dans la foi, mais je suis un conservateur pour préserver toutes les formes de solidarité, y compris archaïques, celles qui passent par la religion.
Et je suis socialiste, c'est-à-dire que je vois les religions comme des formes primitives de socialisme, dans la conception qu'elles ont de l'homme.
Je suis socialiste au sens où je vois l'homme comme un animal social et non pas comme un atome isolé seul sur une île déserte, tel que le conçurent les premiers idéologues libéraux juste bon à vaquer à ses occupations égoïstes pour s'enrichir matériellement, et dont le plus emblématique et cohérent, fut Adam Smith.

Cependant pour dépasser la volonté de puissance et le nihilisme à l'œuvre dans l'Autonomie de la Technique (dixit Heidegger), et cela dépasse la question de la seule idéologie libérale qui pourtant trouve son meilleur instrument de propagande dans les Droits de l'Homme, je pense que l'homme doit être capable de se surpasser lui-même dans la transcendance, et là on rejoint la question de la religion. Peut-on faire l'économie de la religion et de la transcendance pour que la société soit viable, et n'aboutisse pas à sa propre autodestruction ? Je laisse la question en suspens...

Quant à Macron, c'est une marionnette dérisoire dans les mains d'une idéologie qui le dépasse, et nous dépasse tous, dont il est l'instrument pour faire des réformes anti-sociales.
Ce qui rend le monde invivable, est certes la logique libérale, qui tourne à plein régime et sans aucun état d'âme depuis la chute du monde communiste. Mais c'est aussi, et on l'oublie, le nihilisme à l'oeuvre dans la volonté de puissance qui découle de l'autonomie de la Technique, et qui favorise les comportements inciviques et l'agressivité à tous les échelons de la société, en ayant remplacé une raison pratique (la morale traditionnelle, avec des interdits et des choses autorisées), par une raison hypothétique où la fin justifie les moyens pour tout un chacun et donc le cynisme généralisé.

C'est bien le plus souvent un tel comportement qui génère beaucoup de burn out et des arrêts maladie, devant la férocité qui se joue dans ce théâtre absurde que constitue de nos jours le monde du travail.
Autrement dit, les pauvres, les faibles, les hommes moyens ne sont pas moins nihilistes c'est à dire pas moins touchés par la volonté de puissance que les riches ; mais par contre les riches sont plus immoraux que les pauvres, ça oui ! Et l'idéologie actuelle et tous ses soldats, militants voire fanatiques... des Droits de l'Homme parfois ! qui promeut la destruction de tous les acquis sociaux dans un objectif de rentabilité visant à favoriser l'innovation, leur donne BONNE CONSCIENCE...

Je trouve tout à fait légitime devant la logique sacrificielle qu'il impose au peuple, que le peuple à son tour trouve à se défouler face à un personnage aussi odieux. Dont le point faible certes est la sexualité déviante, mais tant pis pour lui après tout. Je n'ai sincèrement aucune compassion, ni pitié pour le personnage, concernant le déferlement de commérages qui se déploie sur la toile...

Il y a le complotisme honni et également le populisme honni. Et toute forme de populisme est certainement complotiste et vice-versa. Le néolibéralisme est spécialiste dans la disqualification de ses adversaires en les taxant de complotistes et populistes. Au niveau de l'instruction, du dressage des masses donc, mis au point aujourd'hui par des possédants et des dirigeants libéraux, une des priorités est la destruction des hypothèses complotistes, par le « vrai » savoir pour combattre l'ignorance. Afin donc que les gens votent pour l'idéologie néolibérale comme si il s'agissait d'un état naturel des choses et de la société. 

On pourrait dire aujourd'hui que l'on assiste à l'arroseur arrosé, le manipulateur machiavélique se retrouve à son tour instrumentalisé et chosifié par la colère et l'ironie populaires, alors que jusque là il s'agissait plutôt du contraire.
Effectivement Macron détestant en réalité le peuple et sa liberté de ton, avait tendance à vouloir l'enfermer dans une case, pour mieux le maîtriser, comme l'a montré la célébration officielle de la Coupe du Monde et son contrôle par le Pouvoir macronien


19 commentaires:

  1. La question étant de savoir si la classe moyenne a des raisons concrètes de s'unir ou de maintenir l'atomisation de la vie sociale.

    "Dans la communauté réelle, les individus acquièrent leur liberté simultanément à leur association, grâce à cette association et en elle." - L'idéologie allemande, C, Karl Marx, 1845

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    1. Vous citez Karl Marx et déplorez l'atomisation de la société, et en même temps vous soutenez l'idéologie libérale qui selon vous « est aussi le libre examen, la liberté de la presse, de réunion, de circuler, de s'exprimer, d'exercer son culte et même de critiquer le libéralisme. Passer de la condition de serf à celle de citoyen libre est un progrès, sans la révolution libérale il y aurait encore des maîtres et des serfs en Europe. Parce que pour libérer l'être humain des servitudes féodales c'est pas sur la religion qu'il a fallu compter, elle préférait vendre les indulgences à prix d'or en faisant la critique de l'égoïsme. Votre caricature du libéralisme est à la mesure de vos espérances dans la foi comme projet de société, sans la liberté l'amour n'attirera que les esclaves. Si vous avez le droit aujourd'hui de déclamer contre l'usage de la liberté et du bien-être c'est grâce au libéralisme, la religion n'y est pour rien dans ce progrès. », n'êtes-vous pas contradictoire ?
      Je n'ai aucune espérance dans la foi comme vous dites, mais je suis un conservateur pour préserver toutes les formes de solidarité, y compris archaïques, celles qui passent par la religion.
      Et je suis socialiste, c'est-à-dire que je vois les religions comme des formes primitives de socialisme, dans la conception qu'elles ont de l'homme. Je suis socialiste au sens où je vois l'homme comme un animal social et non pas comme un atome isolé seul sur une île déserte, tel que le conçurent les premiers idéologues libéraux juste bon à vaquer à ses occupations égoïstes pour s'enrichir matériellement, et dont le plus emblématique et cohérent, fut Adam Smith.
      Cependant pour dépasser la volonté de puissance et le nihilisme à l'œuvre dans l'autonomie de la Technique (dixit Heidegger), je pense que l'homme doit être capable de se surpasser lui-même dans la transcendance, et là on rejoint la question de la religion.

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    2. Où voyez-vous une contradiction à, d'une part, reconnaître le caractère progressiste de la révolution libérale sur le droit féodal et, d'autre part, à faire remarquer que cette révolution libérale est réactionnaire sur le plan économique sans le droit social ?

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    3. Vous faites vôtres alors les apories suscitées par la réalisation de l'idéal communiste dans les régimes politiques que l'on sait et qui se traduisit par un échec et des crimes sans nom. Il faut trouver une autre voie que le marxisme, sans renoncer au socialisme pour combattre les apories et les crimes même parfois suscités par l’idéologie libérale. Je pense sincèrement que cela ne peut passer que par une réhabilitation de la transcendance.

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    4. Je n'appelle pas communisme un système où l'État est dirigé par un parti unique et, surtout, qui a retiré aux syndicats la gouvernance de la production et qui ensuite les interdit purement et simplement.

      "Il faut trouver une autre voie que le marxisme." Si vous pouviez m'éclairer sur ce que vous entendez par la voie marxiste, je pourrais confirmer ou infirmer votre impératif. Quant à l'idéologie libérale, même chose. Je ne connais qu'un libéralisme, celui qui a servi à la bourgeoisie montante pour revendiquer la légitimité de ses droits naturels contre l'illiégitimité des droits divins de la noblesse.

      Quant à l'association entre politique et transcendance c'est un cul-de-sac sans issue. Soit vous posez le principe de la liberté limitée par la liberté comme émanation de la loi, donc vous ne reconnaissez que la raison comme légitimité de la contrainte par la loi ; soit vous posez le principe de la liberté limitée par une morale, qu'elle soit athée ou non, donc vous reconnaissez qu'une morale vaut mieux qu'une autre sans jamais être en mesure de le démontrer sans quoi vous reviendriez au premier principe qui fait de la raison libre le fondement de la loi.

      Transcendance et politique n'ont rien à faire ensemble, même sous le couvert de la morale.

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    5. Le marxisme qui déclare que la religion est « l'opium du peuple » ou qui encore prône la dictature du prolétariat et légitime sa violence comme nécessaire pour se débarrasser des indésirables.

      Peut-être que les régimes communistes ne constituèrent pas une erreur d'interprétation et une trahison de l'oeuvre de Marx, mais l'application logique d'un idéal trop contraignant dans la réalité ?

      Pensez-vous réellement que la justification de la propriété privée constitue un droit naturel et non pas un vol pur et simple, imposé par l'idéologie libérale et ses fameux Droits de l'Homme, et les bourgeois derrière qui pillèrent les richesses du clergé et de la noblesse durant la Révolution, au nom de la Liberté du peuple, peuple qui fut instrumentalisé et dont ils se foutent.

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    6. C'est en effet Karl Marx qui a déclaré que "la religion n'est que le soleil illusoire qui se meut autour de l'homme, tant qu'il ne se meut pas autour de lui-même.[Contribution, 1843]" La religion qui ne fait pas de l'être humain son propre soleil est en effet un opium du peuple. "Le soupir de la créature accablée par le malheur, l'âme d'un monde sans cœur, de même qu'elle est l'esprit d'une époque sans esprit. C'est l'opium du peuple.[Contribution, 1843]"

      Quant à la citation de l'oeuvre de Karl Marx qui associe la dictature du prolétariat à la "violence comme nécessaire pour se débarrasser des indésirables." je l'attends avec impatience. Mais vous pensez bien que je ne vais pas échanger avec vous sur votre interprétation de la philosophie de Karl Marx, sauf évidemment si vous avez des citations à proposer.

      Si vous admettez vous-même que les régimes qui ont pris le nom de communistes ont trahit la pensée de Karl Marx je ne vois pas comment vous établissez le lien rationnel entre Karl Marx et ces régimes puisque ceux-ci, vous le reconnaissez vous-même, ont trahi la pensée de Karl Marx.

      Pour ce qui est de la propriété comme droit naturel ou vol pur et simple, de nouveau, je ne connais pas d'idéologie libérale mais seulement un libéralisme que j'ai défini dans mon commentaire précédent.

      Quel est le rapport entre la Constitution civile du clergé instaurée par la Convention et le libéralisme ?

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    7. Je ne suis pas sûr que l'application d'un idéal trop contraignant dans la réalité, d'un genre d'utopie donc, ne débouche pas toujours sur une forme de barbarie. Ce que furent les régimes communistes, des barbaries qui firent des millions de morts.

      Pour les libéraux pur jus le premier des droits naturels est le droit de propriété duquel ils font découler tout le reste du système, au point qu'aujourd'hui l'avant garde du libéralisme se réclame du libertarianisme, une sorte de version hardcore du libéralisme, où le rôle de l'Etat ne serait plus dévolu qu'à la défense de la propriété privée, droit sacré et inaliénable, tout le reste pouvant être soumis aux dérégulations les plus sauvages, y compris l'éducation des enfants. Vous pensez bien qu'une telle conception extrémiste du libéralisme, que partage le plus riche d'entre eux, le patron d'Amazon, nous condamne à un monde barbare à la Mad Max.

      Si je vous entends bien, pour vous il n'y a pas d'idéologie libérale... Pourtant comme si une notion comme les Droits de l'Homme ou l'antiracisme par exemple, n'avait pas ses armées de militants, voire de fanatiques. C'est bien la définition d'une idéologie, lorsque pour la défendre se trouve des armées d'idéologues à son service, ce qu'est devenu le libéralisme de nos jours. Sinon pourriez-vous m'en dire plus sur le rapport entre la Constitution civile du clergé instaurée par la Convention et le libéralisme ?

      Vous êtes paradoxalement plus habile à défendre les idées du libéralisme qu'à faire la promotion du communisme, même si vous semblez être un communiste.

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    8. "Pour les libéraux pur jus le premier des droits naturels est le droit de propriété." Vous vous trompez. "Ôtez-moi toutes les autres libertés ; mais laissez-moi celle de parler et d'écrire selon ma conscience." - Sur la liberté de la presse, Octave Mirabeau, 1789

      Avant de poursuivre cette conversation, prenez au moins la peine de ponctuer vos affirmations par des éléments de fait qui montrent que vous ne vous contentez-pas de parler de votre conception du libéralisme mais bien du libéralisme. Le seul droit naturel du libéral est la liberté et la liberté de conscience est la première de toutes.

      "Si je vous entends bien, pour vous il n'y a pas d'idéologie libérale." C'est pas que je prétende qu'il n'y a pas d'idéologie libérale, je vous ai seulement confié que je ne sais pas à quoi se réfère l'idéologie libérale. "je ne connais pas d'idéologie libérale mais seulement un libéralisme que j'ai défini dans mon commentaire précédent."

      "vous êtes plus habile finalement à défendre le libéralisme;" De nouveau, si vous préférez vivre sous un régime féodal c'est votre problème. Mais ne m'imputez pas des intentions que je n'ai pas.

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    9. Bon c'est déjà un peu plus clair, on avance un peu. Mais pour ce qui est de la "liberté de conscience", je crois que vous confondez le libéralisme avec le protestantisme. Même si effectivement historiquement les idées du libéralisme découlent davantage du protestantisme, du calvinisme plus précisément, que du catholicisme
      C'est effectivement historiquement le protestantisme qui a fait sa révolution vis-à-vis du catholicisme au nom de la liberté de conscience.

      Ôtez-vous cette idée de la tête que je ne parle pas de quelque part, que je suis un électron libre de façade sans réel bagage culturel, j'ai aussi des références qui ne sont peut-être pas les vôtres.

      Vous êtes paradoxalement plus habile à défendre les idées du libéralisme qu'à faire la promotion du communisme, même si vous semblez être un communiste.
      Mais c'est logique les communistes ont toujours fait l'apologie du libéralisme pour créer les conditions objectives et matérielles de l'émancipation des peuples, à l'instar d'un Badiou par exemple.

      Pfff quelles fadaises et surtout quelle erreur d'interprétation, quelle illusion ! Quand la planète sera entièrement détruite par les excès du capitalisme, pensez-vous réellement que les conditions matérielles seront réunies pour l'émancipation des peuples ?

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    10. Erwan Blesbois, qu'appelez-vous "réhabilitation de la transcendance" ??...

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    11. Sur le modèle des œuvres d'art qui nous furent transmises par les hommes du passé, où la transcendance est tellement visible, et si peu dans les œuvres d'art contemporaines, pour se faire une idée de ce que j'entends par "réhabilitation de la transcendance "

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  2. Je doute de "l'autonomie de la technique" (comme de toute la philosophie heidegérienne), je pense que la technique est un moyen, pas une fin (l'AI, la robotisation en cours ou le transhumanisme constituent de bons exemples : si certains sont bien fascinés par ces "avancées techno-scientifiques", en réalité celles-ci sont au service d'intérêts qui n'ont rien de bien transcendant). Ceci dit, votre appel à la religion ne va pas sans faire écho à... l'islamisme politique. Encore faut-il être croyant, or je suis agnostique. Le marxisme, dans la droite ligne des Lumières, promettait la libération matérielle de l'humain (il avait pour objectif de faire descendre le Ciel sur la Terre), objectif "évangélique" laïcisé, comme l'a bien vu et dit le regretté Bernard Maris. Cependant, il semble que l'homme ne jouisse pas de la jouissance d'autrui, ce pourquoi le marxisme a partout échoué, comme le christianisme d'ailleurs (relire la Fable du Grand Inquisiteur, de Dostoïevsky). Je pense que l'être humain est résolument ambivalent, mixte d'égoïsme et de solidarisme : peut-être nous faut -il prendre en compte les deux appétits ?

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    1. "Un moyen pas une fin", vous postulez donc l'autonomie de l'homme, ce qui vous inscrit dans une tradition humaniste où l'homme est la mesure de toute chose. C'est peut-être cet a priori qu'il convient de combattre : il y a autre chose que l'homme sur terre peut-être même de la divinité comme le montre l'art des hommes du passé, et cependant "l'homme par qui le désert croît" de Nietzsche parce qu'il se pense la mesure de toute chose : c'est une illusion en réalité. Je pense sincèrement qu'aujourd'hui la Technique et ses contraintes aliénantes, comme de s'occuper de sa maintenance, dépasse la volonté et le libre arbitre de l'homme, qu'il en est la victime ou l'esclave et que cela s'exprime par la volonté de puissance et le nihilisme (Heidegger).
      Je préfèrerais la formulation suivante concernant le marxisme, que l'homme ne trouve pas son bonheur dans le bonheur d'autrui, et qu'il a tendance à jalouser tout bonheur, plutôt que la jouissance qui est une conception hédoniste et purement matérialiste du bonheur, post 68.

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    2. Voyons, ce n'est pas parce que j'observe que la technique n'est pas autonome que je postule l'autonomie de l'homme ! Voilà une inférence illégitime. Ceci dit, je pense comme vous qu'on ne peut exclure que la technique progressivement s'autonomise et échappe à l'homme. Pour ce qui est de la jouissance, ok, c'est une question de vocabulaire.

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    3. Vous avez raison, la technique n'en est peut-être qu'à ses balbutiements, même si le chemin accompli semble déjà irréversible en termes de dégâts sur les équilibres environnementaux et anthropologiques.

      Cependant sur le type de raison à l'œuvre dans l'« Autonomie de la Technique » (je mets le terme entre guillemets pour nuancer mon propos), il ne s'agit plus de la raison pratique (la morale, qui dit ce qu'il faut faire et ne pas faire), mais la raison hypothétique, où je fais quelque chose en vue d'un objectif et donc dans un souci d'efficacité, et où bien souvent et de façon cynique, « la fin justifie les moyens », voire le crime ou la violence pour parvenir à ses fins, c'est-à-dire s'enrichir.
      Puisque ce qui est désormais criminalisé par la justice, est davantage la misère et ses dérives, que la malhonnêteté.
      Autrement dit dans la modernité la justice ne se préoccupe presque plus de morale, mais juste de gérer et de réguler la misère créee par les méfaits du capitalisme.

      Mais je soulève ici un autre problème qui est celui de l'impunité des riches et des puissants en système libéral (comme l'impunité d'un Macron immoral qui provoque un genre de fureur populaire sur la toile).

      Postuler la pleine et entière « Autonomie de la Technique » nous condamne en outre à l'impuissance et une forme d'inaction fataliste, non ?

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    4. Vous parliez de transcendance... Je me demande sérieusement si le transhumanisme et le posthumanisme ne visent pas à la divinisation de l'homme fusionné avec la machine : le nouvel organisme aurait en tout cas en héritage différents attributs traditionnels de la divinité, au premier chef desquels l'immortalité. La transcendance, paradoxalement, se réintroduit par là dans un monde pseudo-matérialiste... (De très belles pages anticipatrices à ce sujet, dès 1968, dans la novélisation de 2001 par Arthur C. Clarke).

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  3. Un Jour Ils Comprendront27 juillet 2018 à 17:36

    parce que les députés.........sont le "peuple"

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    1. Mais vous, qu'avez-vous compris au juste ? Le peuple existe-t-il encore à proprement parler ? Non certainement pas... Mais c'est un fond commun aujourd'hui à la petite bourgeoisie, et la colère et l'ironie qui s'expriment sur la toile ont bien, selon moi, une origine populaire spirituellement parlant, qui constitue la part innocente et insouciante de la société française, et qui trouve si peu d'occasions pour s'exprimer. Pourquoi dans ces conditions, gâcher son plaisir ?

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