Je ne connais pas du tout Emmanuelle C., tu m'en as
beaucoup parlé, mais je ne l'ai jamais vue. Étrangement Elisabeth F. avait
dû parler de moi à Olivier C., mais je n'ai finalement jamais réussi à
vraiment accrocher avec Olivier C., la faute peut-être à une décompensation
psychique causée par l’absorption de cannabis. Des choses vraiment bizarres me
sont arrivées en 1993, année où tu as eu ton CAPES. Je le dis et je le répète
il n'y a qu'Elisabeth F. qui se soit intéressée à moi, qui a essayé de
me donner confiance en moi, je me suis contenté de recevoir une caresse sur la main, et de
lui faire une bise sur les joues. Et puis elle me dit que
j'étais "beau garçon", moi qui me vivait comme un monstre à la limite
du handicap psycho-physique, puisque mon père et ma mère ne m'avaient jamais
gratifié mais au contraire rabaissé moralement ; ma mère pour des questions
d'argent, mon père pour des raisons d'ego et de perversion qui lui sont
propres (Cf Robert Blesbois dit "bob"). Mais bon j'avais lu
Platon juste avant notre rendez-vous. Mais de ceci je lui suis reconnaissant, car sa
caresse m'a fait atteindre un peu de félicité et de sérénité, et je pense encore à elle et
à sa caresse, comme un moment de puissance érotique fort, parce que j'aimais cette femme, d'un amour spirituel, et
que cet amour fut réciproque, je ne sais par quel miracle ; pour voir
l'"enfant" qu'elle m'a fait, chers lecteurs, allez dans mon blog "Rester vivant", et reportez-vous au billet intitulé "L'évasion". Comme j’étais castré,
incapable de manifester le moindre désir, car n'en ayant pas le droit ( du
fait de mon histoire familiale), je faisais tout pour susciter le désir
des profs à mon égard, par exemple Jean-François N., jeune prof de philo,
assez mignon, dont le message était qu'intimité, intériorité et profondeur
étaient des qualités qui pouvaient beaucoup plus s'appliquer aux post-soixante-huitards
que nous étions, nous autres étudiants de la fin des années 80, qu'héritiers
d'un passé judéo-chrétien. Le monde à l'envers, et pourtant j'y étais presque
arrivé, au point que j'avais l'impression quelquefois qu'Olivier C. ne
faisait le cours que pour moi seul. J'avais l'impression qu'Elisabeth F. avait transmis le message à Olivier C. de s'intéresser à moi, idem
pour Sarah K.. Mais je sentais chez cette dernière, une réticence et un
dégoût mal refoulés, dû à mon comportement atypique. Tout cela peut te sembler
délirant, pourtant il y a une part de vrai dedans. Tu connais le conte de la
belle au bois dormant. La "belle au bois dormant" c'est moi, et je
dors toujours, et crois-moi je pense n'être pas prêt de me réveiller.
Commentaire d'Emmanuel Mousset :
La belle au bois dormant ? Tu ne serais pas un peu travelo,
par hasard ... ? Ne compte pas sur moi pour être le prince qui viendra te
réveiller ... Je me contenterais de la bise à Emmanuelle.
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