dimanche 13 décembre 2015

La désacralisation de la vie

C'est bien dommage Emmanuel que tu ne te laisse pas convaincre par ce qui représente le bon sens même, bascule de l'autre côté de la force, qui peut aujourd'hui sembler le côté obscur, mais qui demain à l'échelle d'une génération, sera l'avenir. Abandonne ton combat qui te mènera à une voie de garage, déchire ta carte d'adhérent au PS, et rejoins des hommes comme Zemmour ou moi, que l'on qualifie de "réactionnaire", mais qui sont au fond bien plus stigmatisés par l'establishment et résistants à un système injuste et laid que véritablement réactionnaires, rejoins nous avant qu'il ne soit trop tard. Pour ce qui est de la fameuse "affaire du planning familial" en PACA et qui va sans doute l'empêcher et tout le FN avec elle, de gagner cette élection, Marion Maréchal Le Pen a le mérite d'ouvrir un débat sain ; bien sûr que la contraception et l'avortement ne sont des choses à prendre à la légère, même Pasolini je crois était contre l'avortement et la désacralisation absolue de la vie humaine, décrétée et imposée en réalité par nos sociétés mercantiles pour qui les êtres humains ne sont que de la main d'œuvre corvéable à merci, guère plus que de la marchandise, manipulable par le biais de la culture mondialisée d'inspiration libérale et notamment anglo-saxonne, mais pas seulement. Non un être humain c'est une culture, c'est une histoire des traditions, dès sa conception et non pas seulement à partir de sa naissance, c'est plus que de la simple marchandise, un jouet d'abord pour combler le narcissisme de ses parents et ensuite produit chosifié, calibré, qui doit se vendre, se prostituer sur le marché du travail ; non seulement il y a beaucoup trop de chômeurs, mais la plupart de ceux qui travaillent le font dans des conditions effroyables, c'est "l'horreur économique". Ce que tu nies puisque tu as effectivement un statut de petit bourgeois privilégié en étant prof de philo, protégé de la violence de l'économie libérale, et sectaire pour couronner le tout.
C'est trop facile de dire "La France est malade" de but en blanc, est-elle malade parce que les Français ne votent pas comme tu souhaiterais qu'ils votent, ou les causes et les effets sont-ils plus profonds ? Il faudrait ne pas se contenter comme tu le fais sur ce blog, de tenir un discours béni oui-oui sur le comportement et les actions de Valls, Macron et consorts, mais tenir un discours constructif sur les causes et les effets de cette maladie, comme le font de façon pertinente ces penseurs que l'on range du côté de la réaction et sévèrement critiqués par le censeur Laurent Joffrin ; Zemmour, Finkielkraut, Debray, Onfray et d'autres... On attend d'un prof de philo qu'ils soit à la fois plus critique, même vis-à-vis de ses affinités électorales et plus pertinent. A quand la grande critique d'Emmanuel K... Mousset?
Moi je n'ai aucune fidélité à avoir pour l'époque mitterrandienne, ni gratitude, ni reconnaissance ; cette époque m'a apporté des relations avec mon entourage, déséquilibrées, la drogue... Le tournant libéral de 1983, la grande trahison de la gauche, je l'ai vu dans le comportement de mon entourage proche, et tout d'un coup leur cupidité sans complexe, leur absence de scrupules fidèle reflet de cette époque ; aujourd'hui je prends une revanche sur cette époque de merde. Oui j'ai voté. Ceci dit c'est peut-être une victoire à la Pyrrhus, j'en ai conscience.

Il ne s'agit pas seulement de turpitudes de jeunesse, c'est plus profond que ça. C'était une décision politique, qui par vases communicants allait jusque dans l'enseignement, la décision politique de mépriser la jeunesse blanche, chrétienne et petite bourgeoise ; il n'y avait qu'un seul moyen d'échapper à ce mépris, tomber dans la surenchère antiraciste, contre soi-même, contre la solidarité nationale et patriotique : le "sida mental" ! Ou alors être parmi les vrais bourgeois des écoles privées, protégés de ce mépris, et qui aujourd'hui et surtout demain vont prendre leur revanche. Je les trouve mieux élevés et moins méprisants que les "élites" sos racismantes, miterrandiennes ; donc quelque part, je souhaite un peu leur victoire.

2 commentaires:

  1. T'en a pas marre de dépenser autant d'énergie pour une pensée aussi creuse ?

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  2. Désolé Erwan, la fidélité a pour moi un sens, pas pour toi. Tu la dénigres, en la faisant passer pour du conformisme. Libre à toi d'être infidèle et protestataire. En ce sens-là, tu es le fidèle reflet de notre époque. Es-tu au moins allé voter, ami ?

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