Mon idiotie n’est peut-être pas trop contaminante,
mais nous sommes tous contaminés par une idéologie mortifère. Nous le voyons
aujourd’hui avec force à travers l’épidémie du coronavirus qui s’est
mondialisée. Le virus c'est l'Homme, ce que met en évidence la mondialisation ce
sont les aspects les plus néfastes de l'espèce et de son idéologie mortifère
que constitue le libéralisme.
"Une vie normale, digne de l'être humain"
ça n'a jamais existé. "Revenir dans un monde juste, honnête et
humain", si cela avait existé on ne l'aurait jamais quitté. Il y a juste
eu après la catastrophe de la seconde guerre mondiale, une période de
reconstruction et de redistribution, puis d'abondance et d'État providence qui
a duré environ 40 ans. Puis le libéralisme est revenu à sa vraie nature
originelle, d'individualisme, d'égoïsme et d'indifférence, pervertissant la
nature humaine dans ce qu'elle peut avoir de positif. Il faudrait sans doute un
effondrement - le coronavirus sera-t-il suffisant ? pour qu'à nouveau les
Hommes se serrent les coudes pour reconstruire ensemble dans l'esprit de
solidarité qui a prévalu de 1945 à 1983 environ.
Mais malheureusement l'effondrement risque de
produire l'effet inverse, un retour brutal dans nos vies si confinées et protégées,
de la barbarie faisant fi de toute logique sociale et de solidarité.
Cependant il me semble que le système libéral est
fondé sur de mauvaises bases. Il y a une tentative de Dany-Robert Dufour de
remonter à ses origines mandeviliennes, pour montrer qu'on sort avec le
libéralisme d'une anthropologie fondée sur les valeurs de la religion, qui
conduit à la névrose collective (névrose sociale que critique Freud), pour
rentrer dans une anthropologie fondée sur l'égoïsme et l'indifférence, qui
conduit à la perversion collective. C'est ce qu'il appelle la cité perverse :
nous sommes en plein dedans avec sa pornographie outrancière et son sadisme
inhérent. Je crois que le système libéral est entré depuis quelques années dans
un mode entropique, où globalement les désordres augmentent et où l'ordre
s'affaiblit. Je ne lui vois pas un très long avenir, et malheureusement je ne
lui vois pas non plus d'alternative idéologiquement crédible, hormis accepter
et consentir à un effondrement progressif qui se ferait sous la forme d'une
décroissance, puisque la planète ne pourra supporter bien longtemps le fardeau
que constitue pour elle une humanité déchaînée, fonctionnant constamment à
plein régime sur le mode de la compétition et de la prédation.
On peut aussi convoquer la critique du matérialisme...
1945-1983 : période de luttes fructueuses pour le peuple. Aujourd'hui le peuple de France est bafoué et perd peu à peu tous ses droits. Il vit sous la chape de plomb d'une intelligentsia bobo parisienne, globalement libérale-libertaire et héritière des combats de Mai 68, qui ne le représente absolument pas. Cette l'intelligentsia bobo voudrait bien que l'ordre règne malgré tous ses désordres intimes, elle voudrait faire se prolonger la névrose au sein du peuple pour qu'il travaille bien sagement sans moufter, pratiquement en esclavage, privé peu à peu de tous ses droits sociaux, alors qu'elle, jouit de façon perverse et désordonnée du réel. Mais l'ordre ou le désordre libéral-libertaire fait de moins en moins illusion et se fissure de partout.
Disons qu'on allait vers le mieux, depuis 1983 on va à nouveau vers le pire.
On peut aussi convoquer la critique du matérialisme...
1945-1983 : période de luttes fructueuses pour le peuple. Aujourd'hui le peuple de France est bafoué et perd peu à peu tous ses droits. Il vit sous la chape de plomb d'une intelligentsia bobo parisienne, globalement libérale-libertaire et héritière des combats de Mai 68, qui ne le représente absolument pas. Cette l'intelligentsia bobo voudrait bien que l'ordre règne malgré tous ses désordres intimes, elle voudrait faire se prolonger la névrose au sein du peuple pour qu'il travaille bien sagement sans moufter, pratiquement en esclavage, privé peu à peu de tous ses droits sociaux, alors qu'elle, jouit de façon perverse et désordonnée du réel. Mais l'ordre ou le désordre libéral-libertaire fait de moins en moins illusion et se fissure de partout.
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