Moi : « De quel Bibi parlez-vous
? De celui qui s'exprime plus que de raison ici, ou de de l'autre ? À moins
qu'il ne s'agisse du même ? Ou que l'un soit le clone de l'autre ! C'est d'un
De Gaulle dont la France a besoin, non pas d'une réplique plus ou moins fidèle
de Benjamin Netanyahu.
Tous les ultras-libéraux qui au fond sont des clones ou répliques les uns des autres qui s'expriment à longueur de temps et en meutes cultivées (ce qui leur sert de caution idéologique) et un peu moins civilisées, sur les commentaires de Causeur, pratiquant l'entre-soi et la congratulation réciproque, sont peut-être des traîtres et des peureux congénitaux, qui ne font plus aucune confiance en la France, je veux dire à son âme éternelle, et qui se rangent systématiquement comme des moutons derrière le « grand frère » américain.
Honnêtement je ne vous jetterai pas la pierre, votre comportement est bien compréhensible. Mais il se trouve que tous mes ancêtres furent des résistants ou des prisonniers de guerre en Allemagne. Et à cause de mon attitude fidèle à ma famille, qui n'a jamais trahi la France de De Gaulle, eh bien tout le monde me crache dessus.
Alors que ceux qui avaient des ancêtres collabos se rangent beaucoup plus facilement derrière le « grand frère américain » et adoptent sans difficultés son idéologie libérale délétère pour la planète : car une croissance illimitée dans un monde fini est un oxymoron, ou encore jamais le 1% le plus riche du monde ne s'est autant enrichi, au point que Jeff Bezos avec ses 115 milliards de dollars de capital, possède autant que la richesse produite en un an par un pays comme la Hongrie ou deux pays comme la Bulgarie. Au point aussi que les 500 personnes les plus riches du monde possèdent deux fois le PIB de la France.
Mais que valent la destruction programmée de la planète, et l'accroissement exponentiel des injustices sociales pourtant potentiellement très dangereuses à très court terme, face à l'attitude victimaire dans laquelle se complaisent le libéral et consorts ? Comme si la douleur de toutes les minorités opprimés au cours des millénaires était l'apha et l'oméga de toute vérité, le sens suprême que l'on doit accorder et la vie, et au point aussi que les minorités opprimées s'en retrouvent majoritaires dans le pays, si on y ajoute les femmes. Moi aussi je l'ai déjà dit je viens d'une minorité opprimée et persécutée, mais il y a un moment où l'intérêt général doit primer sur l'intérêt particulier de toutes les petites victimes que nous constituons tous autant que nous sommes, principalement lorsque nous sommes divisés. Non l'Amérique n'est pas si forte, sa force est une illusion qui repose sur l'abêtissement culturel des masses par sa culture de masse, destinée à conditionner plus qu'à élever.
Tout le monde sait très bien, sur ce forum de commentaires de Causeur, que vous êtes des gagnants de la mondialisation, et plutôt des bobos snobs des grands centres urbains, que vous êtes en gros les « sales gosses » d'Élisabeth Lévy à défaut d'être ses enfants fidèles, vous êtes avec Finkielkraut et Elisabeth Lévy, un peu comme les filles du roi Lear, des enfants profondément ingrats et peu reconnaissants.
Une fois encore je ne vous stigmatise pas, je ne vous jette pas la pierre, ce n'est pas de votre faute, et je n'ai rien à dire sur ce forum, car c'est vous leurs enfants légitimes, alors que je ne suis que leur enfant adoptif, ou encore pour le dire comme Nietzsche, le fruit d'une « généalogie fantastique ».
Et tout cela ne choque absolument personne tant que la sécurité d'Israël est assurée, mais pour combien de temps encore ? Dans un tel contexte de guerre civile, y compris jusqu'en Europe ? Spinoza aurait dû vous apprendre que l'on ne peut pas être « un empire dans un empire », que si le monde s'effondre, à commencer par l'Europe, alors même Israël, cette revanche des persécutés de la terre entière sur le monde entier, s'effondrera aussi.
Seulement voilà les gars, le principe de réalité, à savoir que nous vivons sur une planète aux ressources limitées, et aux équilibres environnementaux fragiles, n'est pas conforme avec l'idéologie libérale. D'ailleurs Finkielkraut qui dénonce la marchandisation de tout ce qui est vivant, et Zemmour qui défend bec et ongle, l'âme de la France éternelle, seraient plutôt d'accord avec moi qu'avec le polémiste et consorts.
Par vos commentaires, vous trahissez tous l'âme du journal Causeur, et le message qu'il veut faire passer, qui est un message de rassemblement et d'union, mais surtout de résistance face au péril qui nous menace tous et qui est un péril de dilution dans l'islamisme et le féminisme outrancier (bien que les deux soient à terme strictement incompatibles, comme le remarque fort justement Houellebecq) de ce qui a fait le caractère de la France durant 1500 ans, et non pas de repli chacun dans son particularisme, n'est-ce pas monsieur le polémiste (dilution et délation... ;-)
Enfin bref plus personne ne croit en la France, et le pauvre républicain quand il essaie de la défendre un peu, se retrouve à un contre dix, pourtant j'avais cru comprendre que lui aussi était un libéral... mais son tort est de défendre la France et les Français, ce qui est inadmissible pour une âme bobo victimaire, et qui s'est généralement enrichie derrière le dos des véritables victimes "en chair et en os". »
Tous les ultras-libéraux qui au fond sont des clones ou répliques les uns des autres qui s'expriment à longueur de temps et en meutes cultivées (ce qui leur sert de caution idéologique) et un peu moins civilisées, sur les commentaires de Causeur, pratiquant l'entre-soi et la congratulation réciproque, sont peut-être des traîtres et des peureux congénitaux, qui ne font plus aucune confiance en la France, je veux dire à son âme éternelle, et qui se rangent systématiquement comme des moutons derrière le « grand frère » américain.
Honnêtement je ne vous jetterai pas la pierre, votre comportement est bien compréhensible. Mais il se trouve que tous mes ancêtres furent des résistants ou des prisonniers de guerre en Allemagne. Et à cause de mon attitude fidèle à ma famille, qui n'a jamais trahi la France de De Gaulle, eh bien tout le monde me crache dessus.
Alors que ceux qui avaient des ancêtres collabos se rangent beaucoup plus facilement derrière le « grand frère américain » et adoptent sans difficultés son idéologie libérale délétère pour la planète : car une croissance illimitée dans un monde fini est un oxymoron, ou encore jamais le 1% le plus riche du monde ne s'est autant enrichi, au point que Jeff Bezos avec ses 115 milliards de dollars de capital, possède autant que la richesse produite en un an par un pays comme la Hongrie ou deux pays comme la Bulgarie. Au point aussi que les 500 personnes les plus riches du monde possèdent deux fois le PIB de la France.
Mais que valent la destruction programmée de la planète, et l'accroissement exponentiel des injustices sociales pourtant potentiellement très dangereuses à très court terme, face à l'attitude victimaire dans laquelle se complaisent le libéral et consorts ? Comme si la douleur de toutes les minorités opprimés au cours des millénaires était l'apha et l'oméga de toute vérité, le sens suprême que l'on doit accorder et la vie, et au point aussi que les minorités opprimées s'en retrouvent majoritaires dans le pays, si on y ajoute les femmes. Moi aussi je l'ai déjà dit je viens d'une minorité opprimée et persécutée, mais il y a un moment où l'intérêt général doit primer sur l'intérêt particulier de toutes les petites victimes que nous constituons tous autant que nous sommes, principalement lorsque nous sommes divisés. Non l'Amérique n'est pas si forte, sa force est une illusion qui repose sur l'abêtissement culturel des masses par sa culture de masse, destinée à conditionner plus qu'à élever.
Tout le monde sait très bien, sur ce forum de commentaires de Causeur, que vous êtes des gagnants de la mondialisation, et plutôt des bobos snobs des grands centres urbains, que vous êtes en gros les « sales gosses » d'Élisabeth Lévy à défaut d'être ses enfants fidèles, vous êtes avec Finkielkraut et Elisabeth Lévy, un peu comme les filles du roi Lear, des enfants profondément ingrats et peu reconnaissants.
Une fois encore je ne vous stigmatise pas, je ne vous jette pas la pierre, ce n'est pas de votre faute, et je n'ai rien à dire sur ce forum, car c'est vous leurs enfants légitimes, alors que je ne suis que leur enfant adoptif, ou encore pour le dire comme Nietzsche, le fruit d'une « généalogie fantastique ».
Et tout cela ne choque absolument personne tant que la sécurité d'Israël est assurée, mais pour combien de temps encore ? Dans un tel contexte de guerre civile, y compris jusqu'en Europe ? Spinoza aurait dû vous apprendre que l'on ne peut pas être « un empire dans un empire », que si le monde s'effondre, à commencer par l'Europe, alors même Israël, cette revanche des persécutés de la terre entière sur le monde entier, s'effondrera aussi.
Seulement voilà les gars, le principe de réalité, à savoir que nous vivons sur une planète aux ressources limitées, et aux équilibres environnementaux fragiles, n'est pas conforme avec l'idéologie libérale. D'ailleurs Finkielkraut qui dénonce la marchandisation de tout ce qui est vivant, et Zemmour qui défend bec et ongle, l'âme de la France éternelle, seraient plutôt d'accord avec moi qu'avec le polémiste et consorts.
Par vos commentaires, vous trahissez tous l'âme du journal Causeur, et le message qu'il veut faire passer, qui est un message de rassemblement et d'union, mais surtout de résistance face au péril qui nous menace tous et qui est un péril de dilution dans l'islamisme et le féminisme outrancier (bien que les deux soient à terme strictement incompatibles, comme le remarque fort justement Houellebecq) de ce qui a fait le caractère de la France durant 1500 ans, et non pas de repli chacun dans son particularisme, n'est-ce pas monsieur le polémiste (dilution et délation... ;-)
Enfin bref plus personne ne croit en la France, et le pauvre républicain quand il essaie de la défendre un peu, se retrouve à un contre dix, pourtant j'avais cru comprendre que lui aussi était un libéral... mais son tort est de défendre la France et les Français, ce qui est inadmissible pour une âme bobo victimaire, et qui s'est généralement enrichie derrière le dos des véritables victimes "en chair et en os". »
Le libéral : « Je suis enchanté
d'apprendre que la mondialisation me range dans le camp des gagnants. Je ne
l'aurais pas découvert moi même.
Bon, ce n'est pas tout ça, je
vais devoir payer l'Impôt sur la fortune, et je dois veiller sur mes 9 000 000
000 d'euros placés aux îles Caïman. Je ne voudrais pas être obligé de vendre un
de mes petits châteaux en Touraine. Je vous écris tout ça de Floride au bord d'une
piscine de marbre veiné d'orichalque et remplie de champagne ou s'ébattent de
charmantes jeunes filles vêtue d'un collier d'émeraude. Avant de plonger et de m'ébattre
parmi ces naïades TRES aimables, j'achève de vider ma bouteille de Romanée
Conti à votre santé, vous là bas, les pauvres. J'ai ensuite à conférer avec les
collègues de "Bull and Scones". »
Moi : « Monsieur le libéral, pour
commencer merci de m'avoir répondu, c'est un signe de courtoisie et de civilité
que peu de vos condisciples ont encore sur ce forum et en général dans l'espace
public, où l'ostracisation des fâcheux y est la norme. J'interprète votre
réaction comme une marque de haute civilité, et donc la preuve que la
civilisation n'est pas encore tout à fait morte, dans ce vieux pays qu'est la
France, et qui perd son âme à essayer de se moderniser bien plus vite qu'il
fait l'effort de transmettre l'héritage de son passé glorieux, pour employer
une litote, puisqu'en réalité il y a totalement renoncé, faisant par là même le
lit de l'islamisme et du féminisme le plus outrancier.
J'essaierai de me rendre digne de l'intérêt que vous semblez être le seul à me porter encore, je sais aussi que de votre côté cela doit vous demander un effort énorme, et que vous pensez que peut-être au fond je n'en vaille pas la peine.
Qui sait ? Peut-être que oui, peut-être que non, moi-même j'ai une revanche à prendre sur la société, mais je sais aussi que cela ne vaut pas quitus pour le "n'importe quoi", dont vous semblez presque tous peu ou prou penser que je me rends coupable immodérément, avec une certaine complaisance.
Or ce n'est pas le cas, je ne joue pas la comédie, et plus grave encore, je pense réellement tout ce que je dis, même quand cela s'exprime parfois à travers un esprit de provocation qui peut heurter ceux qui se sentent meurtris dans leur chair par les événements récents et l'esprit génocidaire si répandu au XXème siècle et peut-être même déjà en ce début de XXIème siècle dans certains endroits du globe, et dont notamment le crime le plus singulier et abominable de l'histoire de l'humanité constitue le summum de l'abjection. Au moins sur ce point et pratiquement uniquement sur ce point je suis en accord avec BHL.
Mais je vous répète que selon moi cet événement de par son ampleur inédite et hors norme, a quitté la sphère du particulier pour accéder au rang de l'universel, dont chaque être humain sur la planète doit se sentir redevable et solidaire, non pas seulement pour le crédit qu'on devrait faire aux descendants de ceux qui en furent les victimes, car après tout ils appartiennent à la même espèce que leurs bourreaux (et il n'est pas si rare dans l'histoire de voir les victimes se transformer en bourreaux et inversement). Mais pour la rupture qu'il introduit dans l'histoire de l'humanité, et pour le réveil concernant l'illusion que l'homme a toujours eu de lui-même, avant que des moyens techniques très développés lui permettent de passer à l'acte dans la réalisation de ses fantasmes les plus refoulés, mais qu'il avait sans doute déjà à l'état latent, dès les origines de l'humanité.
L'espèce humaine, et l'on pourrait dire le propre de l'homme, est d'être une espèce génocidaire, contrairement à toutes les autres espèces du règne animal. C'est désormais avec cette vérité là, dégagée de tous ses oripeaux humanistes, culturels et civilisationnels, que l'humanité va devoir vivre dorénavant. Et qui dit sans illusions dit peut être sans art ? Qui a dit que toute poésie était désormais impossible après Auschwitz ?
Dans le temps de l'après coup je me dis que l'espèce néandertalienne a dû faire les frais de cette pulsion génocidaire chez ses cousins sapiens sapiens. Peut-être que l'espèce néandertalienne n'était pas une espèce génocidaire au même titre que les Sapiens, et qu'elle aurait eu beaucoup à nous apprendre si elle avait survécu ? Ou alors peut-être aussi que le fond génocidaire est inscrit au cœur de la vie, y compris de tout le règne animal, qui ne dispose pas des moyens techniques développés pour s'en rendre coupable ?
Pour paraphraser Lars Van Trier, c'est peut-être la nature toute entière qui est la cause du mal, et la vie une malédiction. »
J'essaierai de me rendre digne de l'intérêt que vous semblez être le seul à me porter encore, je sais aussi que de votre côté cela doit vous demander un effort énorme, et que vous pensez que peut-être au fond je n'en vaille pas la peine.
Qui sait ? Peut-être que oui, peut-être que non, moi-même j'ai une revanche à prendre sur la société, mais je sais aussi que cela ne vaut pas quitus pour le "n'importe quoi", dont vous semblez presque tous peu ou prou penser que je me rends coupable immodérément, avec une certaine complaisance.
Or ce n'est pas le cas, je ne joue pas la comédie, et plus grave encore, je pense réellement tout ce que je dis, même quand cela s'exprime parfois à travers un esprit de provocation qui peut heurter ceux qui se sentent meurtris dans leur chair par les événements récents et l'esprit génocidaire si répandu au XXème siècle et peut-être même déjà en ce début de XXIème siècle dans certains endroits du globe, et dont notamment le crime le plus singulier et abominable de l'histoire de l'humanité constitue le summum de l'abjection. Au moins sur ce point et pratiquement uniquement sur ce point je suis en accord avec BHL.
Mais je vous répète que selon moi cet événement de par son ampleur inédite et hors norme, a quitté la sphère du particulier pour accéder au rang de l'universel, dont chaque être humain sur la planète doit se sentir redevable et solidaire, non pas seulement pour le crédit qu'on devrait faire aux descendants de ceux qui en furent les victimes, car après tout ils appartiennent à la même espèce que leurs bourreaux (et il n'est pas si rare dans l'histoire de voir les victimes se transformer en bourreaux et inversement). Mais pour la rupture qu'il introduit dans l'histoire de l'humanité, et pour le réveil concernant l'illusion que l'homme a toujours eu de lui-même, avant que des moyens techniques très développés lui permettent de passer à l'acte dans la réalisation de ses fantasmes les plus refoulés, mais qu'il avait sans doute déjà à l'état latent, dès les origines de l'humanité.
L'espèce humaine, et l'on pourrait dire le propre de l'homme, est d'être une espèce génocidaire, contrairement à toutes les autres espèces du règne animal. C'est désormais avec cette vérité là, dégagée de tous ses oripeaux humanistes, culturels et civilisationnels, que l'humanité va devoir vivre dorénavant. Et qui dit sans illusions dit peut être sans art ? Qui a dit que toute poésie était désormais impossible après Auschwitz ?
Dans le temps de l'après coup je me dis que l'espèce néandertalienne a dû faire les frais de cette pulsion génocidaire chez ses cousins sapiens sapiens. Peut-être que l'espèce néandertalienne n'était pas une espèce génocidaire au même titre que les Sapiens, et qu'elle aurait eu beaucoup à nous apprendre si elle avait survécu ? Ou alors peut-être aussi que le fond génocidaire est inscrit au cœur de la vie, y compris de tout le règne animal, qui ne dispose pas des moyens techniques développés pour s'en rendre coupable ?
Pour paraphraser Lars Van Trier, c'est peut-être la nature toute entière qui est la cause du mal, et la vie une malédiction. »
Le libéral : « Je parlerai sérieusement.
Ma famille a pratiqué le métier militaire. Mon grand père a été soldat 7 ans
dans l'armée russe, mon père soldat sept ans dans l'armée française, un
cousin s'est fait tuer en 44 dans l'armée américaine, un autre a fait son
service militaire dans l'armée polonaise et a certainement été assassiné plus
tard, un autre cousin est rentré de la guerre dans l'armée russe si esquinté
qu'il est mort très vite, ce qui lui a évité d'être assassiné comme tout le
village par les Blancs, un autre cousin a fait la guerre d' Algérie... comme
il n' y avait pas de guerre j'ai dû me contenter de faire mon service en
Allemagne .
Après une vie de travail je suis
écrasé d'impôts, et je vais devoir arrêter vu que ça devient fou. J'ai la perspective
d'une retraite forte modeste, si les caisses ne font pas faillite. Et je
remarque que le travailleur et surtout le travailleur indépendant est écrasé
plus que de raison. Il est vrai que je n'ai pas encore de casier judiciaire et
que je n'ai jamais dealé, je m'en excuse
Le monde étant ce qu'il est, je
suis obligé d' observer ce qui est : notre gouvernement a renoncé à protéger
les citoyens, des activités anti-sociales sont tolérées et pratiqué
ouvertement (trafics, mendicité d'enfants, dégradation des façades par le
tag), l' intelligence et l'instruction régressent, et on retrouve le bouc
émissaire traditionnel, le juif, qui n'est plus un sémite mais un sioniste
ou un hyksos pour africamaat. Ils sont responsables de l'immigration, de l'islamisme, de la guerre en Syrie au Liban et partout, du mariage pour tous, de la
mondialisation, de la traite des noirs, ils martyrisent les Palestiniens (dont
le nombre a triplé en 50 ans du fait de la médecine préventive), et sont
condamnés par l'ONU, les communistes islamistes nazistes, la gauche, les
identitaires, les panafricanistes, les antifascistes, antiracistes, racistes, fascistes, sans oublier MM Enderlin Soral Dieudonné. Le monde juif européen, terminé dans le monde arabe, à l'agonie dans le monde musulman, disparaît d'Europe. Et
un monsieur se réjouit vertueusement de prévoir l'Iran mettre fin à l'état juif,
sans faire du mal à personne bien entendu. Si Israël est liquidé, l'effet sera
probablement le même que la disparition de la Tchécoslovaquie en 1938. La paix
ne s'achète pas, elle doit être défendue.
Je conclus : je n'ai plus d'opinions
politiques, je n'ai pas d'opinions religieuses, et je trouve le monde inquiétant.
Et je ne suis pas content. Et je ne crois pas en la durée de l'UE. »
Moi : « "Après une vie de
travail je suis écrasé d'impôts et je vais devoir arrêter vu que ça devient fou.
J'ai la perspective d'une retraite fort modeste, si les caisses ne font pas faillite.
Et je remarque que le travailleur et surtout le travailleur indépendant est
écrasé plus que de raison."
Je peux comprendre votre
ressentiment envers l'Etat en tant que travailleur indépendant. Mais
personnellement ma thèse est que nous allons dans l'autre sens, vers la baisse
des dépenses publiques et l'encouragement de l'enrichissement des fortunes
personnelles en vue de l'innovation. Selon moi cela ne profitera pas à l'intérêt
général mais à l'intérêt particulier de quelques happy few qui tireront leur
épingle du jeu.
On en voit les prémisses dans le
fait qu'aujourd'hui l'intérêt personnel de quelques individus supplante
totalement l'intérêt général d'une communauté, ensemble des individus composant
la société qui en régime démocratique était représenté par des États qui
servaient l'intérêt général.
Avec le lancement de la "Falcon
Heavy" dans l'espace, ce qui est inquiétant est que ce ne sont même plus
des organisations étatiques qui font la loi en matière spatiale, comme la Nasa
ou Ariane espace en Europe, mais des individus plus ou moins crédibles comme
Elon Musk, que le système libéral a laissé s'enrichir de façon totalement
démesurée.
On risque de retomber dans un
genre de tyrannie qui n'aura alors plus rien à envier aux pires époques de
l'histoire, cela ne manque pas.
On sera, on est déjà, dirigé par
des multinationales menées par des gourous séduisants et séducteurs, mais des
gourous, avec tous les excès que peut comporter la définition d'un tel mot.
Vivons-nous encore en démocratie ? Quid de l'intérêt général ? Quand ce qui
prime en régime libéral-libertaire est l'intérêt particulier d'une poignée
d'individus qui dirigent le monde du travail, au gré de principes de management
de plus en plus aliénants.
Est-ce que la vision que l'on
peut avoir de mai 68, ne dépend pas d'où l'on se situe ? Pour ma part
j'interprète ce mouvement comme une fantastique dilapidation de richesses.
Pour la génération qui l'a vécu
ce fut très jubilatoire et plus encore très jouissif, comme pour un enfant de
détruire le château de cartes qu'il avait mis des heures à bâtir. Une
jubilation très perceptible dans le comportement de beaucoup de baby-boomers,
même aujourd'hui, qui souvent se comportent encore comme des gamins à 70 ans
révolus (refusant d'être coupables, ils se voulaient responsables, alors qu'en
réalité ce sont tous globalement des irresponsables). Tous les possibles
s'ouvraient alors à eux. Mais c'est bien finalement l'option libérale que la
plupart des acteurs de cette époque ont choisi. Et cette « fête » que constitua
mai 68, interminable (cf Philippe Muray), plus encore que ce mouvement
anarchiste, ne peut-elle pas être interprétée par les générations qui suivent,
souvent dans la douleur, comme une fantastique dilapidation de 1500 ans
d'héritage principalement chrétien pour ce qui est de la civilisation
occidentale, tant au niveau matériel, que moral et spirituel. Avec le recul, ne
s'aperçoit-on pas qu'il s'agit d'un fantastique gâchis qui a abouti
effectivement à l'enrichissement exponentiel d'une poignée d'individu dont le
plus riche d'entre eux, Jeff Bezos, avec quand même 115, 7 milliards de dollars
de capital, se définit lui-même comme un libertarien, c'est-à-dire comme un
anarchiste certes capitaliste mais qui milite (la mot militant renvoie à un
imaginaire propre aux contestations étudiantes des années 60/70) pour la
suppression de toute contrainte étatique.
Ce qui est intéressant dans cette
définition qu'un milliardaire donne de lui-même, c'est effectivement le terme anarchiste
que l'on croirait directement issu des mouvements de la jeunesse occidentale en
révolte dans la fin des années 60 et le courant des années 70. Terme anarchiste
donc, qui établit un cousinage entre ce que le libéralisme semble avoir fait de
pire (des situations de management où les travailleurs sont dépossédés de leur
travail, aboutissant à des pathologies de burn-out généralisées), et la
contestation sympa des jeunes chevelus baby-boomers dans ce tournant dans
l'histoire.
Bref je pense que tout est lié,
on ne peut distinguer complètement et les opposer, les courants anarchistes des
courants néolibéraux qui ont émergés de mai 68, les deux ne sont pas distincts,
mais s'enrichissent ou s'appauvrissent mutuellement et globalement (au sens de
la mondialisation économique globale refusant toute contrainte étatique).
De plus, quid des générations
venant après celle fameuse qui a fait mai 68 ? Qui globalement au nom de cette
jouissance et de cette jubilation dans l'action de détruire un héritage, en vue
de la réalisation d'une utopie (ou plutôt d'utopies diverses et variées ayant
finalement générée une utopie globale, celle d'une mondialisation délivrée des
contraintes étatiques), fut ensuite dans l'incapacité pour des raisons
multiples en plus de celles que j'ai évoquées, de transmettre quoique ce soit
aux générations venant après. Ce qui pourrait être un élément d'explication de
la crise actuelle, dans l'incapacité qu'ont de bien vivre, car privées de tout
héritage symbolique et même commun, les générations venant après cette
génération funeste et globalement destructrice.
Bien entendu il ne s'agit que
d'une hypothèse que je généralise dans un souci de démarche philosophique. Si
réellement ce que ma proposition sur la génération des baby-boomers et de celles
qui viennent après s'avérait exact, c'est-à-dire était généralisable, alors ne
pourrait-on pas dire que l'hypothèse est valide ?
Est-ce qu'alors ma proposition ne
prendrait pas la pertinence et la véracité d'un fait établi, alors que
jusqu'ici il ne s'agissait que d'une hypothèse fondée sur un vécu particulier,
une idiosyncrasie ? Car en recoupant une expérience avec d'autres expériences
on arrive à peu près à la même conclusion.
Quel rapport avec le conflit
israélo-palestinien ?
Oui je sais bien le conflit
israélo-palestinien est un imbroglio désespérant, mais il faut bien voir la
cause qui a amené selon moi à une telle situation : les Juifs ne pouvaient pas
continuer à se laisser exterminer, comme ce fut le cas durant la seconde guerre
mondiale, aboutissement de siècles de persécutions, ils ont donc dû reprendre
une terre qui leur avait appartenu 2000 ans auparavant. Certes dans les pays
libéraux par tradition, comme les pays anglo-saxons, notamment les Etats-Unis,
les Juifs ne sont pas persécutés, et ils y sont même puissants. Mais sait-on
jamais, même là bas aux Etats-Unis la situation pourrait évoluer
défavorablement. Donc les Juifs avaient besoin d'une terre pour se rassurer, et
en cas de « coup dur ». Ce qui est regrettable dans la façon dont cela s'est
fait est le sort réservé aux Palestiniens. Pour ma part je suis en réalité
opposé à une logique de colonisation des territoires occupés, et pour un
partage du territoire, équitablement entre Israéliens et Palestiniens, il faudrait
en revenir au plan de partage de 1947 (ou un autre plan de partage équitable),
on n'en prend pas le chemin avec la reconnaissance de Jérusalem par les
États-Unis, comme capitale de l'État d'Israël.
Ce sont toujours des injustices
initiales qui finissent par créer des conflits et donc des guerres, ceci aussi
bien à l'échelle de la famille, qu'à une échelle bien plus vaste, géopolitique. D'autre
part en soutenant aveuglément le « grand frère » américain parce qu'il pense
qu'il y va de sa survie, un réflexe courant du peuple juif dans le monde, mais pas de tous
ses représentants loin de là - puisque les exceptions les plus notables sont
Noam Chomsky, Norman Finkestein et Howard Zinn aux Etats-Unis, notamment, qui
critiquent avec virulence le système libéral qui favorise l'accaparement de
l'ensemble des richesses crées dans le monde par une minuscule poignée
d'individus ce que d'aucuns appellent oligarchie, et qui contribue à bâtir et
débâtir l'échiquier politique dans le monde occidentale au gré de ses caprices et surtout intérêts, et qui se plaignent lorsque le "peuple" ne vote pas
"comme il faut "(Brexit, Trump) -, je pense que le peuple juif fait fausse
route.
En aparté Zeev Sternhell vient
d'ailleurs de souligner très récemment un danger potentiel de dérive, notamment
dans le sort réservé aux statut des Palestiniens, considérés non pas comme des
citoyens mais des résidents du territoires, et donc in fine privés de droits
élémentaires (voir ici).
En comparaison de l'oligarchie occidentale, ce qu'on appelle complaisamment l'oligarchie russe dans le monde occidental pour stigmatiser Poutine (mais pourquoi donc d'ailleurs ?), fait figure d'amateurisme. »
En comparaison de l'oligarchie occidentale, ce qu'on appelle complaisamment l'oligarchie russe dans le monde occidental pour stigmatiser Poutine (mais pourquoi donc d'ailleurs ?), fait figure d'amateurisme. »
Le libéral : « Oui, en effet, les juifs avaient
besoin de se rassurer en cas de coup dur. Les juifs de Pologne, par exemple, se
retrouvaient à 300 000 sur 3 300 000, les autres étaient morts, et on en a
assassiné après la guerre environ 2000. Crainte de coup dur, les autres sont partis.
Dans le monde arabe la minorité juive a été jetée dehors. Les Israéliens
s'entendent promettre l'extermination tous les jours et tout israélien sait
qu'il risque l'assassinat dans la journée qui vient, le risque est faible, mais
ça rend nerveux. Je rappelle qu'en 1968 on avait promis aux juifs israéliens de
les tuer tous et qu'on chantait " égorge égorge ". L'Iran travaille à
se munir de la bombe et a promis d'anéantir Israël. Alors si survient le COUP DUR,
il ne restera personne.
Les Palestiniens ont été mieux
traités que les juifs du monde arabe, ils constituent plus de 20 % des citoyens
israéliens ce qui n'est pas tout à fait le cas en Libye Irak Algérie, ni au Yémen
ou restent 50 juifs qui aux dernières nouvelles étaient menacés de morts par
les rebelles Houthis, on ne les a pas exterminé et leur nombre est passé de 400
000 à 12 millions depuis la fin du 19ème siècle avec un record mondial d'accroissement.
La médecine introduite par les juifs y est peut être pour quelque chose.
Quant aux méfaits du libéralisme ils m'échappent. La spéculation frauduleuse les délits d'initiés l'entente illégale la concussion n'est pas du libéralisme. L'appauvrissement des classes moyennes est peut être du à la logique économique, mais aussi à une politique fiscale délibérée. »
Quant aux méfaits du libéralisme ils m'échappent. La spéculation frauduleuse les délits d'initiés l'entente illégale la concussion n'est pas du libéralisme. L'appauvrissement des classes moyennes est peut être du à la logique économique, mais aussi à une politique fiscale délibérée. »
Moi : « Le principal méfait du libéralisme est dans ses origines et
n'a rien à voir avec les Juifs, en rien ! Il réside dans le fait que l'homme y
est considéré comme un animal commercial et consumériste, ne recherchant dans
la vie que son intérêt propre, tel un Robinson Crusoé isolé qui se construirait
tout seul au sein d'une société d'individus ou une communauté voire un peuple,
alors que toutes les études anthropologiques montre qu'il un animal social qui
a besoin de donner et de recevoir gratuitement de façon désintéressée, bref que
la conception libérale telle que théorisée par Adam Smith constitue une mutilation
de son psychisme (cf Marcel Mauss "La théorie du don").
Mais alors au sujet de la polémique soulevée par Zeev Sternhell. Les Palestiniens sont ils considérés comme des citoyens à part entière ou des "citoyens" de seconde zone, de simples résidents privés de droits ?»
Mais alors au sujet de la polémique soulevée par Zeev Sternhell. Les Palestiniens sont ils considérés comme des citoyens à part entière ou des "citoyens" de seconde zone, de simples résidents privés de droits ?»
Le libéral : « Il est évident que
ce sont des citoyens de seconde zone et que l'égalité des droits est un mensonge.
Mais avoir des droits et vivre dans une société de droits, c'est infiniment
meilleur que de n'avoir pas de droits du tout et de pouvoir être tué quand les
autres sont de mauvaise humeur.
Évoquer le nazisme à ses début,
disons de 1920 à 1937, c'est exagéré. Comme dit l'auteur de l'article, l'Allemagne
n'était pas menacée ni bombardée ni menacée de mort et les chrétiens n'étaient
pas poignardés ou assassinés par des juifs. Il n'y a pas de numerus clausus en Israël ni de lois
discriminatoires, ni de camps de concentration destinés à terroriser le monde. Comparons
ce qui est comparable.
Le libéralisme consiste à laisser librement jouer les lois du marché et de l'ordre et la demande. Il est possible que le système capitaliste libéral aboutisse un jour à une société de milliardaires, un groupe d'employés bien payés totalement soumis aux riches et à une masse de prolétaires misérables. Ce fut à peu près l'état de la société au Haut Moyen âge, avant la seigneurie la chevalerie et la féodalité. C'est ce que prévoyaient Anatole France et Jack London. Mais ce n'est pas encore arrivé, bien que le laminage de la petite bourgeoisie soit un signe inquiétant. Par contre, ce type de société a été reproduit dans le monde communiste. Libéralisme et capitalisme ne sont pas parfaits et si on les applique comme des commandements religieux, ça devient malfaisant. L'expérience a montré que ça fonctionnait mieux que le socialisme et le collectivisme, qui se sont révélés catastrophiques. Mais il est vrai que capitalisme et libéralisme ne s'accordent pas aux instincts humains, qui ne recherchent ni la raison, ni la richesse, ni le bonheur. »
Le libéralisme consiste à laisser librement jouer les lois du marché et de l'ordre et la demande. Il est possible que le système capitaliste libéral aboutisse un jour à une société de milliardaires, un groupe d'employés bien payés totalement soumis aux riches et à une masse de prolétaires misérables. Ce fut à peu près l'état de la société au Haut Moyen âge, avant la seigneurie la chevalerie et la féodalité. C'est ce que prévoyaient Anatole France et Jack London. Mais ce n'est pas encore arrivé, bien que le laminage de la petite bourgeoisie soit un signe inquiétant. Par contre, ce type de société a été reproduit dans le monde communiste. Libéralisme et capitalisme ne sont pas parfaits et si on les applique comme des commandements religieux, ça devient malfaisant. L'expérience a montré que ça fonctionnait mieux que le socialisme et le collectivisme, qui se sont révélés catastrophiques. Mais il est vrai que capitalisme et libéralisme ne s'accordent pas aux instincts humains, qui ne recherchent ni la raison, ni la richesse, ni le bonheur. »
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