dimanche 31 octobre 2021

Chacun sa vie, chacun sa merde !

 


Ce que j'observe c'est que les valeurs de droite et même d'extrême droite tendance Zemmour arrivent à instruire et éduquer des enfants pour qu'ils deviennent adultes et autonomes. Alors que les valeurs de gauche qui se prétendent beaucoup plus généreuses aboutissent souvent comme résultat à produire toutes sortes de ratés de l'existence qui resteront assistés toute leur vie, à moins qu'ils ne se suicident bien avant comme mon cousin germain à 23 ans.

Mes parents se prétendaient de gauche en tout cas, rejetant tout leur héritage chrétien et cela leur permettait de camoufler des instincts atroces car ils ne se sentaient plus coupables de rien du tout, innocents dans leurs vices coupables et émancipés, il y avait de la perversion chez les deux, comme la pulsion pédophile incestueuse et l'exhibitionnisme chez mon père, et la pulsion d'emprise dénuée de toute empathie pour son enfant chez ma mère : elle voulait juste que je fasse des études permettant d'avoir un métier qui rapporte de l'argent, pourquoi voulait-elle que je gagne du fric ? Pourquoi ne voulait-elle pas que je fasse des études de philo et a tout fait pour saboter ces études ? Pourquoi ne voulait-elle pas tout simplement comme c'est le désir d'une mère normale que je sois heureux et que je m'épanouisse ? Pour combler son confort narcissique ou bien pour que je lui reverse du fric - son fantasme secret ?

Mes grands-parents catholiques qui votaient à droite et étaient sans doute favorables, hélas, à la peine de mort étaient dans la vie de tous les jours très propres moralement, beaucoup plus humains et empathiques avec moi et ont essayé de me transmettre un héritage de valeurs malgré la résistance de mes parents en réalité nihilistes concernant toute forme d'instruction et d'éducation. On était juste après mai 68, l'École était dans un état lamentable et avait renoncé à exercer toute forme d'autorité et à transmettre un quelconque genre d'instruction aux enfants. Il faut dire que j'étais à Vitruve, une école expérimentale située à Paris et totalement idéologisée par des théories d'extrême gauche militant pour l'abolition de l'autorité, je n'ai pas souvenir d'avoir eu un seul maître ou maîtresse à cet âge de la vie où l'apprentissage de la lecture et de l'écriture est crucial, les enfants étaient livrés à eux-mêmes et à leur violence. Mes parents, véritables Rastignac de l'ascension sociale profitant du contexte très favorable des Trente Glorieuses pour réussir relativement assez bien professionnellement, et même accumuler un petit capital confortable destiné à épater leurs amis et se payer des vacances de rêve, se désintéressaient totalement de mon sort sinon pour m'exploiter et abuser sexuellement de moi du côté de mon père, parce qu'à l'époque il y avait quand même tout un courant de pensée de gauche voulant légaliser la pédophilie.

Il n'y a pas que dans l'Église catholique qu'il y a des abus sexuels. Le premier lieu d'abus est la famille surtout lorsqu'elle est influencée par des intellectuels de gauche qui donnent une certaine légitimité à ces abus, les proclamant innocents. Il y a des paradoxes qui sont assez difficiles à expliquer dans ma vie, qui font que désormais je me reconnais davantage dans les valeurs de droite voire d'extrême droite tendance Zemmour au moins en ce qui concerne l'éducation des enfants, que dans les valeurs de gauche responsables selon Zemmour à juste titre du suicide français, qui déconstruisent tout et dont le symptôme actuel très inquiétant est le wokisme.

Je rêve aussi d'un retour à la tradition catholique et à l'Eucharistie pour apaiser la violence mimétique qui fait des ravages dans notre société. Avant le mal était circonscrit dans sa sphère par la religion, il y avait bien l'aristocratie qui profitait de sa condition, mais elle n'a jamais fait autant de mal au peuple que la bourgeoisie capitaliste qui l'a exploité jusqu'à l'os pour accumuler un capital. Je suis persuadé que l'aristocratie qui avait des valeurs, a toujours été au fond plus proche du peuple et beaucoup moins hypocrite et manipulatrice que la bourgeoisie qui n'a d'autre valeur que l'accumulation d'argent. Bourgeoisie impitoyable requalifiée de bobo dans les beaux quartiers haussmanniens, à laquelle elle s'est totalement intégrée, n'hésitant pas à me sacrifier pour ça comme elle m'a toujours sacrifié pour tout.

Depuis 1789 le mal se déchaîne crescendo et contrairement à ce que vous pouvez bien penser, cela ira en s'amplifiant car les exploiteurs capitalistes n'ont pas renoncé à accumuler du capital en exploitant désormais toute la population mondiale, sans parler des dégâts occasionnés sur l'environnement.

Je sais que ça ne donne pas envie, qu'il ne faut pas dire de telles choses et que si des circonstances traumatiques m'ont dégoûté à ce point de la vie dans une période qui paraissait cependant prometteuse, ce n'est pas une raison pour en dégoûter les autres ; aussi je préfère vous laisser à votre optimisme béat et à vos illusions sur les droits de l'homme qui vous permettent de vivre normalement, c'est-à-dire en aimant et travaillant. Bref il y aurait encore beaucoup de choses à dire mais je préfère m'arrêter là.

PS : La réalité est aussi que j’ai été sacrifié par mes parents, j’ai été la part maudite de leur relation conflictuelle qui exigeait le sacrifice d’un tiers. Ce tiers c’était moi qui ai été programmé pour le suicide dès son plus jeune âge. Ma vie n'est qu'une longue résistance contre le suicide dont l'idée ne me quitte jamais. Mon père qui a toujours rêvé que j'ai une vie de merde doit être heureux, oui j'ai eu une globalement une vie de chien jusqu'à 54 ans avec quelques éclaircies de bonheur comme mes deux compagnes et mes trois filles m'en ont apportées. Papa si tu me lis sois heureux j'ai été très malheureux, ma vie a été et sera jusqu'au bout un calvaire, un chemin de croix, absurde. Pour ne plus que des enfants comme moi soient sacrifié par leurs parents je rêve d'un retour à l'eucharistie catholique où le tiers sacrifié était le Christ, et permettait la réconciliation de la communauté et familiale dans mon cas. Mon cousin germain s'est suicidé à 23 ans, il s'est lui aussi sans doute senti sacrifié et ne l'a pas supporté, et j'ai une demi-sœur autiste.

Peut-être effectivement que je ne pourrais trouver le salut que dans la religion catholique, j'avais déjà fait une approche, j'ai même fait baptiser mes filles, mais me concernant elle ne fut pas concluante, je n'arrivais pas à trouver en moi même la plus petite parcelle de foi et d'espérance.


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