Moi : « Dieu sait que je condamne
l'islamisation de la société, mais justice à deux vitesses !
Prison illico presto pour Tariq Ramadan, et les « copains » DSK, Woody Allen, Polansky, Haziza, Darmanin... en liberté, comme si le viol ou l'acte de pédophilie commis par un musulman était par nature plus bestial et odieux, que celui commis par un membre de l'establishment. Ces derniers ils trouveront toujours pour les défendre bec et ongle, la plupart des libéraux qui ont voté pour Macron. Les libéraux veulent bien des musulmans mais à condition qu'ils se plient aux règles du libéralisme, ils veulent bien remplacer la population de souche par des musulmans, et même remplacer les églises par des mosquées, mais pourvu que ça rapporte du pognon aux copains de l'oligarchie, car leurs compatriotes ils s'en tamponnent le coquillard...
Si vraiment le libéral de base qui a voté Macron n'a pas conscience de tout ça, c'est qu'il est réellement leur idiot utile...
D'ailleurs les Américains avaient eu la probité de mettre DSK en prison, comme tout citoyen lambda y serait allé, ce qui n'aurait jamais pu arriver en France, ce pays de fausse vertu.
La France, et tout particulièrement celle de Macron est à l'avant garde de la malhonnêteté intellectuelle et de la mauvaise foi.
Je le répète Macron dans le monde occidental est l'épiphanie, c'est-à-dire la dernière pièce du puzzle qui va révéler peu à peu le projet libéral-libertaire dans toute son horreur. C'est par l'intermédiaire de mai 68 que ce projet libéral fut finalement le mieux implanté et légitimé, et à travers la France dans tout le monde occidental. Bien sûr on ne pouvait pas s'en rendre compte sur le coup, cette implantation fut progressive et alla crescendo à partir des années 80, où les anciens maoïstes ou staliniens virèrent leur cuti pour se convertir aux bienfaits de l'économie de marché. On peut désormais s'en rendre compte avec le recul du temps, où même les pays anglo-saxons révèlent des fissures concernant les valeurs libérales, alors que la France fonctionne comme un phare du libéralisme, qui n'en présente pas.
La France cette grande traîtresse désormais à ses propres valeurs et racines spirituelles.
Prison illico presto pour Tariq Ramadan, et les « copains » DSK, Woody Allen, Polansky, Haziza, Darmanin... en liberté, comme si le viol ou l'acte de pédophilie commis par un musulman était par nature plus bestial et odieux, que celui commis par un membre de l'establishment. Ces derniers ils trouveront toujours pour les défendre bec et ongle, la plupart des libéraux qui ont voté pour Macron. Les libéraux veulent bien des musulmans mais à condition qu'ils se plient aux règles du libéralisme, ils veulent bien remplacer la population de souche par des musulmans, et même remplacer les églises par des mosquées, mais pourvu que ça rapporte du pognon aux copains de l'oligarchie, car leurs compatriotes ils s'en tamponnent le coquillard...
Si vraiment le libéral de base qui a voté Macron n'a pas conscience de tout ça, c'est qu'il est réellement leur idiot utile...
D'ailleurs les Américains avaient eu la probité de mettre DSK en prison, comme tout citoyen lambda y serait allé, ce qui n'aurait jamais pu arriver en France, ce pays de fausse vertu.
La France, et tout particulièrement celle de Macron est à l'avant garde de la malhonnêteté intellectuelle et de la mauvaise foi.
Je le répète Macron dans le monde occidental est l'épiphanie, c'est-à-dire la dernière pièce du puzzle qui va révéler peu à peu le projet libéral-libertaire dans toute son horreur. C'est par l'intermédiaire de mai 68 que ce projet libéral fut finalement le mieux implanté et légitimé, et à travers la France dans tout le monde occidental. Bien sûr on ne pouvait pas s'en rendre compte sur le coup, cette implantation fut progressive et alla crescendo à partir des années 80, où les anciens maoïstes ou staliniens virèrent leur cuti pour se convertir aux bienfaits de l'économie de marché. On peut désormais s'en rendre compte avec le recul du temps, où même les pays anglo-saxons révèlent des fissures concernant les valeurs libérales, alors que la France fonctionne comme un phare du libéralisme, qui n'en présente pas.
La France cette grande traîtresse désormais à ses propres valeurs et racines spirituelles.
Ce que j'aimerais vous montrer
c'est la faiblesse du raisonnement des libéraux. La plupart des gens qui
condamnent aujourd'hui l'islamisation de la société et tout particulièrement
les crimes antisémites, sont exactement les mêmes qui quelques années plus tôt,
particulièrement durant mai 68 et les 50 ans qui suivirent, ont combattu les
valeurs qui ont structuré la France durant 1500 ans et lui permettaient de se
défendre des agressions extérieures. On ne peut pas avoir le beurre, l'argent
du beurre et le bisou de la crémière. Mai 68, comme le souligne Zemmour a
provoqué le suicide de la France sur tous les plans (sociétaux, économiques et
politiques), avec la complicité de beaucoup de ceux qui aujourd'hui dénoncent
en geignant, les crimes antisémites commis par des islamistes en France. »
L'Israélien : « Il y a 2000 ans
la "civilisation" européenne a été christianisée. C'est à dire
qu'elle a (re)construit ses fondations sur les principes d'une religion venue
d'ailleurs, du Moyen-Orient. Aujourd'hui, elle va reconstruire sa base à
nouveau, sur un avatar de l'original, encore une fois. Mais cette fois ça va
être un peu plus dur pour tout le monde. »
Moi : « Expliquez-vous, on dirait
un peu un prophète qui s'exprime. Pourquoi dites-vous un "avatar",
pourquoi pas l'original tout court ! Pourquoi cela va-t-il être dur ? Est-ce
parce que cela sera imposé du haut vers le bas comme une dictature ? En quoi
cette construction sera-t-elle différente du christianisme qui était une
universalisation du message judaïque plus exclusif ? Et alors pourquoi le
besoin de vouloir remplacer le christianisme alors qu'il avait fonctionné
durant 1500 ans ?
Moi je n'ai rien contre, à
condition que cette reconstruction se fasse de façon impartiale, avec une
égalité de droit pour tous les citoyens (dans le respect de leurs différences).
Je n'accepterai pas qu'une oligarchie, parce qu'elle a des racines religieuses
exclusives basées sur le principe d'élection (la dichotomie des purs et des
impurs), règne sur tout le reste du genre humain, soumis plus ou moins en
esclavage.
Je comprends la virulence du
peuple juif et qui a été réactivé par un épisode tragique comme la Shoah, mais
cela ne rend-il pas un peu mégalomanes beaucoup de membres de votre communauté
? Ne prenez-vous pas un peu vos désirs pour la réalité et ne nous faites-nous
pas prendre des vessies pour des lanternes en pensant que votre communauté avec
ses petits bras musclés va réformer le monde ? Voire être à la base de la
création d'une nouvelle religion universelle, dont vous seriez évidemment les
grands prêtres, les guides, et les intermédiaires entre Dieu et les pauvres
mortels et pécheurs que nous sommes ?
L'Israélien : « Nous sommes un
peuple, pas une communauté. Mais qui vous a fait croire ça ? Nous ne voulons
réformer rien du tout. Nous voulons juste consolider Israël de façon que
personne ne puisse remettre en cause sa légitimité. Nous voulons sécuriser et
assurer ses frontières pour qu'il reste pour chaque juif, dont votre fille, un
refuge solide. C'est notre devoir. La relation de l'Europe avec l'Islam n'est
pas notre problème, mais le vôtre.
Moi : « Vous évoquez quand même
l'idée de reconstruire sur l'avatar de l'original, l'original c'est bien le
judaïsme non ? Et pourquoi cela va-t-il être dur ? Et cette reconstruction ne
touchera pas que le peuple juif ? Si ? »
L'Israélien : « Vous vous êtes
mépris : le premier avatar c'est le christianisme, le second l'Islam.
Moi : « Donc vous faisiez
référence à l'islam et à la reconstruction possible de l'Europe sous son égide.
Vous n'avez aucune solution à apporter, et vous vous abritez derrière votre
neutralité israélienne ? »
L'Israélien : « En gros, c'est
ça. »
Moi : « Autre élément d'explication
de la longévité du peuple juif et qui peut sembler paradoxal, tant il fut
persécuté par les deux monothéismes chrétiens et musulmans. Le judaïsme
n'a-t-il pas survécu à l'Antiquité, précisément parce qu'il était la racine
spirituelle surtout du christianisme, qui ne pouvait pas s'en débarrasser sous
peine de parricide, formellement condamné par la religion chrétienne ou même
musulmane ? Le passage à l'acte de l'extermination fut le fait d'un néo-païen
nommé Adolf Hitler qui rejetait son catholicisme originaire, et pas du tout le
fait de religieux ou de croyants, non ? Aujourd'hui je veux bien croire que la
principale menace pour les Juifs d'Israël et du monde entier provienne de
l'islamisme, mais je crois et suis même sûr que vous n'avez plus rien à
craindre des chrétiens qui ont fait leur aggiornamento. »
L'israélien : « "fut le fait
d'un néo-païen nommé Adolf Hitler qui rejetait son catholicisme
originaire", cela me fait bien rire. Moi j'y vois la trace du dieu des
chrétiens, d'ailleurs sur le ceinturon des nazis était inscrit "Gott mit
uns" ! »
Moi : « Le dieu auquel il fait
référence n'est pas celui des catholiques, mais celui (ou ceux !) issu des
peuples germaniques qui peuplaient les forêts profondes au temps des Romains.
Tout le monde est d'accord ici pour faire d'Hitler l'héritier d'une idéologie
romantique mâtinée de nietzschéisme qui n'a rien à voir avec le christianisme. »
Moi : « Sinon, et excusez-moi
pour l'agression, mais pourquoi ces caractères hébraïques sur votre pseudo ? On
a fait renoncer à mes ancêtres leur particularisme breton au nom de la laïcité,
et dieu sait que ma famille en a beaucoup souffert. J'appartiens à la première
génération qui ne parle plus le breton, avec tous les désastres
anthropologiques, au niveau notamment de la culture et même de la morale que
cela peut entraîner... La question qui se pose est la France doit-elle devenir
un pays multiculturel et renoncer à son modèle ? Et en accepter le prix,
c'est-à-dire la virulence de la communauté musulmane à travers ses éléments les
plus radicalisés ? Ou alors tout le monde ne doit-il pas accepter le jeu de
l'intégration, y compris la communauté juive ? »
L'israélien : « Ces caractères parce que je suis israélien et que c'est mon nom. Internet, ça veut dire "international network", et je vous répète que les Juifs ne sont pas
une communauté, mais un peuple.»
Le rieur : « Un peuple, c'est une
terre, une langue, une loi, une Histoire, une architecture, une gastronomie,
des arts, une tradition de transmission, une religion etc. et des gens. Comme
le peuple breton, peut-être. Et tout ce beau monde a "des petits bras
musclés". Ah, ah, ah, ah ! »
Moi : « Michelet définissait la
France comme une nation (faite de peuples disparates), l'Allemagne comme un
peuple (plus homogène ethniquement), et la Grande Bretagne comme un empire. »
Le rieur : « Michelet est
d'accord avec moi, c'est bien. »
Le comparse du rieur : « Les Bretons
sont assujettis à la loi française. »
Le rieur : « Vous croyez ? »
Le comparse du rieur : « Ah, ah,
ah, ah ! »
Le rieur : « Je reprends, les
Bretons ne sont pas assujettis à la loi française, ils l'ont votée, ainsi que
tous ceux des autres provinces, et la respectent. »
Moi : « Shlomo Sand se pose la
question de savoir si les Juifs forment un peuple ? »
Le libéral : « Le Monde
diplomatique est en train de découvrir l'Amérique et semble ignorer que des
travaux historiques ont précédé ceux de M Sand, qui n' a jamais entendu parler
de Clément Simon ( 17 ème siècle ) ni d' exégèse ni de Wellhausen Harnack Loisy
Guignebert Lods et quelques autres , ni de rien .
Le peuple juif, comme presque
tous les peuples non insulaires, résultent de mélanges inextricables depuis
trois millénaires. Les israélites de la fin du deuxième millénaires (peut être
une subdivision des edomites), dont les origines lointaines le type physique
sont parfaitement inconnus, ont conquis en deux siècles et demi le pays de Canaan,
où l'on trouvait des gens de toutes sortes de peuples. Il s'est produit une
fusion et l'apparition d'un peuple nouveau. Par la suite la religion nationale
a évolué vers une religion universaliste et le prosélytisme a semé des
communautés juives dans tout le monde antique. Plusieurs personnages célèbres
du deuxième siècle (Meir Abtalion Akiba) passaient pour être des descendants de
prosélytes et un il y en avait un qui passait pour descendre de Néron et en
descendait peut être. Quand Saint Paul rappelle qu'il descend des Benjaminites,
c'est une façon discrète de signaler l'ancienneté de son lignage, contrairement
à beaucoup d'autres. En descendait-il vraiment ? ça intéresse le généalogiste
et non l'historien.
La population juive n'a nullement disparu du pays d'Israel après la destruction du Temple, ni après la révolte du deuxième siècle, et la preuve est qu'au septième siècle juifs et chrétiens s'entre exterminaient (règnes de Maurice et de Heraclius).
La population juive n'a nullement disparu du pays d'Israel après la destruction du Temple, ni après la révolte du deuxième siècle, et la preuve est qu'au septième siècle juifs et chrétiens s'entre exterminaient (règnes de Maurice et de Heraclius).
Les juifs actuels descendent des
juifs d'il y a mille ans fortement mêlés de germains de baltes et surtout de slaves.
À propos les khazars sont une blague, les sémites aussi, et Abraham appartient
comme Enée, à la mythologie.
Mais l'existence d'un peuple n'est
pas une affaire de chromosomes. Les juifs ont gardé l'héritage du passé et
continuent de le garder et de le transmettre.
De même les Grecs modernes, qui descendent plus d'Anatoliens et de Slaves que des anciens Hellènes, sont les héritiers légitimes de l'Hellade : ils ont gardé son héritage et sa langue.
De même les Grecs modernes, qui descendent plus d'Anatoliens et de Slaves que des anciens Hellènes, sont les héritiers légitimes de l'Hellade : ils ont gardé son héritage et sa langue.
Le Diplo ne m'apprend rien et
semble ignorer qu'il y a en Israël et ailleurs des gens qui ont quelques
connaissances en histoire. Suffit avec ces sottises. Le peuple juif existe,
bien qu'il ne descende ni d'Israël Isaac Abraham, personnages mythologiques, ni
des Sémites, peuple d'existence douteuse, ni des Khazars. Il descend de ses
ancêtres, ça suffit. »
Moi : « Je ne suis pas d'accord
pour les Grecs modernes, ils n'ont pas conservé l'héritage spirituel de la
Grèce antique, les uns sont orthodoxes, les autres furent polythéistes. Un Grec moderne n'a rien à voir avec un Grec ancien, ils sont aussi différents l'un de l'autre qu'un Italien contemporain et un Romain antique. Et je suis bien d'accord pour dire que les Juifs d'aujourd'hui
ont conservé le leur depuis 3000 ou 4000 ans ou entre les deux. Tout cela parce
que le judaïsme fut la racine spirituelle des deux monothéismes qui en
découlent que sont le christianisme et l'islam, qui ne pouvaient se débarrasser
de leur père spirituel (le judaïsme) sous peine de parricide. Je pense que la
religion chrétienne a fait son aggiornamento et que les persécutions ne se
répéteront plus en Occident. C'est l'aggiornamento de l'islam qu'il faut viser
désormais, par l'éducation certainement, mais pas par la force ou la
manipulation, comme cet emprisonnement grotesque d'une de leur figure tutélaire
comme Tariq Ramadan. Ce n'est pas en en faisant un martyr de la campagne #balancetonporc,
que l'on fera avancer le problème, alors que d'autres violeurs avérés comme
Weinstein courent toujours. Le deux poids deux mesures est trop flagrant, pour
que cela ne choque pas les esprits les plus faibles et les plus crédules à la
théorie du complot. Mettons cartes sur table sans esprit de partialité... »
L'Israélien : « Pour l'instant je
mets une grande partie de mes espoirs en Mohamed ben Salman. Si j'osais
j'écrirais מוהמד בן-שלמן. Et non, le rapport de l'islam au judaïsme est
différent. Contrairement au christianisme, l'Islam n'est pas fondé sur le
judaïsme. Il est clairement inspiré du judaïsme mais n'y réclame pas sa source.
»
Le libéral : « Tous ceux qui se
rassemblent sous la même bannière et votent puis acceptent les mêmes lois et
prêts à mourir pour les défendre forment un peuple, non ? »
L'Israélien : « La france n'est
pas une ethnie non plus mais le peuple français ça existe non ? Ou alors on a
oublié de m'avertir de sa dissolution. »
Moi : « On est en pleine
dissolution, avec l'immigration massive de musulmans. La France en renonçant à
son identité, en devenant multiculturaliste et en renonçant à son modèle
intégrateur, est en train de perdre son âme et se suicide elle-même.
L'islamisme fera certainement la peau du "peuple" français, ou tout
du moins le remplacera peu à peu, espérons-le avec le moins de souffrances
possibles. Mais est-ce que je pourrai venir me réfugier dans votre pays avec ma
fille, puisque je ne suis pas juif ? J'ai aussi une autre option : l'Australie.
»
L'Israélien : « L'australie,
c'est pas mal. Dans les années 60 mes parents avaient envisagé la possibilité
d'y emmigrer. Malheureusement, et brisant mon rêve d'enfant, ils y ont renoncé.
»
Le libéral : « Moi j'ai un
premier problème : je trouve ça bien le libéralisme. L'espérance de vie par
exemple n'a jamais été aussi haute. Mais mon second problème c'est que je ne
suis pas aveugle, et je vois bien que ce système cause aujourd'hui des dégâts
considérables : écologiques et sociaux en particulier. Mais quelle est l'autre
option ? Et comment la mettre en oeuvre ? »
Moi ; « Pas d'autre option, mais
davantage de régulations. Favoriser l'autogestion, les circuits courts, les
communautés éclairées et empathiques... Jouer le jeu de la solidarité et d'une
meilleure répartition des richesses... »
Le polémiste : « Frère Tariq
représente-il l'islam ? »
Moi : « Même dans l'éducation
nationale, les enseignants musulmans en étaient très fiers, il était le seul à
pouvoir faire pendant à la pléiade d'intellectuels d'origine juive dans les
médias. »
Le polémiste : « Ce n'est pas la
question que j'ai posée. »
Moi : « Je ne pense pas que
l'islam soit une religion de paix et d'amour. C'est une religion de conquête
qui doit faire son aggiornamento pour être soluble dans la République. Mais
nous n'en prenons pas le chemin, hélas ! Par notre attitude, nous les braquons
encore plus et les poussons vers la radicalisation. »
Le polémiste : « Encore une fois,
ma question est: est-ce que Tariq Ramadan représente l'islam ? »
Moi : « Je n'en sais rien, il en
représente certainement une mouvance. Tout comme BHL représente une mouvance du
judaïsme moderne, hélas, trois fois hélas ! »
Le polémiste : « BHL ne
représente que lui même, à moins que vous ayez des preuves concrètes d'une
formation politique ou religieuse sous sa présidence.
Tariq Ramadan est, lui, des dirigeants de la fratrie musulmane, qui est une formation islamique. »
Tariq Ramadan est, lui, des dirigeants de la fratrie musulmane, qui est une formation islamique. »
Moi : « BHL ne représente
peut-être que lui-même mais il a beaucoup plus d'influence sur la diplomatie
française que Tariq Ramadan, comme l'a montré l'intervention en Lybie, sous sa
tutelle directe. À se demander si ce qu'il reste de la France a encore une
quelconque autonomie en matière de politique étrangère ! »
Le polémiste : « Si vous vous
fiez à des sources telles que médiapart et le Monde diplo, difficile de faire
un autre constat. Or la fratrie ramadanesque a mis la main sur une bonne partie
des institutions islamiques françaises. »
Moi : « Et quand le magazine
"causeur" fournit des allégations comparables ? »
Le polémiste : « Même tonneau.
Mais même là, rien n'est dit à propos d'une formation ou organisation BHLienne.
»
Le fêtard mondain : « BHL est
comme un "poux" il se colle sur celui qui est en action... Puis il
fait croire qu'il influence quelque chose... À mon avis dans l'affaire Libyenne
il n'a fait que tourbillonner comme a son habitude... Car son influence est nulle,
à part sans doute dans les boites de nuits parisienne. »
Moi : « Ah pour le coup c'est
vous qui êtes complotiste, cher polémiste. Des formations ou organisations
souterraines et occultes pervertiraient la jeunesse ! C'est fort possible et
même très probable. Moi je vous dis simplement que l'islam a besoin de faire
son aggiornamento, car ce n'est pas une religion de paix et d'amour. La
question est effectivement, faudra-t-il une Catastrophe de l'ampleur de la
Shoah pour qu'il le fasse ? Pour l'instant l'attitude globale en France a pour
effet de braquer encore plus et de radicaliser cette communauté. On voit bien
que l'immigration massive est une impasse impulsée par le libéralisme, qui en
devient paradoxal avec lui-même. Pour ma part je souhaiterais que la France
renoue avec sa souveraineté et mette un frein à l'immigration massive, sans que
pour autant je sois suspecté de me situer sur l'extrême droite de l'échiquier
politique. Mais toute régulation des flux est incompatible avec le libéralisme.
Encore une fois on ne peut avoir le beurre, l'argent du beurre et le bisou de
la crémière. C'est ça l'aporie du libéralisme avec la complicité de beaucoup
d'intellectuels, qui tout en dénonçant les méfaits antisémites de l’islamisme,
nous mène dans le mur ! Encore une fois je comprends que la communauté juive
dans sa majorité paie ses dettes au libéralisme qui historiquement par le biais
de la Grande Bretagne et des Etats Unis l'a sauvé avec l'URSS quand même, d'une
extermination totale en Europe. Mais les contradictions internes propres au
libéralisme, devrait faire réfléchir cette communauté, aux moyens de sortir de
l'impasse dans laquelle il nous a conduit : comme de favoriser la résurgence
d'un phénomène, comme l'antisémitisme en Europe, que l'on croyait disparu depuis
longtemps.
L'Europe ce n'est pas l'islam, et
pour le contrer il faut favoriser la France dans ce qu'elle a de plus profond
dans son identité, son catholicisme qui remonte à 1500 ans. Je crois même que
la figure tutélaire de ce magazine dans lequel vous commentez abondamment
souscrirait à ma définition de l'Europe, j'ai nommé Alain Finkielkraut. »
Le polémiste : « Quel complot? La
fratrie musulmane est une organisation bien connue, ainsi que sa
mainmise. Je ne comprends pas "encore une fois je comprends que
la communauté juive paie ses dettes au libéralisme qui historiquement par le
biais de la Grande Bretagne et des Etats Unis l'a sauvé avec l'URSS quand même,
d'une extermination totale en Europe." »
Le polémiste : « De plus Erwan, Pourquoi
vous sentez-vous obligé de mêler les juifs dans vos griefs ? »
Moi : « Parce que la spiritualité
en France n'est plus catholique mais majoritairement juive, à travers tous les
médias officiels, ou alors disons pour modérer un peu mon propos qu'ils sont la
spiritualité la plus à la mode, la plus en vogue. Aucun grief de ma part, une
constatation c'est tout. Les autorités tutélaires de la France ont totalement
baissé la garde depuis mai 68. Et cette autorité tutélaire en France fut issue
du catholicisme jusqu'en mai 68.
C 'est un fait, une constatation, qu'on le déplore ou
bien s'en réjouisse. »
Le polémiste : « Ah bon?
Qu'est-ce qui étaye vos "constatations" ? »
Moi : « L'Europe ce n'est pas
l'islam, et pour le contrer il faut favoriser la France dans ce qu'elle a de plus
profond dans son identité, son catholicisme qui remonte à 1500 ans. Je crois
même que la figure tutélaire de ce magazine dans lequel vous commentez
abondamment souscrirait à ma définition de l'Europe, j'ai nommé Alain
Finkielkraut. Comme autres sources on peut aussi citer Eric Zemmour, qui abonde
dans mon sens. Jamais la spiritualité juive à elle seule ne pourra contrer la
menace que représente l'islamisme, constatation qui est aussi celle faite par
un écrivain comme Houellebecq, ou un autre comme Onfray. Comme la nature a
horreur du vide, la spiritualité laïque qui en réalité n'existe pas sera
remplacée par une réelle spiritualité : celle de l'islam. Pendant que des
imbéciles comme BHL ou autres nouveaux philosophes s'échinent à détruire le peu
qu'il reste de spiritualité catholique en France, sous prétexte qu'elle aurait
engendré la Shoah, par des chemins sinueux certes, mais quand même, l'islamisme
prospère. C'est un fait, c'est une constatation. »
Le polémiste : « Ni l'un ni
l'autre ne prétend porter une spiritualité juive. »
Moi : « De toute façon ce n'est
de la faute à personne, nous sommes responsables mais pas coupables voudraient
nous faire croire les libéraux, alors qu'en réalité nous sommes foncièrement
coupables tous autant que nous sommes, et bien peu responsables. « L'histoire »
comme on dit « est faite de plus de morts que de vivants », nous portons sur
nous le poids des péchés commis par nos ancêtres morts depuis longtemps, le
plus abominable d'entre eux étant la Shoah. »
Le mécontent : « "nous
portons sur nous le poids des péchés commis par nos ancêtres" de nada,
nous ne portons rien du tout, la seule responsabilité que nous ayons, est de
n'avoir toujours rien appris du passé : on est toujours des barbares... »
Le polémiste : « Mais où
voulez-vous en venir Erwan ? »
Moi : « Nulle part, si ce n'est que je défends l'esprit gaullien que la France n'aurait jamais dû abandonner, avec le libéralisme dans le tournant des années 80, et la non maîtrise des flux migratoires, nous avons ouvert une boîte de Pandore. J'aboutis à
peu près aux mêmes constatations pessimistes qu'un Houellebecq, un Onfray, un
Finkielkraut ou un Zemmour. Je constate au déclin irrémédiable de la France
depuis mai 68, parce que depuis cette date elle a renoncé à sa vocation
gaullienne, et parce que ce déclin est inscrit dans ma chair, par mon histoire familiale (voir ici). Je ne jette la pierre à personne. Mais je constate comme Élisabeth
de Fontenay que la France n'est plus une grande nation, et qu'à l'instar
d'Israël d'ailleurs, c'est devenu une petite nation. L'avenir du monde c'est
l'Asie, aux facultés d'adaptation remarquable et à la spiritualité
majoritairement bouddhiste bien moins conflictuelle que la nôtre, qui entre
chrétiens, juifs et musulmans ne cessons de nous entredéchirer. Il est évident
que nous n'iront pas très loin, en Europe, dans les développements de la
Technique sur des bases aussi fragiles et malsaines. »
Moi : « L'affaire Tariq Ramadan
va encore alimenter la pensée complotiste... »
L'intransigeant : « De toutes les
manières, la pensée complotiste battra son plein. À cause de la pensée complotiste, il faudrait laisser faire ? Raisonner ainsi,
c'est de la soumission. La faiblesse, ça suffit. Que justice soit faite,
que sa main ne tremble pas. »
La femme choquée : « Surtout
grâce à vous Erwan. »
Moi : « On est bien d'accord que
Weinstein à ce compte là devrait être depuis longtemps derrière les barreaux,
non ? »
La femme choquée : « Et toujours
pas question de considérer que Ramadan est allé jusqu'à frapper lourdement ces
femmes ! Là ça devient du parti-pris ! »
Moi : « Si la pédophilie de Woody
Allen, de Polanski ou de Cohn Bendit étaient avérées, cela entraîne des
dommages et des traumatismes bien plus graves que sur des personnes adultes,
même si il n'y a pas eu de coups portés. Mais encore faut-il que cette
pédophilie soit avérée. Il y a quand même de très fortes suscpicions. »
La femme choquée : « Il y a plus
que des suspicions pour Ramadan et je ne vois pas très bien comment vous pouvez
dire que les femmes qui ont subi ces violences, ne sont pas au moins aussi
traumatisées que les plus jeunes !
Peut être pourrez-vous considérer
que le prévenu est accusé en plus du viol d'avoir tabassé lourdement ces femmes
et que c'est prouvé par des certificats médicaux et des photos !
Ce n'est pas le cas de ceux que vous citez ! »
Ce n'est pas le cas de ceux que vous citez ! »
Moi : « On est bien d'accord que
Weinstein à ce compte là devrait être depuis longtemps derrière les barreaux,
non ? Même Cohn Bendit ne fait pas un secret de ses attouchements de nature
pédophile, Polanski a bien abusé d'une jeune fille de 13 ans, et Woody Allen
aurait abusé de la fille de Mia Farrow. Et pourtant dieu sait que j'apprécie
ces deux cinéastes ! Mais le talent ou même le génie ne peuvent servir de passe
droit à une grave faute morale. Il faudrait au moins que les deux cinéastes
s'expliquent sur la nature de leurs pulsions, sans forcément qu'ils fassent de
la prison. »
La femme choquée : « Je ne connais
rien au droit américain. Donc, non, on n’est pas d’accord. Je ne suis d’ailleurs
d’accord sur rien de ce que vous écrivez. »
Moi : « C'est normal car vous
avez peut-être un esprit de partialité très en vogue de nos jours. Montaigne
devrait être notre maître à tous, mais nous pensons tous comme des fanatiques
d'une secte, qu'elle soit islamiste, néolibérale ou autre. Il n'y a plus beaucoup
de penseurs libres et impartiaux. À ce sujet je vous recommande la lecture de
Simone Veil, pas l'icône de la République, l'autre, la philosophe. »
Moi : « Il faut faire confiance à
la France, la France transcende nos particularismes et nos différences
régionales ou ethniques.Nous aurions besoin d'un De Gaulle et nous avons un
Macron. L'idéal de la France transcende même nos appartenances religieuses. Si
le fonds commun est historiquement catholique avec le baptême de Clovis, la
France peut aussi s'enrichir de ses apports protestants, juifs ou musulmans. La
France depuis la Révolution a dépassé son enracinement catholique, elle s'en
est émancipée. Mais aujourd'hui nous trahisons cet idéal en reniant notre
principe d'intégration par l'école et par l'enseignement du roman national au
nom du politiquement correct, et en le remplaçant peu à peu par un modèle
multiculturaliste et communautariste à l'anglo-saxonne.
Nous réduisons drastiquement nos ambitions, sous le coup du principe de réalité. Et de naguère "grande nation", comme le remarque pertinemment Zemmour, nous sommes en train de nous transformer en province de l'empire que constitue les Etats-Unis.
Bah, de toute façon nous ne pouvons y échapper. Mais quel déclin vertigineux pour le statut du peuple français depuis la Révolution qui était pourtant censée le sublimer ! Nous sommes devenue une puissance moyenne et très certainement une petite nation en comparaison de ces géants que sont les Etats-Unis, la Chine, la Russie, l'Inde et quelques autres qui tous nous dépasseront dans les années qui viennent. »
Nous réduisons drastiquement nos ambitions, sous le coup du principe de réalité. Et de naguère "grande nation", comme le remarque pertinemment Zemmour, nous sommes en train de nous transformer en province de l'empire que constitue les Etats-Unis.
Bah, de toute façon nous ne pouvons y échapper. Mais quel déclin vertigineux pour le statut du peuple français depuis la Révolution qui était pourtant censée le sublimer ! Nous sommes devenue une puissance moyenne et très certainement une petite nation en comparaison de ces géants que sont les Etats-Unis, la Chine, la Russie, l'Inde et quelques autres qui tous nous dépasseront dans les années qui viennent. »
L'Israélien : « Je n'ai fait que
répondre à l'affirmation erronée "Hitler était païen". »
Moi : « Hitler vomissait les
religions monothéistes, qu'il s'agisse du judaïsme ou du christianisme, le
problème de l'islam ne se posait pas encore en Europe, et se revendiquait d'un
paganisme d'origine germanique, d'inspiration romantique wagnérienne, et d'un nietzschéisme
mal interprété selon les spécialistes actuels de Nietzsche, qui cherchent à
défendre sa mémoire. Oui mais seulement le propre de Nietzsche est qu'il peut
être interprété de toutes les façons possibles, puisqu'il a tout dit... et son
contraire ! Certes Hitler a sans doute été aussi influencé par un vieux fond
d'antisémitisme propre au christianisme, mais ce fut à la marge, il y a un fond
de compassion dans le christianisme incompatible avec l'idéologie du nazisme. »
L'Israélien : Je vous laisse
responsable de vos affirmations. Hitler a dit texto (Discours du 12 Avril 1922
à Munich) :
« En tant que chrétien, mon
sentiment me désigne mon Seigneur et mon Sauveur comme un combattant. Il
m'indique l'homme qui autrefois dans la solitude, entouré de quelques
disciples, a reconnu ces juifs pour ce qu'ils étaient, et sommé les hommes de
se battre contre eux, et qui, vérité de Dieu !, était le plus grand, pas en
tant que souffrant, mais comme combattant. Dans un amour sans limite en tant
que chrétien et en tant qu'homme, je lis dans le passage qui nous dit comment
enfin le seigneur s'est levé dans Sa puissance et s'est emparé du fouet pour
chasser du Temple l'engeance de vipères et de calculateurs. Comme il était
terrible, Son combat pour le monde contre le poison juif ! Aujourd'hui, deux
mille ans plus tard, c'est avec la plus grande émotion que je reconnais plus
profondément que jamais auparavant que c'était pour cela qu'Il a dû verser son
sang sur la Croix. En tant que chrétien, je n'ai pas le droit de me laisser
berner, mais j'ai le devoir d'être un combattant pour la vérité et la justice.
[...] Et s'il est une chose qui pourrait montrer que nous faisons bien, c'est
la détresse qui grandit chaque jour. Car en tant que chrétien, j'ai aussi un
devoir envers mon peuple. »
Moi : « Oui cela fait écho à ce
que dit Onfray du christianisme, c'est loin de n'être qu'une religion de paix et
d'amour. Lorsque Jésus chasse les marchands du Temple, c'est en réalité un
geste d'une extrême violence. Mais par delà les religions et toutes les
horreurs qu'elles ont engendrées, ne pensez-vous pas que le mal et la violence
sont au cœur de l'homme ? Et aujourd'hui il met une même violence dans les
échanges commerciaux, alors qu'au départ dans l'optique des premiers libéraux,
ces échanges qu'ils appelaient "le doux commerce", étaient destinés à
pacifier l'humanité.
La violence des échanges commerciaux, c'est aujourd'hui la violence du libéralisme avec tous les maux qu'il entraîne (par pour tout le monde heureusement) : des écarts abyssaux de richesse, des relations sociales fondées sur la compétition et la concurrence que d'aucuns nomment "la guerre de tous contre tous", donc la destruction du tissu social qui faisait notamment l'identité d'un pays comme la France, et aussi il faut bien le constater des déséquilibres démographiques et environnementaux que nos descendants auront de plus en plus de mal à résoudre, sans parler de l'absence de contrôle des flux migratoires, qui entraîne en Europe l'émergence d'un phénomène comme l'islamisme virulent et sanglant.
Bref des excès qui viennent directement bousculer l'idéal des Lumières dans ce qu'il avait de plus généreux : l'Egalité de droit entre les hommes, même si l'on sait de facto qu'ils sont tous différents, une méfiance pour la propriété privée lorsqu'elle sert à l'exploitation d'hommes par d'autres hommes (chez Rousseau). L'idéal des Lumières ce n'était pas seulement l'idéal du commerce tel qu'énoncé dans le libéralisme, c'était beaucoup plus vaste et utopique que ça, mais on ne semble avoir gardé de la Révolution française que l'idéal du libre échangisme, c'est selon moi très réducteur. Les philosophes des Lumières avaient certainement un excès de confiance dans la Raison, et les 230 ans qui nous séparent de la Révolution nous montrent par toutes les crises par lesquelles nous sommes passés, que nous payons d'un prix très cher notre émancipation du joug de la religion catholique en France.
Je sais bien que les alternatives au libéralisme telles que le communisme ou même le fascisme ont entraîné des maux encore pires que le mal qu'ils prétendaient combattre. Alors si il n'y a pas d'alternative comment maîtriser la démesure de la Technique à l'œuvre dans le libéralisme ? Comment contrôler, comment réguler une économie qui fait confiance à "une main invisible" (Adam Smith), c'est-à-dire échappant par définition à tout contrôle dans la conception même qu'en avaient les premiers théoriciens libéraux historiques. Au niveau de la doctrine libérale, nous sommes revenus à la conception d'origine qu'en avaient ses premiers créateurs (Adam Smith encore, en particulier), surtout laisser faire le marché libre de la concurrence sans aucune entrave.
Personnellement je crois que nous sommes dans une drôle d'aporie.
Bref tout ça pour dire que la violence qui s'exprimait dans les religions et qui aujourd'hui s'exprime plutôt dans le commerce, est en réalité dans le coeur de l'homme, plus que dans les religions en elles mêmes ou encore le commerce... »
La violence des échanges commerciaux, c'est aujourd'hui la violence du libéralisme avec tous les maux qu'il entraîne (par pour tout le monde heureusement) : des écarts abyssaux de richesse, des relations sociales fondées sur la compétition et la concurrence que d'aucuns nomment "la guerre de tous contre tous", donc la destruction du tissu social qui faisait notamment l'identité d'un pays comme la France, et aussi il faut bien le constater des déséquilibres démographiques et environnementaux que nos descendants auront de plus en plus de mal à résoudre, sans parler de l'absence de contrôle des flux migratoires, qui entraîne en Europe l'émergence d'un phénomène comme l'islamisme virulent et sanglant.
Bref des excès qui viennent directement bousculer l'idéal des Lumières dans ce qu'il avait de plus généreux : l'Egalité de droit entre les hommes, même si l'on sait de facto qu'ils sont tous différents, une méfiance pour la propriété privée lorsqu'elle sert à l'exploitation d'hommes par d'autres hommes (chez Rousseau). L'idéal des Lumières ce n'était pas seulement l'idéal du commerce tel qu'énoncé dans le libéralisme, c'était beaucoup plus vaste et utopique que ça, mais on ne semble avoir gardé de la Révolution française que l'idéal du libre échangisme, c'est selon moi très réducteur. Les philosophes des Lumières avaient certainement un excès de confiance dans la Raison, et les 230 ans qui nous séparent de la Révolution nous montrent par toutes les crises par lesquelles nous sommes passés, que nous payons d'un prix très cher notre émancipation du joug de la religion catholique en France.
Je sais bien que les alternatives au libéralisme telles que le communisme ou même le fascisme ont entraîné des maux encore pires que le mal qu'ils prétendaient combattre. Alors si il n'y a pas d'alternative comment maîtriser la démesure de la Technique à l'œuvre dans le libéralisme ? Comment contrôler, comment réguler une économie qui fait confiance à "une main invisible" (Adam Smith), c'est-à-dire échappant par définition à tout contrôle dans la conception même qu'en avaient les premiers théoriciens libéraux historiques. Au niveau de la doctrine libérale, nous sommes revenus à la conception d'origine qu'en avaient ses premiers créateurs (Adam Smith encore, en particulier), surtout laisser faire le marché libre de la concurrence sans aucune entrave.
Personnellement je crois que nous sommes dans une drôle d'aporie.
Bref tout ça pour dire que la violence qui s'exprimait dans les religions et qui aujourd'hui s'exprime plutôt dans le commerce, est en réalité dans le coeur de l'homme, plus que dans les religions en elles mêmes ou encore le commerce... »
L'Israélien : « Le Judaïsme est
moins une religion que vous ne le croyez. Ce que le juif pense, le judaïsme
s'en fout royalement. Ce qui est important ce sont les règles, les 613
commandements de Maïmonide recensés dans la Torah, la loi des juifs. Le
judaïsme est une orthopraxie et non une orthodoxie comme le christianisme ou
l'islam. Le judaïsme a réduit la foule des dieux du Levant et de l'Olympe à un
seul parce qu'on ne passe pas de je ne sais combien à zéro d'un seul coup. Il
faut comprendre le judaïsme comme l'asymptote religieuse à un athéïsme moral.
C'est pour cette raison que je n'aime pas quand on dit "les
religions". Il y a une subtilité qui est écrasée dans cette expression. »
Moi : « Bah je ne suis pas doué
pour les débats théologiques subtils. Moi ce qui me désespère c'est qu'en 50
ans, de mai 68 à aujourd'hui la France ait totalement perdu son âme, et ce
faisant son unité et sa force derrière un idéal commun, celui de la grandeur de
la France. Un idéal si bien compris par De Gaulle et si bien trahi par tous ses
successeurs, au point qu'une formule comme "impossible n'est pas
français" ait aujourd'hui perdu toute sa richesse, et même toute
signification pour la plupart des Français, désormais divisés, et réduits à
l'état de monades atomisées en guerre de tous contre tous. De grands écrivains
juifs français notamment, comme Romain Gary et d'autres sans doute, furent très
sensibles à cet idéal de grandeur, commun, et incarné par une figure tutélaire
comme De Gaulle. Nous ne reviendrons pas en arrière et ce qui est passé est
passé, l'idéal de grandeur de la France, est désormais révolu. Passons à autre
chose, contemplons nous le nombril ou agissons pour nous enrichir
matériellement. À part s'enrichir individuellement chacun pour sa pomme, je ne
vois pas très bien quel rôle pourraient tenir les Français dans le monde actuel
? »
Un mondain : « Hum, eh bien
"la foule des dieux" dont vous parlez, mon cher Israélien, avait un peu plus de subtilité
que votre expression ne lui attribue. Il y a autant chez les grecs et
phéniciens que les romains ou égyptiens, un dieu "père" qui
supervisent les autres divinités qui sont des métaphores (Chronos pour le
temps, par exemple, qui donne naissance à Zeus qui domine l'Olympe).
Faudrait pas oublier non plus ce que doivent Yahveh à Enki voire même Moïse à Enlil... en somme, mets au pot ami ! »
Faudrait pas oublier non plus ce que doivent Yahveh à Enki voire même Moïse à Enlil... en somme, mets au pot ami ! »
Moi : « Moi je dis juste que la
France doit être forte pour défendre ses "communautés" (je ne devrais
pas employer ce mot puisque je ne suis pas communautariste au sens anglo-saxon,
mais défend un modèle d'intégration à la française). Je ne nie pas que les
Juifs soient un peuple, mais en France ils forment un peuple parmi les autres
peuples (Bretons, Basques, Corses, etc.), que la France doit précisément
défendre contre le péril que pourrait constituer un peuple et une religion
refusant de s'intégrer, concernant ses éléments les plus virulents (islamistes
pour ne pas les nommer). »
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