lundi 25 septembre 2017

La bourgeoisie ne s'est jamais déterminée par rapport au bien et au mal


De 1789 jusqu'à Waterloo, le peuple a fait la sale besogne durant la Terreur, puis il s'est fait massacrer, envoûté qu'il fut par le génial stratège, chargé de répandre l'idéologie bourgeoise à travers l'Europe, cela n'eut pour seul effet à long terme que de réveiller les velléités de l'Allemagne. Sur le plan militaire jusqu'à 1945, sur le plan économique au moins jusqu'à maintenant.
A cela s'est ajouté le réveil de la Russie, et les millions de morts engendrés par la volonté de rattraper d'un seul coup tout son retard économique. Sacrifice de la population au service de cette cause, un peu en vain d'ailleurs, mais pas totalement !
Les décisions de massacrer la noblesse, le clergé, les Vendéens et les Chouans, ainsi que de décapiter le roi furent prises par la bourgeoisie. Le bras armé de la bourgeoisie fut le peuple, illettré et inculte. Le peuple à cette époque était incapable de "penser", il était entièrement manipulé par la bourgeoisie. Mais le peuple est-il davantage capable de "penser" de nos jours ? Le "peuple" aujourd'hui s'est embourgeoisé, mais il n'a pas conscience de ce qui le distingue de la véritable bourgeoisie, qui elle est véritablement active et virulente, alors que le "peuple" récemment embourgeoisé est globalement passif et endormi, donc manipulable.
La véritable bourgeoisie puise ses racines idéologiques et matérielles directement à l'esprit de 1789, et aux richesses volées également. La petite bourgeoisie n'est que le fruit d'un peuple qui peu à peu s'est embourgeoisé, surtout sous l'effet des "Trente Glorieuses".
La véritable bourgeoisie est au commande, et il faut bien voir que l'élection de Macron fut un tour de passe-passe magistralement interprété, une manipulation de la bourgeoisie virulente.
De 1789 à Waterloo, les richesses de la noblesse et du clergé sont allées directement dans les poches de la bourgeoisie, qui n'a rien partagé avec les gueux. De cette absence de partage initial, on en paie encore le prix, dans la rue !  
Mélenchon et Le Pen représentent les deux facette opposées en apparence, de cette volonté du "peuple" qui malgré son embourgeoisement récent n'en a pas perdu le sens de l'injustice et de l'inégalité, de retrouver une forme de souveraineté, qu'elle soit matérielle, politique ou même sociétale. Mais la bourgeoisie virulente et manipulatrice, qui a propulsé au devant de la scène un jeune banquier, ne l'entend pas de cette oreille. Après avoir détruit la noblesse et le clergé, elle veut désormais détruire ce qu'il reste de "peuple" succinctement embourgeoisé, et les velléités de lutte contre l'injustice et l'inégalité qui lui sont rattachées comme par nature.
La bourgeoisie virulente et manipulatrice a pour principes depuis 1789, l'injustice et l'inégalité en sous-main, malgré un discours officiel inverse. L'idéologie des droits de l'Homme lui sert à camoufler son crime initial, crime qui se perpétue désormais depuis 200 ans sous des formes diverses et variées, uniquement destinées à lui permettre de conserver et même de faire fructifier son pactole initial.
Macron est le bras armé de la bourgeoisie virulente, chargé de répandre l'inégalité et l'injustice dans la société française, car cela constitue le plus sûr moyen de museler l'opposition.
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas finalement pour bouffer tous les jours au resto, et se taper les femmes les plus vénales de Paris !

On notera que depuis un certain temps, Emmanuel Mousset ne publie plus le dimanche, superstition chrétienne ? Réminiscences du catholicisme et peur de ne pas obtenir son salut en se comportant comme un mécréant ? Clin d’œil à la question du travail du dimanche et façon de se manifester contre discrètement ?
La loi Macron d'août 2015 a grandement assoupli la législation applicable au travail le dimanche. De nombreux nouveaux commerces ont désormais la possibilité d'ouvrir le dimanche. Mais les salariés ont-ils l'obligation d'accepter de travailler ce jour de la semaine ? Tout dépend du type de commerce et de la zone où celui-ci est situé.
Apparemment Emmanuel Mousset a choisi de manifester son opposition passive à ce type de loi profanatrice et de se rattacher à sa filiation spirituelle. Car cela en outre empêche de se rendre à la messe pour ceux qui sont croyants et intensifie l'emprise du matérialisme sur les consciences.
Avec Macron, dieu ne s'est pas reposé le 7ème jour, il bosse 7j/7 et 24h/24, merci les calvinistes ! Ils auront détruit par leur culte du labeur la racine spirituelle chrétienne de l'Occident, en y introduisant un matérialisme pur délétère, qui avec le temps s'est répandu au monde entier en même temps qu'il perdait sa signification spirituelle, par la mondialisation économique.
Globalement la vie sociale a perdu tout sens spirituel et se résume à faire du profit, y compris à l'encontre des membres de sa famille, pour les individus les plus "atteints", on pourrait dire aussi les plus pervers. Et dans le cadre d'un sexualité libre et reposant sur la réalisation du fantasme, on ne peut être que pervers, en remplacement d'une sexualité transgressive.
Mais quelle importance, il n'y a plus personne pour recevoir le moindre témoignage de persécution, puisque globalement tout le monde se situe désormais par delà bien et mal, et que le libre choix de se déterminer entre ces deux notions morales, n'évoque plus grand chose pour qui que ce soit au mieux, voire provoque de francs ricanements à l'égard de ceux qui sont persécutés au sein même de leur propre famille. Et je pense de façon pessimiste que ce phénomène est en voie de généralisation et de banalisation.
Il est vrai que la sexualité est l'arme de destruction massive, le juge de paix, qui rend totalement caduques et obsolètes ces deux notions de bien et de mal. La liberté n'est plus le libre choix de se déterminer vis-à-vis de cette dichotomie, mais est devenue l'expression d'un vouloir-vivre absurde et prédateur dénué de toute référence morale. La Révolution française a fait un grand pas vers ce bouleversement des mœurs, très bien notifié en son temps par un écrivain comme Sade, qui en tira toutes les conséquences sur le type de sexualité que cela engendrerait, une sexualité perverse fondée sur le sacrifice d'un tiers.
Cependant les gens les plus intègres sont ceux qui sont capables de dissocier la morale de la sexualité, car certes si la sexualité de tout temps n'a rien à voir avec la moralité, ce n'est pas une raison pour faire découler sa "morale" propre de sa sexualité. C'est ce que font tous les pervers, et malheureusement de plus en plus de gens de nos jours sous l'influence du matérialisme pur et de la liberté privée de sens qu'il génère !
Emmanuel Mousset réintègre un peu de sens dans cette société qui en est privé de plus en plus en faisant le choix de ne plus publier le dimanche, c'est comme cela que je l'interprète, et c'est très bien ainsi.

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