mardi 19 septembre 2017

Une société injuste et inégalitaire


Moi : ""A l'extrême limite, je préfère une société injuste et inégalitaire à une société totalitaire et liberticide". A demi-mots, Emmanuel Mousset commence à reconnaître le crime que la génération dont il a profité de la vague, a suscité.
Chez certains cette injustice, avant même l'aspect inégalitaire de la société dont on parlera ensuite, au sein de certaines familles "originales", a généré suicides, pathologies mentales réelles ou imaginaires, exclusions, bannissements.
J'ai connu beaucoup de cas concrets, pas seulement au sein de ma propre famille, mais d'autres familles aussi. En général ceux qui s'en sont sorti, l'ont fait égoïstement en reniant l'esprit familial, comme l'encourageaient les valeurs ultralibérales au sein de la société à partir du tournant mitterrandien de 1983. J'ai connu des fratries où un seul membre qui s'en était sorti, a dû enterrer toutes ses sœurs qui étaient au nombre de quatre hormis lui, directement victimes de l'égoïsme ambiant, qui est devenu la norme et même l'indice de la bonne santé. J'ai vu des familles où les pères reniaient leurs fils à l'âge de 18 ans, et où des mères choisissaient de sacrifier leurs propres enfants afin de s'en sortir elles-mêmes, et pour être conformes aux valeurs de la société. Notre société ne génère pas seulement de l'injustice, elle suscite aussi le crime au sein même du microcosme le plus intime : la famille.
Et la famille n'est que le microcosme de la société, ce qui la fonde et permet de la comprendre, et d'une manière générale si la famille se délite c'est l'ensemble de la société qui se désagrège.
Le calcul de la bourgeoisie de favoriser ce délitement par des aberration comme le soutien inconditionnel au mariage pour tous, ainsi qu'aux LGBT et à la PMA, est un très mauvais calcul qui porte des coups terribles à ce fondement moral que constitue la famille pour la société.
Nous n'avons pas fini d'en payer le prix...
Quant à l'aspect inégalitaire de la société, il ne fait que se renforcer tous les jours, par la concrétisation de l'apartheid territorial en fonction du niveau de ressources, que Christophe Guilluy a très largement décrit dans La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires."

Le Lorrain : "Je n'ai pas lu complètement tous vos billets mais je peux apporter cette précision et peut-être une ou deux autres... Quant au taux de fécondité de l'allochtone, son dieu lui commande d'avoir au moins un fils, fusse au prix d'avoir cinq filles avant, tel l'exemple que je connais ( voyez ce « détail » de cela : des décennies plus tard je déambule en ville, une jolie plante s'est approchée, met ses mains sur mes épaules en me faisant la bise et me dit « je te reconnais tu es Dominique »... C'était l'aînée des 6 enfants... celle que même ses parents méprisait, celle qui devait torcher le c... de ses sœurs et frère. Authentique )
Trouvé sur un site cette info disant qu'il y aurait 100 fois moins de musulmans rapporté au nombre d'habitant aux USA qu'en France !
Vu à propos de la guerre de 14-18, ce Poilu qui explique qu'il ne peut en être autrement qu'il devienne athée.
Vu ce docu TV (aussi effroyable, horrible ? ) cet homme né l'année 1960 environ et qui dit : « si dieu existait il n'aurait pas permis ma naissance » ( affreusement atteint par la thalidomide, un homme-tronc... Un désespéré ? qui ne souhaite plus la mort car au-delà ?)"

Moi : "Au Lorrain... Il est à noter que c'est la bourgeoisie qui a généré les guerres entre des nations entières, dès le départ avec l'épisode napoléonien qui a suivi de très peu la Révolution française, comme un coup de poker initial pour imposer l'idéologie bourgeoise à l'ensemble de l'Europe. Je ne nie pas aussi que cet épisode a aussi profité d'un souffle populaire très intense. Peut-être que si Napoléon n'avait pas échoué, il aurait pu unifier l'Europe, et que les peuples qui la composent auraient pu s'unir sous l'idéologie des droits de l'Homme. Mais à vrai dire il est possible que l'Europe ainsi unifiée par la force et la brutalité n'aurait pas tenu bien longtemps après la mort de l'empereur.
Tout ça pour dire qu'avant la Révolution française, c'était l'aristocratie cosmopolite qui tenait l'Europe. Cette aristocratie répugnait à la guerre totale et aux luttes fratricides entre nations, car d'une cour d'Europe à l'autre ils étaient cousins, frères et sœurs éparpillés sur le continent. Toute nation européenne avait un lien de parenté avec une autre nation européenne, par le cosmopolitisme de l'aristocratie. Le vilain petit canard qui attisait la haine entre les nations, était celui qui de par sa situation géographique se sentait un peu exclu, la perfide Albion !
Cependant hormis l'Angleterre refusant l'adhésion, jalouse et envieuse de toute suprématie en Europe continentale, et attisant de tout temps les guerres contre un tel projet, ce cosmopolitisme sous influence dominante incontestablement française, assurait une certaine stabilité en Europe et les guerres étaient limitées au niveau de la brutalité et de la violence. Ce n'était pas des peuples que l'on mettait face à d'autres peuples, mais des armées régulières et professionnelles, limitées aussi en nombre de soldats.
C'est Napoléon qui a apporté la notion de guerre totale, dont la guerre de 1870 puis de 14-18 ne furent que des avatars, avant celle encore pire de 39-45 qui a suivi. Evidemment de telles boucheries, mettant en jeu des peuples entiers soumis à des luttes fratricides d'un point de vue marxiste, ne peuvent que susciter le doute et l'athéisme... pour les peuples victimes. Mais au départ c'est bien l'athéisme déicide et régicide bourgeois qui a suscité les guerres napoléoniennes, matrices de tous les conflits qui ont suivi.
C'est l'athéisme bourgeois déicide et régicide qui est la cause de la boucherie que les guerres totales entre les peuples constituèrent, et ce sont les guerres totales entre les peuples qui suscitèrent son athéisme.
La conséquence est l'époque aporétique et nihiliste dans laquelle nous nous trouvons comme des souris dans la nasse. Epoque qui ne génère plus aucune valeur, au point que l'on regrette avec nostalgie y compris l'ancien régime aristocratique et monarchique qui légitimait l'inégalité entre les Hommes en fonction de leur naissance. En l'absence de toute spiritualité d'origine européenne globalement, ce sont surtout les ressortissants d'origine musulmane qui créent des valeurs au sens nietzschéen.
Ce qu'il faut retenir de tout ça est que l'aristocratie était cosmopolite, qu'elle tenait idéologiquement l'Europe, et qu'elle n'avait pas intérêt à la détruire, car c'était le bien commun de toutes les cours européennes, hormis l'Angleterre embourgeoisée, jalouse et envieuse de la France et visant la suprématie.
Je pense que la situation du peuple aurait pu s'améliorer progressivement dans le cadre d'une transition, en passant peu à peu d'une monarchie absolue à une monarchie parlementaire prenant en compte les vœux du Tiers état. Mais globalement la bourgeoisie en a décidé autrement, et a fait table rase du passé.
Pire ! A l'école on n'enseigne même plus le roman national, ce qui permettait de bâtir un monde commun pour tous les enfants de France. L'idéologie scolaire consiste désormais exclusivement dans l'enseignement de la dénonciation de toutes les horreurs du passé commises par l'Homme blanc d'origine chrétienne, dont le colonialisme et l'esclavagisme, permettant ainsi in fine de faire une place à nos compatriotes musulmans. Quid des enfants blancs d'origine européennes ? ils sont coupables, du côté du mal. Beau cadeau que la France lègue à ses enfants blancs d'origine chrétienne, qui n'ont plus d'autre choix, si ils sont bien nés et bourgeois que de s'orienter dans la voie du plus pur matérialisme. Tandis que les enfants d'origine musulmane à qui l'on lègue un héritage idéologique, peuvent s'orienter dans le militantisme virulent, voire la pensée.
Pour ma part je pense que finalement le clergé et la noblesse ne furent pas aussi nocifs pour les peuples que ne le fut et l'est encore la bourgeoisie, aux discours polymorphes et visant la séduction des esprits faibles, notamment par l'idéologie foutraque des Droits de l'Homme, à qui l'on peut bien faire dire ce que l'on veut et principalement que l'intérêt égoïste de chacun passe avant celui de son voisin.
Si dieu existait il n'aurait pas permis ma naissance non plus, car quoi de pire hormis d'être persécuté par son propre père, que de l'être par sa propre mère, et que devoir la combattre comme si c'était sa pire ennemie. C'est à de telles situations aberrantes que nous a conduit la modernité, avec une accélération à partir du tournant libéral de 1983. Je pense que ça vaut le coup de se battre contre cette mauvaise tendance à l'égoïsme de nos contemporains, en rétablissant un peu de spiritualité catholique, chacun à son petit niveau, chacun en faisant comme il peut, évidemment pour ceux qui ont des origines catholiques."

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