samedi 20 février 2016

Mépris du peuple assimilé, constitution d'une nouvelle aristocratie

Si du mépris, Emmanuel, cesse de te mentir à toi-même et aux autres. Puisque selon toi, "Le problème ne vient pas tant du mépris (sentiment aristocratique plutôt rare dans une société démocratique) que du sentiment d'être méprisé (sentiment très fréquent dans une société démocratique, où l'idée de supériorité insupporte, où l'individualisme narcissique est très répandu." Je traduis, pour toi le mépris est le sentiment noble et non compassionnel, cher à Nietzsche, quand il fait fréquemment l'éloge de l'aristocratie française. Ce fou de Nietzsche qui voudrait nous faire revenir en deçà de la révolution française. Dans ce débat entre compassion et absence de compassion, tu as fait ton choix, mais était-ce un choix ? Etre du côté des puissants, avec leur beau sentiment aristocratique de mépris ; et tourner en dérision "le peuple", ou "les peuples", petits, moyens, immigrés ; pour qui le mépris ne serait qu'un fantasme, un sentiment d'être méprisé qui ne correspond à aucune réalité. Or si ce sentiment d'être méprisé correspond bien à une réalité et n'est pas seulement dû à l'individualisme narcissique. C'est ta place de pouvoir, chèrement acquise qui te fait dire ça, et n'utilise pas ce pauvre Nietzsche, à qui l'on peut faire dire tout ce que l'on veut, pour accomplir tes noirs desseins. Quant à ta société "multiculturelle", ce serait une abomination pour Nietzsche, car la perte de ce qui fait l'esprit français, et là je rejoins Philippe.
Il est hors de question que l'esprit français se dissolve dans le marasme planétaire, dans le misérabilisme mondialisé. On peut être Français, comme le dit Philippe "s'il s'assimile c'est à dire s'il adhère". Or la problématique actuelle de beaucoup de musulmans ou d'autres, est qu'ils veulent imposer leurs coutumes, leur mode de vie aux Français assimilés quelles que soient leurs origines ethniques, là encore je rejoins Philippe. Je ne sais pas quels intérêts tu veux défendre, en rejetant cette idée d'assimilation, et en écartant la notion que les fraîchement arrivés doivent adopter les mœurs et coutumes françaises... peut-être la dissolution dans la mondialisation économique et libérale, apatride, de l'esprit français ? Quant aux Français de souche, ils n'ont pas plus de dignité que n'importe quel autre Français assimilé et d'origine étrangère, mais le Français de souche particulièrement aujourd'hui, est honni et méprisé. Il doit presque rendre des comptes sur son origine, toujours suspecte de collaboration avec l'occupant allemand. C'est du grand délire, heureusement Zemmour nous fait revenir sur terre. J'ai eu une bonne amie à la Fac, qui était musulmane, elle était persuadée qu'elle était une aristocrate. On est en train de mettre dans la tête de beaucoup de musulmans qu'ils sont des aristocrates, dans un pays de moutons, où les Français assimilés seraient le peuple à exploiter pour ces musulmans dont la volonté de puissance n'a plus de limite (cf Houellebecq, Soumission)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire