Plus on monte dans la hiérarchie,
plus il y a de la perversion effectivement, la naïveté et la décence sont le
propre des classes populaires.
Lui : « Quelle folle énergie tu
dépenses en vain ! »
Moi : « Et comment voudrais-tu
que je la dépense ? En faisant l'apologie des droits de l'Homme, de la solidarité
avec les migrants et du féminisme ? Tout en me foutant bien sûr des inégalités
sociales qui se creusent, donc de l'injustice intrinsèque de la société ? »
Lui : « Promenade, soirée entre
amis, concerts, cuisine, y'a plein de moyens ! »
Moi : « Tu pointes le doigt sur le
cœur du problème effectivement ; le gaspillage de l'énergie. Comment notre
société en gaspillant son énergie à la recherche du plaisir hédoniste se
suicide en réalité elle-même ? Une société ne peut pas fonctionner sur ce mode
là, et un jour ou l'autre on s'en rendra compte, hélas sans doute tragiquement.
Toute société se construit sur un
gaspillage d'énergie que l'on appelle sa part
maudite. Hélas le mode de fonctionnement libéral-libertaire ou l'hédonisme
sociétal, ne la rend pas viable effectivement. D'autant plus que derrière cette
apparence d'hédonisme sociétal bon enfant, se cache une quête rapace du profit,
qui est la toile de fond libérale qui fait tenir en réalité tout l'édifice
social, et qui se fout des origines des protagonistes.
Ainsi il n'y a plus
d'appartenance culturelle pour personne, les habitants des pays sont
interchangeables pourvu qu'ils soient rentables. Tout le reste, l'idéologie
sociétale que l'on nomme antiracisme, féminisme, droits de l'Homme divers et
variés ou que sais-je encore ! qui justifie une telle déculturation, n'est
qu'une excuse, une justification pour légitimer l'avidité d'une poignée
d'individus sur Terre, dont le plus emblématique est Jeff B. !
C'est l'avidité et non
l'hédonisme ni même la liberté ou les droits de l'Homme, qui en réalité fait tenir tout l'édifice social désormais en voie de
mondialisation avec des « ratés » populistes, plutôt nationalistes que
gauchistes.
Cependant un tel soubassement, en plus du fait qu'il est amoral voire
immoral, puisqu'il fait passer bien souvent la quête du profit avant toute autre considération, voire avant l'interdit
du meurtre, visible à travers toute une mythologie hollywoodienne, fait
désormais courir un risque de pérennité écologique à la planète, de pérennité tout court pour l'espèce humaine et sa survie sur le globe. »
Lui : « L'hédonisme ou plutôt
l'eudémonisme est bien la doctrine que devrait adopter l'humanité dans son
ensemble. »
Moi : « Tiens pour une fois je ne
vais pas chercher sur Google
l'explication de ce terme, j'aimerais que tu me dises ce que tu entends par là,
toi qui semble à l'avant garde « alternative » de la pensée militante. Si
vraiment tu crois une seule seconde à ce que tu avances. »
Lui : « Je ne crois en rien. L'eudémonisme
est la recherche du bonheur plus que du plaisir. »
Moi : « C'est un truc de vieux le
bonheur ou d'impuissant, le plaisir c'est une valeur sûre, alors que le bonheur
concrètement, il arrive quand on ne l'attend pas et il nous échappe toujours
lorsqu'on le poursuit. Ou alors c'est une image que tu fais miroiter aux autres
pour les séduire, mais je ne crois pas du tout à la réalité d'une telle émotion
dans la continuité chez toi, ni chez moi d'ailleurs, pour qu'un tel sentiment
parvienne à s'établir il faut une société avec des principes stables, tout le
contraire de la nôtre qui repose sur le darwinisme social, la sauvagerie la
plus crue derrière un tout petit verni ridicule de civilisation en guise
d'espoir !
Des micro-sociétés avec des
principes (ou absence de principes) plutôt anarchistes et accédant au bonheur, je n'y crois pas du tout.
D'ailleurs tout risque de partir en déconfiture beaucoup plus vite qu'on ne le
croit. Pour que des sentiments pérennes voient le jour, comme l'amour, l'amitié
ou le bonheur, il faut des sociétés stables, sinon c'est de la lutte pour la
vie, avec éventuellement un attachement sentimental pour sa compagne et ses enfants,
ainsi que pour quelques « fidèles ».
Nous entrons dans des temps
obscurs, Les invasions barbares,
suivies de l'Âge des ténèbres pour
reprendre des titres de films de Denis Arcand, auteur aussi de Jésus de Montréal.
De plus on ne peut pas estimer le
bonheur d'autrui, c'est une notion trop abstraite et subjective, alors que la jouissance
est quantifiable, et faire l'objet du désir mimétique donc de la jalousie, qui
poussée à ses extrémités peut s'avérer meurtrière. »
Lui : « Blablabla, tu ne te
fatigue jamais ? Seul le progressisme sauvera l'humanité, les gros fachos
réactionnaires le mène à sa perte, nous en prenons d'ailleurs le chemin. Je te
mets dans le même sac que les salafistes, vous vous valez ! »
Moi : « Il n'y a pas de progrès
de la conscience c'est une illusion, mais il y a effectivement obligation de
mouvement, que jusqu'à il y a peu on appelait Histoire, mais la vision
manichéenne du progressisme se veut aussi anhistorique, la fameuse fin de
l'Histoire des optimistes progressistes. »
Lui : « Arrête de chier par la
bouche, l'odeur est insupportable. »
Moi : « Les salafistes sont du
même bois que les progressistes de la fin de l'Histoire, ils sont manichéens. Ils
font du mouvement historique dont ils nient la composante historique, un combat
du Bien contre le Mal. Les progressistes de gauche ont globalement une vision
plus religieuse que factuelle et historique des choses. »
Lui : « Putain mais drogue toi tu
diras moins de conneries ! »
Moi : « Les progressistes
transhumanistes avec la singularité sont convaincus que la Fin de l'Histoire est proche
avec l'avènement de l'IA, et donc du Bonheur réalisé pour tous sur Terre, rien
de nouveau sous le soleil
L'illusion est de croire que la
richesse réside dans la technologie, alors qu'elle réside en l'Homme, cette
illusion risque d'être fatale et funeste et la technologie nous apportera la
destruction et le chaos.
La religion catholique n'était
pas manichéenne, elle accordait une place au doute.
Alors que les progressistes
manichéens ne doutent pas, ils sont dans le camp du Bien, et leurs adversaires
sont leurs ennemis, à l'image du président Macron qui judiciarise ses relations avec ses adversaire, comme un air du temps, et voudrait en faire psychiatriser d'autres. Tu es un micro Macron ? »
Lui : « Et toi un méga connard, à
part la coupe de cheveux t'es notre Trump français en somme...
T'es pas tout à fait normal mais normal
quand même, plus dangereux pour toi même que pour les autres mais un sacré
boulet quand même.
Putain quand je pense que je paie
pour tes arrêts maladie, vivement le suicide assisté qu'on en finisse..
Ah, je t'ai noyé dans ta fange.
Tiens, rien que pour te faire
chier, toi et tes pairs, je mate Victor Hugo.Un génial progressiste. Cites moi
un génie réactionnaire pour voir.
Et pitié pas tes merdes de
Zemmour et de Finkielkraut, sur le génie, y'a consensus. »
Moi : « Aujourd'hui la morale
dominante est progressiste et surtout de bien-pensance au détriment du
réalisme, or il se pourrait bien que le réel ait finalement raison de notre
morale contemporaine ! »
Lui : « Le réel n'existe pas
heureusement car je détesterai vivre dans le tien. Pilule bleue.
Sans ancune naïveté sur la nature
humaine, l'état du monde et les risques systémiques. Patate ! »
Moi : « Cioran et Joseph de
Maistre sont des génies réacs, Schopenhauer aussi, est surtout un pessimiste qui
n'a guère foi dans le progrès. »
Lui : « 2,3 intellectuels qui
n'ont rien révolutionné. »
Moi : « Le réel est subjectif, il
appartient à la singularité de chacun, il est idiotie, idiome, idiosyncrasie.
C'est bien le monde commun, ce qui nous relie donc la religion étymologiquement,
ce qu'il en reste la chose publique donc la République, qui
constitue le dernier mythe dérisoire nous rattachant encore à quelque chose. »
Lui : « Blablabla, tu joues bien
avec les mots en vain sans fin. »
Moi : « Il y a aussi le réel
objectif sur lequel peuvent s'accorder les scientifiques, les ingénieurs, les
techniciens, non ? »
Lui : « Le seul, le réel mesurable.
Le reste n'est que supputations et illusions. Manipulations. »
Moi : « Une chose est sûre selon
moi, Sartre postulait la totale liberté et la possibilité de se déterminer
selon ses choix, je postule la totale aliénation de l'espèce humaine, qui ne
choisit rien, sinon il n'y aurait pas de malheur sur Terre. Or le malheur est
la réalité, la tristesse la seule promesse que la vie tient toujours, et le
bonheur, l'amour et l'amitié, des illusions hormonales souvent liées au jeune âge.
Le réel mesurable fruit de
l'humanisme qui postule que l'homme est la mesure de toute chose, l'homme
retranché dans son ego pense que sa
volonté a vocation à changer le monde, alors qu'en réalité elle débouche sur le
nihilisme. Je pense que nous allons vers le pire effectivement, un peu plus chaque
jour, qu'en penses-tu, n'ai-je pas raison ?
La science peut aussi être
instrumentalisable et manipulatrice, car tous les hommes ne sont pas égaux
devant elle.
Il n'y a qu'une seule chose
valable au fond pour l'homme de sexe masculin, c'est le pouvoir et le prestige
qu'il confère aux yeux de la gent féminine, tous les rapports humains sont
déterminés par ce fait là. On ne peut rien au fait que les femmes recherchent
chez l'homme la sécurité d'une bonne situation sociale, et ont généralement
besoin de se sentir rassurées pour jouir, alors que les hommes recherchent plus
chez la femme, la beauté que le rang social.
Il n'y a qu'une seule chose qui
compte pour un individu quel que soit son sexe, c'est la réussite, d'une façon
ou d'une autre, se réaliser soi-même, et cela passe le plus souvent par le
pouvoir plutôt que la sagesse, et la puissance démesurée que cela donne sur les
autres.
Si l'homme pouvait complètement
se passer de ses pairs alors il serait pleinement heureux, car comme le dit si
bien Sartre, « l'enfer c'est les autres ».
Et malheureusement dans les
relations humaines on retombe toujours dans la quête du pouvoir, la volonté de
puissance ou de domination, le caprice... Tous nos efforts se résument à ça : la
quête de la reconnaissance sociale.
Comme l'homme est un animal
social, difficile de se réaliser dans l'autarcie.
Mon anormalité manifeste est due
à une anomalie de croissance créée par un traumatisme relationnel au père, et
non le fruit d'une anomalie génétique. Génétiquement j'étais quasi parfait, je
n'aurais pas été myope ni eu des cheveux blancs précocement sans cette anomalie
de croissance liée à un choc affectif difficilement supportable pour un enfant
en très bas âge, mon père non seulement a désiré ma mort, mais il est passé à l'acte,
seule une poignée de gens peuvent comprendre, si ils l'ont vécu, Pasolini l'avait
vécu, cela se ressent dans son film
Œdipe Roi. Voilà le secret de mon
anormalité :
un père infanticide.
Or dans la mythologie, le destin
du père infanticide Laïos, est précisément et paradoxalement, d'être tué par
son fils et en même temps d'en être par lui, rendu cocu, c'est donc très
contre-productif pour un père d'être infanticide, et le passage à l'acte. »
Lui : « Tu m'as tellement fatigué
que je vais dormir... »
Moi : « Bon, c'est trop facile
pour toi, dans la posture pseudo vertueuse de la bien-pensance de gauche, alors
qu'au fond tous tes instincts profonds te poussent à strictement le contraire.
Tu es totalement brimé par ton Surmoi de gôche, tu ne laisses parler tes pulsions, qui
sont très fortes, qu'à travers ton comportement destructeur. Telle est l'aporie
du progressisme ! »
Lui : « À part moi t'as d'autres
os à ronger ? »
Moi : « Heureusement pour toi, en
t'affirmant l'auxiliaire actif de la bien-pensance, tu peut diriger tes
pulsions destructrices contre les autres, les déviants (de droite attachés aux
traditions archaïques... plus encore que contre d'éventuels salafistes !),
plutôt que de les retourner bêtement contre toi-même. C'est un signe
d'intelligence et d'adaptation, réjouis toi ! »
Lui : « Et le surmoi sert bien à
contenir ses pulsions non ? Les gens de droite en sont finalement plus ou moins
dépourvus puisque c'est la loi de la jungle leur modèle. »
Moi : « C'est parce que tu ne
vois pas le lien entre libéralisme politique qui est plutôt de gauche avec les
droits de l'Homme, le féminisme, l'antiracisme etc... et le libéralisme
économique qui est plutôt de droite avec le culte de l'avidité et du profit. En
réalité les deux sont totalement liés, c'est pour cela qu'on sort peu à peu de
la classique bipolarité droite/gauche, parce que les gens commencent à sentir
par instinct que cela revient pratiquement au même. Seul un socialisme plaçant
la décence commune au cœur de son projet de société permettrait d'en sortir (Common decency, George Orwell).
Malheureusement on voit bien dans
la réalité que les peuples par instinct pensent s'en sortir par le national
populisme, donc la colère ; plutôt que par l'organisation du partage des
richesses, donc la raison. »
Lui : « Je ne vois pas le lien
car il n'existe pas. À part dans ta tronche de cake... »
Moi : « Il existe effectivement,
le libéralisme politique à outrance, la quête toujours renouvelée de nouveaux droits de
l'Homme inédits, a partie liée avec le libéralisme économique, et ça nos
décideurs économiques l'ont bien senti, qui encouragent cette quête libérale de
droits nouveaux, qui ne mange pas de pain, et ne remet aucunement en question
leur quête du profit. Ils font de l'extrême gauche leur idiot utile, favorisant
l'accueil des migrants, le no border,
l'abolition des frontières, qui en réalité sert leurs intérêts de profit. Il
n'y a que les idiots effectivement pour ne pas voir le lien qui saute aux yeux !
L'extrême gauche pour eux, plus
hédoniste et consumériste que véritablement organisée, est bien moins
dangereuse que le communisme, mais ils se méfient des composantes communistes
résiduelles propres à l'extrême gauche, sinon Macron ne craindrait pas Mélenchon
! Or l'attaque judiciaire violente à l'encontre de ce dernier, semble prouver
que le pouvoir le craint peut-être plus encore que l'extrême droite et sa leadeuse Marine Lepen, dont le président
est parvenu très facilement à bout au terme d'un débat où il n'y a pas eu photo, et d'une campagne de l'entre deux tours orientée et manipulatrice. Sans
doute le président espère-t-il pouvoir refaire facilement le même coup en 2022,
alors que Mélenchon s’avérerait un adversaire bien plus coriace.
Entre les partisans du no border et les partisans libéraux de
la libre circulation des biens et des personnes à travers le monde, la seule
différence est dans l'écart abyssal de moyens, les partisans du no border d'extrême
gauche, sont dans la perpétuelle agitation et agressivité et sont
généralement misérables, alors que les partisans libéraux de la libre
circulation sont richissimes, calmes et maîtres de leurs nerfs, c'est une grosse
différence effectivement. Mais ce qui compte c'est l'accord sur le plan des
idées, les partisans du no border
sont les idiots utiles, les alliés objectifs des libéraux richissimes, contre ce
qui reste du communisme ou encore les nationaux populistes. »
Lui : « Aucun lien entre droits
de l'homme et libéralisme économique non, si ce n'est le recul des premiers
sous pression du second. »
Moi : « Attali est un critique avisé
de Marx, et il voit bien que certaines thèses du vieux barbu vont dans le sens
de la mondialisation économique, avec son idée de « prolétaires de tous les
pays unissez-vous ! ». En réalité ce sont désormais les bourgeoisies déterritorialisées,
donc plutôt progressistes de gauche que traditionnelles et patriarcales de
droite, de tous les pays qui s'unissent contre les peuples.
La revendication libérale des
droits de l'homme n'a rien à voir avec la justice sociale et la justice tout
court, il n'y a qu'à voir la posture d'un BHL.
L'extrême gauche a fait
totalement passer au second plan sa revendication de justice sociale au profit
d'un discours sur les droits de l'homme et l'abolition des frontières, qui
arrange bien le patronat. »
Lui : « Il n'y a qu'un esprit pervers
comme le tien pour faire distinction entre droits de l'homme et justice sociale
puisque cette dernière est censé mettre en œuvre les droits de l'homme
justement. »
Moi : « Ce n'est pas un idéal de justice
social qui aujourd'hui met en oeuvre les droits de l'homme, mais tout le
contraire, sur toile de fond d'avidité et de quête rapace du gain. Tu es
manipulé, et le propre d'un bon conditionnement et d'une bonne manipulation est
que l'on en a pas conscience. Tu es ce qu'on appelle un bon client !
Un bon client du système, ah ah
ah !! Je ris de ta naïveté intrinsèque... »
Lui : « T'es un gros connard qui voit le complot partout et qui en plus se
croit au dessus de la mêlé, pauvre type. Je suis « Droitdel'Hommiste » et fier de
l'être, tu serais un petit serf breton sans les droits de l'homme et du
citoyen, patate ! »
Moi : « Il n'y a qu'une seule
règle, le reste c'est de l'amusement pour épater le gogo, c'est « touche pas au
grisbi ! »
Lui : « Une petite merde
insignifiante taillable et corvéable. Crache dans la soupe avec tes amis réacs,
petite merde ! »
Moi : « Mais plus haut dans le
fil tu faisais référence à la « pilule bleue », référence à Matrix ? Choisir la
pilule bleue c'est choisir le réel ou la réalité derrière le réel ? »
Lui : « La rouge pour le vrai
réel, je me suis planté. »
Moi : « Tu as vraiment le
sentiment d'être si bien traité que ça par le système et tu n'éprouves aucune
empathie pour tes pairs qui font de plus en plus le choix d'un vote national
populiste ? Tu n'essaies pas de comprendre un tel choix, parce que globalement tu t’accommodes finalement bon gré mal gré du système dans son ensemble malgré ses défauts ? »
Lui : « Absolument pas, ce sont
la peste et le choléra, rien n'excuse le vote RN à part la bêtise crasse et la
méchanceté. La méchanceté est moins dangereuse chez un crétin que chez un jeune
loup de la Silicon
Valley, je te le concède. »
Moi : « Personnellement je
comprends le populisme et le rejet des élites bobos, car c'est gravé dans mon
histoire intime, mais tu ne veux pas faire l'effort de comprendre l'Autre.
Qu'importe ! Je préférerais un courant populiste mais utopiste dans une lignée
anarchiste et de gauche que le mouvement national populiste qui est
effectivement une expression de la bêtise. Cependant difficile de s'opposer au
mouvement, s'en dissocier c'est faire preuve de conservatisme, ce que sont devenues
les élites de gauche qui se proclament encore paradoxalement et à tort,
progressistes, alors qu'elle sont devenues profondément corrompue, moisies et conservatrices. »
Lui : « Là tu parles des élites
en général. »
Moi : « Plus on monte dans la
hiérarchie, plus il y a de la perversion effectivement, la naïveté et la
décence sont le propre des classes populaires. Souvent les élites ont commencé
leur carrière avec des idéaux de décence, utopistes et populaires ; mais en
montant les échelons, par réalisme, on est peut-être obligé de devenir pervers
pour tenir sa place, ou par ennui.
On devient inutile alors il faut bien s'occuper d'une manière ou d'une autre avec tout l'argent que l'on touche en récompense de sa vanité, car : « la hiérarchie c'est comme les étagères, plus c'est haut moins ça sert. »
Je n'en sais rien, je ne peux pas l'éprouver, car je n'ai pas l'insigne privilège et
la chance de faire partie de l'élite ; mais au spectacle de l'élite, j'ai
effectivement assisté à ce genre de processus, notamment chez
ma génitrice et
ses ami(e)s... »