mardi 13 mai 2014

Pour Florian, un adepte critique mais néanmoins fervent de la singularité technologique ou transhumanisme

Pour élargir un peu le débat et faire entrer des perspectives technologiques dans la construction européenne : la singularité technologique (amélioration de l'homme par la technologie : vie plus longue, augmentation de l'intelligence et de la puissance humaine dont l'archétype est "l'homme qui valait trois milliards", une fantaisie utopiste, télévisuelle, pas éloignée de ce que pourra être chacun dans peu de temps, et dont l'un des porte-paroles est Ray Kurzweil) va sans doute supplanter la morale traditionnelle. Les conséquences seront-elles pires ou meilleures ? On ne peut pas savoir. Ce à quoi on assiste en France c'est au combat, qui détruit la jeunesse, qui détruit les représentations collectives, entre les tenants de la morale traditionnelle (l'école), et les tenants du libéralisme économique (grand capital) qui diffusent à longueur de journée des images futiles et monnayables sur tous les canaux (radios, télés, internet). La singularité technologique si elle s'empare d'un discours cohérent peut-être une alternative crédible à la morale traditionnelle. La singularité technologique doit être alors vécu comme une doctrine crédible du salut, et elle devra supplanter dans les esprits toutes les fausses images, la désinformation, dont le libéralisme économique ne cesse de nous abreuver en flux continue (pour faire du profit). Bref la singularité technologique ne devra pas être un avatar du libéralisme économique ; mais une eschatologie de type technologique. Le libéralisme économique, la politique de l'offre produit de la fausse monnaie : ce sont des représentation monnayables (aboutissement de la logique protestante qui trouve son apogée dans la marchandisation du monde), à la singularité technologique d'être assez forte pour rétablir l'équilibre catholique (universel) et non cathodique du monde, et "chasser les marchands hors du temple".

2 commentaires:

  1. "La singularité" est le moment où l'IA devient dieu, mais quel sera ce dieu?

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  2. J'espère que l'IA n'est pas l'inspecteur d'Académie ; mais bien l'intelligence artificielle.

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