vendredi 13 mars 2020

Le grand plongeon ?



« Les blancs détruisent l’Amazonie parce qu’ils ne savent pas rêver. » (Davi Kopenawa)

Le grand plongeon...

Une fois la crise passée, on reprendra les bons réflexes : zéro solidarité, comme après 2008.

On fera la "morale" au peuple, lui demandant des sacrifices pour renflouer les banques, éventuellement avec son épargne, et enrichir exponentiellement les "premiers de cordée" milliardaires, in fine par l'exploitation des travailleurs en son sein, condamnés à devenir de plus en plus pauvres. Tout cela au nom d'un système néolibéral qui depuis 40 ans fait tant de mal à l'humanité et à l'environnement, mais dont les jalons ont été posés il y a 300 ans par Mandeville et Adam Smith.

La "morale" paradoxale dont il s'agit et qui exige désormais le sacrifice du peuple pour l'enrichissement économique d'une infime minorité, c'est celle des plus pervers, des pires d'entre nous, c'est-à-dire des prédateurs et des toxiques. Les premiers penseurs libéraux en soutenant idéologiquement cette classe de prédateurs pour faire vivre l'économie, pensaient enrichir la société en transformant le mal en bien : "vice privé, vertu publique". Ce n’était pas un immoralisme d’inspiration sadienne postulant que le mal est préférable au bien, mais un pharmakon décrétant que le mal a des vertus thérapeutiques sur l’ensemble d’une société, surtout au niveau économique, et qu’il peut faire du bien à la collectivité.

Tout ceci partait d'un bon sentiment : en finir avec la névrose et les guerres que suscitaient les religions avec leur morale dogmatique, source de bien des maladies de l'âme que Mandeville se proposait de soigner tel un psy, 200 ans avant l'invention de la psychanalyse par Freud.

Il faut croire que le remède était peut-être pire que le mal.

Effectivement nous vivons avec l’héritage laissé par la génération des baby-boomers qui a pleinement intégré puis diffusé les valeurs libérales à l’ensemble du monde : la mondialisation, tant économique que touristique ; après être passée par une très courte acmé idéaliste et collectiviste. Avec leur égoïsme, leur individualisme, leur rejet des valeurs traditionnelles, leur liberté sexuelle et pour beaucoup leur pédophilie, les baby-boomers avec leur appétit insatiable de jouissance et leur cynisme, ont détruit l'héritage matériel et même spirituel d’une civilisation, ainsi que la jeunesse de France, d'Europe, et même globalement du monde occidental dans ce qu'elle avait de pur et de désintéressé, et exploité sans vergogne le reste du monde et sa nature tant au niveau des ressources que touristiquement, dont l’Amazonie en voie de disparition alors qu’elle est le poumon du monde. Seul le monde asiatique s’est adapté et pourrait bien en ressortir vainqueur.

Même en France, il n’y a pas si longtemps, il existait des peuples magnifiques, riches d’un savoir complexe, d’une langue, et d’une expérience qui leur ont permis d’élaborer une culture, un ensemble de rites et de savoir-faire opérants. C’est cette pluralité source d’inspiration de bien des grands auteurs, notamment Victor Hugo, aujourd’hui disparue, en 230 ans de processus républicain et en 40 ans de néolibéralisme forcené, qui faisait la richesse de la nation et de sa culture et que l’on voudrait aujourd’hui remplacer par un métissage forcé de la population.

Le virus c'est nous avec notre libéral-libertarisme qui est un individualisme égoïste d’inspiration largement freudienne et libertaire, stérile sans aucun héritage possible, tant au niveau matériel que des valeurs. Mais alors que la génération des baby-boomers semble avoir eu le choix et a choisi le vice en vieillissant alors qu'elle était globalement idéaliste dans sa jeunesse, nous n'avons plus d'autre choix que de faire se pérenniser un système mortifère, avec en toile de fond un effondrement généralisé du système que tous redoutent intuitivement et que personnellement je souhaite, bien évidemment en espérant une apocalypse salvatrice !

Greta Thunberg, jeune fille autiste et touchante, mais qui semble être la tête de Turc préférée des lecteurs de Causeur qui n'ont globalement aucun esprit de compassion et beaucoup de cynisme ! Le système rend heureux surtout les imbéciles, d'où l'expression d'imbécile heureux ! Tous ceux qui expriment encore une pseudo "joie de vivre", sont des hypocrites et des simulateurs cyniques qui profitent du système reposant sur la marchandisation généralisée du monde ; bref ce sont des prostituées sensibles à leur seule image, tout comme le sont mon propre père et ma propre mère, qui me refusent même le droit de m'exprimer sur un blog où je ne fais que livrer mon ressenti avec le plus de sincérité possible.

Le système s'en remettra sans doute, mais elle fera payer comme d'habitude aux classes moyennes et aux plus pauvres les pots cassés, et ils seront bien cassés cette fois-ci, alors l'addition sera très lourde. Mais certains milliardaires vont s'enrichir avec le commerce en ligne, comme Amazon, et profiter de la crise. Comme en 2008, cette crise permettra des "restructurations", en réalité une purge, qui une fois de plus ne profitera qu'aux très riches qui sont décisionnaires et manipulent le vote des électeurs et les gouvernements.

Je déteste être manipulé, et encore moins par des pervers narcissiques destructeurs, comme le sont tant de nos contemporains insignifiants (comme Macron ou mon père) et surtout la caste des milliardaires qui fait la pluie et le beau temps en matière économique, donc politique, désormais soumise à l'économie. Et je ne crois pas à la réalité de la théorie du ruissellement. Cerise sur le gâteau : notre époque est totalement stérile d'un point de vue spirituel et artistique, l'art contemporain (dont mon demi-frère est le fidèle représentant stérile et vain pour avoir le statut "envié" d'artiste, et est sans doute attaché à sa seule image comme son prore père) c'est de la daube ! Les classes moyennes des pays occidentaux voient leur niveau de vie fondre depuis les années 70.
Je ne crois qu'aux logiques de solidarité et de coopération entre les Hommes, pas aux logiques de sélection et de compétition mortifères qui reposent sur l'individualisme et l'égoïsme. "L'Homme par qui le désert croît" disait Nietzsche.











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