La
science ne pense pas, la technique est autonome, les hommes semblent comme
damnés dans un monde dont le rythme n'a plus rien d'humain.
L'orgueil
des personnes malsaines est selon moi aujourd'hui celui des élites qui nous
dirigent dont la propagande sur la pédophilie de l'Église catholique cherche à
masquer la perversion.
Je
ne partage pas votre thèse du rationalisme qui permettrait de former des
esprits libres davantage que la religion, regardez tous ces esprits libres
formés par le catholicisme comme Bernanos ou Pascal par exemple. Vous parlez de
fondement épistémologique, eh bien comme Heidegger je dis que la science ne
pense pas, et ne permet pas à elle seule de former des esprits libres. Alors
que la religion si, le projet du catholicisme a toujours été de former des
esprits libres capables de distinguer le bien du mal, ce que la science est
incapable de faire car ce n'est pas son domaine de compétence. La raison
cartésienne débouche sur la technique et la technique déshumanise, cette
dernière est un mode de dévoilement de la vérité dont la manifestation est
l'arraisonnement du monde ; il s'agit d'un cercle assez vicieux selon moi où
les progrès techniques favorisent les progrès des sciences et vice versa, on
pourrait appeler l'ensemble des deux qui progressent mutuellement de façon
d'ailleurs exponentielle, le domaine des technosciences. La nature y est sommée
de livrer toutes ses richesses jusqu'à l'épuisement complet des ressources, ce
qui signera fatalement l'extinction de l'espèce humaine si l’on continue ainsi,
mais les scientifiques n'en ont cure, ce n'est pas leur problème, obsédés
qu'ils sont par leurs recherches scientifiques qui sont aussi leur gagne-pain.
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.
Entre
temps on risque d'assister à l'apparition de tout un tas de phénomènes très
désagréables, le peu de temps qu'il reste à vivre à l'espèce risque d'être tout
simplement cauchemardesque. Espérons simplement que ces temps apocalyptiques
servent à l’homme de révélation, puisque c’est son étymologie, au sens
religieux du terme, afin de sortir d'une telle métaphysique prédatrice du cogito amorcée par Descartes où il s'agissait de se
rendre comme maître et possesseur de la nature.
Il
n'y avait pas un projet d'exploitation du monde dans l'hellénisme, qui était
pourtant plus rationnel et esthétique que religieux dans son âge d’or éphémère
que l’on a appelé le miracle grec, n'ayant pas conçu l'arraisonnement du monde
et la technique comme manifestations de la vérité. C'est pour cela que
Heidegger tout au long de son œuvre préconise un retour aux présocratique seul susceptible
de nous sauver, allant encore plus loin en disant que seul un dieu pourrait
nous sauver et prônant le retrait après la catastrophe que constitua pour lui
la seconde guerre mondiale et l'échec de l'Allemagne à pouvoir imposer sa
culture contre les menaces libérales et collectivistes des États-Unis et de
l'URSS. Chez les Grecs la vérité était un dévoilement (alètheia)
impliquant une certaine pudeur et un grand respect pour son objet, la nature
n'y était pas honteusement exploitée et défigurée, comme nous en avons pris
l'habitude, les Grecs auraient vu dans notre rationalité cartésienne une forme
d'hybris qu'ils auraient aussitôt condamné.
Dans
la dimension religieuse, dont vous signalez le critère de fausseté
épistémologique parce qu'il s'agit selon vous d’une croyance que l'on peut
facilement démonter en qualifiant les objets de cette croyance de déités
inexistantes, il y a une célébration de la nature. Les réalisations humaines
qui rendent grâce au divin ne sont cependant pas de simples préjugés que l’on
pourrait invalider scientifiquement, essayez d'invalider les cathédrales et les
églises ! elles témoignent d'une certaine conception de la vérité (dont vous
réfutez la validité) prenant en compte la dimension esthétique, en plus de la
dimension morale. Alors que notre conception épistémologique de la vérité a
comme conséquence parmi tant d'autres ces affreuses réalisations
architecturales postmodernes témoignant d'une perte du goût esthétique et
d'affects, ces zones commerciales périurbaines dépourvues de toute grâce, ces
éoliennes qui défigurent nos paysage, ces axes routiers qui ne cessent d'y
creuser des entailles et sont comme autant de plaies à vif qui le blessent,
sans parler de la pollution qu’elle soit visuelle, sonore ou chimique ; ainsi
que l'apparition d'un art contemporain qui semble privé de sens, donc absurde…
la dernière innovation étant l’art wokiste !
Si
le critère esthétique (sans parler du critère moral) était un mode de
validation de la vérité, alors on pourrait dire que la vérité des chrétiens
était supérieure à celle de nos contemporains, lorsque je vois Notre-Dame, elle
me semble plus vraie, au sens de plus réelle et également bien plus belle que
la pyramide du Louvre. Et je pense que l’homo religiosus était considérablement
plus moral que l’homo oeconomicus, donc beaucoup moins destructeur dans les
rapports humains et que tout le reste n’est que propagande.
Vous
aurez beau dire vous aurez beau faire, malgré toute l’épistémologie du monde
qui vous sert à réfuter toutes les religions qui reposent selon vous sur des
déités inexistantes, la science ne pense pas, alors que la religion si. C'est
pour ça que tant de scientifiques brillants ressentent le besoin de trouver une
forme de spiritualité ailleurs que dans la science, qui en est totalement
dépourvue. Par ailleurs vous parlez de déités inexistantes comme si c'était un
acquis scientifiquement prouvé, or rien dans l'état actuel de la science ne
permet de prouver davantage l'inexistence de Dieu que son existence. La seule
attitude probe à adopter même de la part du scientifique le plus scientiste est
de s'en tenir à une forme d'agnosticisme.
Dieu,
nous n’en savons rien mais nous pouvons en ressentir beaucoup en étant à
l’écoute de notre corps.
Pour
ce qui est de la formule provocatrice de Heidegger concernant la science ;
"elle ne pense pas !" Les nazis n'ont jamais rien compris à l'œuvre
de Heidegger, c'est ce qu'ils lui reprochaient. Car effectivement la critique
de la technique est incompatible avec le nazisme, elle réfute le nazisme,
Heidegger avait adhéré au parti nazi parce qu'il voulait préserver un héritage
européen contre la menace capitaliste, libéraliste, individualiste du côté des
États-Unis, et contre la menace collectiviste du côté de l'URSS ; c'est parce
que l'Allemagne et sa grande culture philosophique et artistique était prise en
étau entre ces deux périls qu'il a adhéré au parti nazi en souhaitant que cela
soit un moindre mal, mais pas par conviction antisémite selon moi, et surtout
sans envisager que l’on puisse en arriver à exterminer les Juifs un jour.
Annah
Arendt qui fut sa maîtresse était juive, Levinas et Derrida qui s'en sont très
largement inspirés dans toute leur œuvre étaient juifs inspirés par la culture allemande. Toute sa
philosophie réfute l'idéologie occulte scientifiste et techniciste du nazisme.
Le scandale de la pédophilie de l'Église sert à masquer le scandale de la perversion des élites
En
parlant de mystique je pense que la très majorité des prêtres ne sont que des
humains médiocres qui n'ont pas su trouver la grâce, sinon ils ne seraient pas
pédophiles et il n'y aurait pas tout ce scandale de la pédophilie au sein de
l'Église catholique. Pour ce qui est de la maturité sexuelle, c'est un concept
très flou, sinon pourquoi tant d'hommes et tant de femmes éprouveraient-ils le
besoin de tromper leur conjoint(e) ? Je pense que la sexualité, même s'il y a
de l'amour c'est toujours insuffisant et ne suffit pas pour trouver une
certaine forme de maturité et de sérénité. Je prends un exemple encore dans ma
famille, mon père avait en plus de sa sexualité avec ma mère de nombreuses
maîtresses, eh bien cela ne l'empêchait d'éprouver qui passaient parfois à
l'acte et d'avoir des pulsions pédophiles incestueuses à mon égard et d'être
exhibitionniste à la maison. Cela plus globalement n'a pas empêché mes deux
parents d'avoir une pulsion d'emprise à mon égard, d'être deux pervers dont
malheureusement je n'ai jamais réussi à échapper à la pulsion d'emprise.
Si
une fois j'avais réussi à 25 ans, grâce à l'influence d'une prof de philo très
bienveillante, et ça m'avait donné une pêche extraordinaire, une forme de
grâce, et une capacité de travail et un esprit dans mon travail, décuplés, eh
bien figurez-vous que j'ai tout gâché en fumant un seul joint ; la grâce et
tout le reste se sont envolés et je n'ai jamais réussi à les retrouver à cet
état si pur ; ce joint c'était un retour du refoulé, c'est à dire de toute la
haine qu'ont toujours ressenti mes deux parents à mon égard. C'était sans doute
une expérience mystique avant que je fume ce joint fatidique, dont sont
incapables malheureusement la majorité des prêtres, et plus généralement la
grande majorité des humains. Le cannabis a toujours été pour moi un grand
ennemi pendant les deux ans où je m’y suis adonné intensément entre 17 et 19
ans, surtout en ce qui concerne la possibilité d'éprouver une forme de grâce et
de ressentir l'expérience mystique ; pourtant je le savais bien à 25 ans, alors
pourquoi ai-je replongé ? C’est un mystère au sens religieux du terme, d’autant
plus que c’était un joint que j’avais trouvé par terre dans la rue, et que je
ressentais que c’était la providence voire Dieu qui le mettait sur mon chemin,
que cela constituait un genre de test. Je crois surtout que le cannabis
provoquait chez moi le retour du refoulé, c'est à dire dans mon esprit le
retour de la présence malveillante de mon père et peut être même dans une
moindre mesure de ma mère tout aussi malveillante.
Je
n’ai pas été gâté par mes parents. Ma quête est toujours aujourd'hui de me
détacher de l'enfant que j'étais sous leur emprise, mais j'ai beaucoup de mal à
me détacher de cet enfant martyrisé. Je n'y arrive pas comme j'avais réussi une
seule fois à le faire sous l'influence de cette prof de philo bienveillante,
malgré mes deux compagnes successives et mes trois filles qui m’ont pourtant
comblé d’amour, et ma situation professionnelle d’enseignant dans laquelle je
suis incapable de m’épanouir.
Un
pervers, ce qu'était mon père, c'est un être immature qui le reste toute sa
vie. On ne devient pas pervers, on le reste. Et je crois que c'est aussi le cas
de ma mère. Ce n'était pas le cas de mes grands-parents, heureusement pour moi
car ce sont eux qui ont essayé de m'éduquer malgré la résistance de mes parents
qui en étaient incapables ; non seulement c'étaient des enfants mais en plus
ils refusaient au nom de fausses valeurs issues de mai 68 que des adultes comme
mes grands-parents fassent mon éducation.
Le
symptôme de mes parents, la perversion, est malheureusement assez globalement
généralisable à une grande partie de la génération des boomers qui ont fait mai
68. Cette génération de pervers qui sont resté des enfants et n’ont jamais
grandi sont aujourd’hui aux manettes du pouvoir, leur projet depuis les années
80 : détruire la France et stigmatiser les Français en raison de leur héritage.
Le projet de Zemmour qui n’est pas resté un enfant à la différence de Macron :
rétablir la souveraineté de la France et la fierté d'être français en raison de
son héritage. Pour les uns l'héritage est tellement méprisable qu'il convient
de le détruire - le projet d'un BHL à travers toute son œuvre ; pour l'autre
qui nous paraît bien fragile et isolé, sur qui il est bon ton de cracher, qui
est soutenu par Bolloré, l'héritage est tellement estimable qu'il convient de
la réhabiliter. Les uns sont nihilistes, l'autre est humaniste.
Mais que cherche Bolloré à travers Zemmour ? Je ne crois pas qu'il s'agisse d'un pur produit de fabrication médiatique, mais qu'à travers Zemmour Bolloré cherche à développer des idées dont il a l'intuition mais qu'il serait incapable lui-même de formuler, à chacun son métier ! Bolloré est un homme d'affaire très puissant et riche, c'est le mécène de Zemmour qui est un penseur. Tous les deux cherchent à réhabiliter une certaine idée de la France afin qu'elle retrouve une partie de son lustre passé. On remarquera aussi derrière Bolloré et la famille Le Pen une certaine idiosyncrasie bretonne qui trouve à s’exprimer, cette idiosyncrasie bretonne c’est que Michelet appelait l’esprit de résistance de la France, qui dans son histoire lui a permis de contrer bien des périls souvent d’origine étrangère. Ce n’est pas un jugement, juste une constatation. Bolloré a remarqué que Zemmour avait bien plus de talent et de crédibilité que l’héritière de la famille Le Pen.
Je pense ( et oui ) que vous êtes un peu trop conciliant avec ce cher Bolloré. Regardez ce qu'il a sur les mains en Afrique. A part le fric et le pouvoir ( comme tout bon pervers narcissique ), pas grand chose ne semble l'intéresser. Zemmour lui permettra d'encore plus amasser, d'encore plus de pouvoir. Et surtout, de détrôner le patron de LVMH. Bolloré veut devenir la première puissance financière française. Bolloré veut devenir le roi soleil, peu importe comment. Dans son esprit, Zemmour semble le mieux à même de lui permettre. Là où vous avez raison, ils partagent certaines idées.
RépondreSupprimerLa science est le domaine par excellence de la pensée car soumise à la logique et à l'expérience, la préoccupation suprême restant de savoir quoi faire de sa pensée.
RépondreSupprimerLe "wissenschaft denkt nicht" de Heidegger est un scandale absolu. De la part du poète de la clairière déçu par le manque d'ambition nazi, il signifie en fait refus du principe de contradiction et renonciation à toute pensée véritable. Une honte en forme de cul-de-sac.
La technique issue et distincte de la science n'est absolument pas "autonome" mais utilisée sagement ou non. La baguette utilisée par les chimpanzés pour siphonner les termitières vaut bien l'ordinateur quantique et les deux instruments peuvent être utilisés comme sex toys ou pas. La technique n'a rien à voir là-dedans. Elle n'est pas un arraisonnement du monde mais un prolongement de la nature: l'homme issu de la nature met en œuvre la technique comme un super organe naturel supplémentaire. Cet organe qui est aussi perception étend la visibilité du monde et donc accroit les domaines d'extension de la connaissance et donc de la science tout court, ce dont il faut se réjouir. L'expression "technoscience" n'est qu'une manipulation du langage destinée à rabaisser la science.
"Toute sa philosophie réfute l'idéologie occulte scientifiste et techniciste du nazisme." Le nazisme était un scientisme magiciste, c'est-à-dire le contraire de la science réflexive universaliste. Il suivait rigoureusement les principes des clairières germaniques heidegerriennes remplies de guerriers ivres de sang qui se secouent la bite en cadence, cons et bourrés aux amphètes chimiques au point de qualifier de science "juive" la bombe atomique dont tout le monde regrette qu'ils n'aient pas eu droit, eux aussi, à la recevoir sur la gueule.
Le projet du catholicisme ? Vous voulez dire le christianisme dans son ensemble ? Le réduire à sa composante principale est injuste et dire à son propos qu'il a pour objet le bien et le mal est bien sur une ignorance complète de sa nature et de son histoire. Le christianisme est une religion du salut destinée à sauver l'homme non pas d'un mal moral dont le Divin n'a strictement rien à faire, mais de la souffrance due à son éloignement du divin, le christ étant le seul intermédiaire possible. Le religieux au sens strict n'a strictement rien à faire de la société et n'a pour objectif que de faire voir Dieu, tous les discours disant autre chose, y compris le catholique, n'étant que des compromis historiques secondaires, et de l'intendance.
Bref, il va falloir penser à se refaire le fond du panier, monsieur le philosophe...
Vous faite juste partie des gagnants de la mondialisation, alors vous trouvez de quoi vous réjouir partout. Je crois que c'est presque impossible de discuter avec des fanatiques tel que vous tout emplis d'autosatisfaction. Mais gros malin comment allez-vous faire avec une planète aux ressources limitées, à 8 milliards d'habitants, demain 10, avec une économie postulant une croissance illimitée ? Vous ne le voyez pas l'oxymore qui vous pend au nez entre limité et illimité. Vous, je conçois que vous soyez dans l'illimité, dans l'hybris, un genre de béatitude dans l'excès.
SupprimerIl n'y aura pas de châtiment ni apocalypse, car ce serait croire en des forces divines qui vont venir vous "punir" de votre arrogance toute scientiste. Mais il y aura juste une dévastation. Heidegger vous aura prévenu mais vous ne voulez pas l'écouter. Aujourd’hui le mal semble plutôt se trouver du côté des élites qui assument de façon festive leur perversion. Et l’on demande aux peuples d’être honteux. Je n'ai pas envie d'être honteux devant vous qui représentez l'élite festive et perverse, ni de m'excuser de quoi que ce soit et d’apprécier Heidegger !
"Gagnant de la mondialisation" ? Un peu accusatoire et peut être sans rapport avec ce que je dis.
SupprimerLe "gros malin" est un peu limite, mais bon, vous avez l'air inquiet "pour la planète". Je vous dirais que la croissance économique est liée à la croissance démographique parfaitement limitée elle aussi. Bref, je ne vois rien d'illimité là-dedans, la chose nécessitant de s'étendre au-delà de la planète, ce qui sera sans doute à considérer dans l'avenir par ailleurs.
La question de la croissance démographique cause de tout le vrai mal, en fait, concerne les peuples qui ne font que profiter des aspects "humanitaires" unanimement jugés bons et nécessaires de la technique: les antibiotiques... Il faut effectivement que cela s'arrête, et trier nos ordures ou rouler en électrique n'y changera pas grand-chose, pas plus que d'invoquer un nazi qui dénonça la "judenschaft" comme essentiellement associée au "calcul", en plein milieu d'une tentative de résolution du problème en question. Espérons que des techniques équivalentes ne seront pas appliquées pour résoudre les problèmes de pollution actuels...
Mon arrogance scientiste s'appelle la civilisation, basée sur la logique, le principe de contradiction et la réflexion scientifique, bref ce que nie et combat Heidegger. Cet homme est génial et passionnant mais c'est un ennemi de la civilisation et vous avez tort d'être son dupe.
Je nie absolument le qualificatif de "scientiste" qui concerne plutôt qui ont une vision déformée de la science en général, que l'on soit du côté de son idolâtrie ou de sa dénonciation, qui oublient toutes deux son caractère provisoire et construit.
Impossible de discuter ? C'est prématuré !
Vieux lecteur de Heidegger je me tiens très proche de ce que vous écrivez là.
RépondreSupprimerIl y en a un qui a beaucoup travaillé l'affaire, c'est Stéphane Zagdanski.
Les critiques à l'emporte-pièce du nazisme de Heidegger n'apportent rien... Ils semblent tellement ancrés dans leur propre idéalisme transcendantal qu'ils ne mesurent combien sans en passer par la négativité en soi le travail de pensée perd toute véritable profondeur.
J'ai ainsi depuis longtemps fait mien cet aphorisme de mon cher Henri Michaux. Je le dédie aux Grandes gueules anti Heidegger. De mémoire :
" L'intelligence pour comprendre doit se salir, mais avant tout, avant même de se salir, il faut qu'elle soit blessée."