mardi 20 mai 2014

Le "coming out" de Pascal Bruckner

Pascal Bruckner est vraiment un type sympa qui se prend beaucoup moins la tête que Finkielkraut. Son père à Pascal Bruckner était un type humain, malgré des idées extrêmes. On voit que Pascal Bruckner a au fond été aimé dans sa famille, et cela se ressent dans toute sa littérature, qui est une littérature de la joie et de l’espièglerie. Finkielkraut qui a bénéficié de conditions familiales plus sérieuses et plus résilientes au départ, n'a pas su prendre assez de recul, et embringué dans la lutte contre "la barbarie" a tendance à jeter le bébé avec l'eau du bain : c'est-à-dire la jeunesse, qui est au fond plus victime du système libéraliste, que responsable de son destin, cependant il a raison de défendre l'école, car c'est le dernier rempart. Quant à l'immigration massive, c'est un avatar de la logique de rentabilité, finalement propre au protestantisme, qui ne s'est pleinement épanoui qu'outre atlantique. Le protestantisme, et sa liberté individuelle de conscience, et sa notion de salut réservée aux élites est une des figures de la puissance maritime foncièrement anti-européenne que représente l'Angleterre (L’Angleterre en tant que type représentant les Etats-Unis, l'Australie et le Canada).

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