Être souverainiste aujourd’hui,
c'est s'opposer au remplacisme global à l'œuvre dans le discours mondialiste,
que peut utiliser l'islam pour s'incruster dans la société française, sans
aucune volonté de réforme de son message littéral qui serait nécessaire pour
s'assimiler, s'intégrer.
Ce n'est donc pas du tout de
l'antisémitisme, au contraire ; c'est s’il n'y a plus la protection que
constitue l'État souverain que les Juifs courent un danger à cause de la
radicalisation de territoires de la République perdus.
L’amalgame fait du souverainisme
avec l’antisémitisme est une vieille ruse de Sioux destinée à intimider par le
risque de mort sociale qui y est attaché, tous ceux qui voudraient remettre en
question ou même seulement discuter au sujet du danger que représente l’islam
et pire encore ce qui se trouve derrière : le remplacisme global dont parle
Renaud Camus induit par la mondialisation économique ou « totalitarisme
marchand » tel que le formule Zemmour.
Attali est un mondialiste qui
préfère courir le risque de la disparition de sa propre communauté en France,
condamnée à l'exil, plutôt que de se contredire lui-même, et l'on dit qu'il n'y
a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
Attali doit très bien connaître
les chiffres de l'immigration musulmane en France, et en outre il doit avoir un
œil sur l'explosion démographique de la population musulmane en Afrique. Les
guerres se gagnent par le nombre, on l'a vu pour les Russes contre les
Allemands durant la dernière guerre. Les chiffres donnent déjà raison aux vainqueurs de demain. Attali
prépare peut-être ses arrières, pour lui et pour sa famille, car il sait que ce
n'est plus qu'une question de temps mais que le mouvement est inexorable,
tandis que Finkielkraut, Zemmour, Goldnadel, peut-être même Houellebecq, Onfray
et Renaud Camus seront pendus à un croc de boucher.
Pendant ce temps-là le citoyen
lambda ne pourra pas se révolter, car outre qu'il sera jusqu'au bout sous
perfusion médiatique de la bien-pensance après avoir été conditionné durant
toute son enfance et son adolescence aux valeurs de la tolérance vis-à-vis de
l'islam, religion de paix et d'amour, on lui demande avant tout une fois adulte
d'être un acteur économique performant et adapté à son environnement. On lui
demande de ne surtout pas se rebeller contre cet environnement aussi hostile
soit-il, et d'obéir, même dans l'hypothèse où il avait basculé du côté de la
loi islamique.
Je pense que l'avenir nous
montrera effectivement, que loi du marché et loi islamique ne sont pas
incompatibles.
L'enseignement de l'Histoire n'a
pas eu besoin des islamistes pour être saboté au sein de l'Éducation Nationale,
par progressisme désormais, et au début par déconstructivisme (Derrida, Deleuze,
Foucault, Bourdieu...)
Ensuite notre époque qui repose
sur la perpétuelle innovation, la destruction créatrice des vestiges du passé -
je ne parle même pas des monuments historiques (et encore je crois qu'ils sont
très mal entretenus !) mais des vestiges du passé dans un cadre familial par
exemple -, n'encourage pas vraiment à la création qui repose avant tout sur la
mémoire. Comment se souvenir lorsque tout votre passé a été détruit ou
chamboulé par la modernité ? Que vous n'arrivez même pas à reconnaître des
paysages où vous vous promeniez enfant ?
Il y a des éléments de barbarie
dans la modernité qui n'ont rien à envier à l'islam. C'est pour cela que l'on
peut dire que nous sommes pris entre deux feux, avec d'un côté le totalitarisme
islamique et de l'autre le totalitarisme marchand, ou la barbarie marchande
d'un côté et la barbarie islamique de l'autre.
Si on se convertit à l'islam,
garde-t-on un statut de dhimmi ? Ou bien peut-on envisager en respectant la loi
islamique scrupuleusement bien entendu, de pouvoir monter dans la hiérarchie
sociale et d'avoir plusieurs femmes ? Ce sont des questions qu'il va bien
falloir commencer à se poser, non ?
Les religions se sont
transformées en totalitarismes en germe lorsqu'elles sont devenues des monothéismes, les
polythéismes ne l'étaient pas. N'oubliez pas le national-socialisme qui fut un
totalitarisme, le communisme aussi, et même le libéralisme dans la version
moderne du néolibéralisme (le totalitarisme marchand). On n'aurait jamais dû
faire la Révolution française, on aurait dû réformer la monarchie et en faire
une monarchie constitutionnelle comme en Angleterre.
Quant à Napoléon c'était un
aventurier, sans doute génial, mais qui a entraîné la ruine de la France (il a
joué et il a perdu ! Et nous a fait perdre...), l'empêchant dans le siècle qui
a suivi et même un peu plus, de rivaliser sur le plan maritime avec
l'Angleterre, et sur le plan continental avec l'Allemagne.
L'inertie du monde, son entropie,
c'est aujourd'hui et encore plus demain l'explosion démographique de la
population musulmane, une religion nataliste et prosélyte. Le progressisme, pourtant si prompt à révolutionner une multitude de traditions, devient
soudainement conservateur et épouse le laxisme le plus racialiste qui puisse
exister quand il s'agit de se défendre contre ses ennemis : effectivement ce n'est pas la race des musulmans qui est en cause pour les ennemis du progressisme, mais leur tradition religieuse ; pourtant c'est au nom de l'antiracisme que les
procureurs de la bien-pensance s'en prennent à tout écart surtout chez le petit
peuple de souche en l'assimilant à du racisme, lourdement condamné. Le progressisme n'est même plus capable de faire preuve d'universalisme, et racialise le locuteur de tout discours pour connaître son point de vue ; il fait globalement preuve de bienveillance et de compassion pour les populations issues de la diversité, et se montre impitoyable pour son peuple de souche.
Ce progressisme bien-pensant
exerce une censure sur sa population au nom de l'antiracisme, il ne favorise
pas le pluralisme et l'universalisme des idées, et se révèle incapable ne serait-ce que d'envisager de persuader les musulmans
revendiqués de s’acculturer à des croyances de meilleure qualité, car cela
impliquerait de leur faire préférer l’apostasie à un « islam modéré » dont l’existence mérite
d’être débattue. Effectivement en tout « islam modéré » sommeille un islam
radical, en tout musulman modéré sommeille un djihadiste en puissance qui peut
se radicaliser du jour au lendemain, puisque cette religion repose sur un
rapport direct et total du fidèle à son dieu, sans médiation, sans tradition
d'exégèse pour atténuer la violence du message originel et indissociable d'un système juridico-politique, d'où le terme de
totalitarisme islamiste.
Je n'ai pas dit qu'au nom de
l'universalisme - ethnocentré et genré comme on se plaît désormais à le
qualifier - il fallait brûler l'islam, non. Je dis simplement qu'il faut
s'interroger sur cette notion d’« islam modéré » qui est un oxymore. Et le
tsunami démographique qui s'annonce ne risque pas d'arranger les choses.
Je ne pense pas qu'Hannah Arendt
soit si nulle que ça d'une part. Et d'autre part peut-on lui attribuer
exclusivement la paternité du concept de totalitarisme ? Je ne pense pas que
l'Occident ait connu un tel danger que celui que représente l'islamisme
aujourd'hui avec sa force démographique colossale. À côté le nazisme et le
communisme étaient du pipi de chat. Quant au néolibéralisme et aujourd'hui la
bien-pensance qui l'accompagne, ils nous empêchent de penser avec pluralisme et dans
toute sa complexité le problème et même le péril majeur que représente l'islam.
Pendant ce temps-là nous sommes comme les Troyens qui célébraient le cheval de
Troie, et toutes nos élites politiques, culturelles, artistiques se pressent
d'annoncer la bonne nouvelle d'une société multiculturaliste, ouverte et
festive. Et plus les attentats sont sanglants, plus elles en rajoutent dans la
surenchère destinée à dénoncer le racisme dans la société, comme si elles ne pouvaient pas accepter ce qu'elles voient et comme si la cause en était forcément le racisme.
C'est sans doute la modernité et
ses grandes masses déracinées qui ont engendré le totalitarisme. L'islam dans
son contexte oriental n'était pas totalitaire car il était accompagné d'une
culture vivante, il devient totalitaire lorsqu'il s'adresse à des masses
déracinées, privées d'art de vivre. Pareil pour le communisme, le nazisme et
même le libéralisme. La grande matrice du totalitarisme c'est la Révolution
française qui prône le déracinement radical, sans même évoquer les magouilles
des bourgeois depuis plus de deux cents ans pour conserver par tous les moyens
de manipulation des masses possibles, le magot dont ils ont dépouillé le clergé
et la noblesse. Au nom de l'universalisme on a en réalité combattu la nature.
Aujourd'hui c'est au nom du progressisme qu'on la combat ! Les Européens sont
globalement des déracinés et des dénaturés depuis plus de deux cents ans, ils
sont totalement affaiblis par cette idéologie qui est un avatar du libéralisme,
qui dans sa logique a conduit à la loi sur la PMA et conduira certainement à
faire adopter la GPA.
Cette dénaturation progressive
des coutumes et des mœurs des peuples souchiens européens, est ce qu'Orwell
dénonce dans 1984 (on peut y voir une
description du communisme, mais aussi du progressisme actuel qui nous impose sa
novlangue antiraciste et féministe) et
contre quoi il propose une anarchisme conservateur, ou un socialisme fidèle à
ses origines, basé sur la notion de common
decency propre au petit peuple, qui s'oppose à une conception
hiérarchisante des rapports humains propre au pouvoir d'où qu'il soit,
communiste ou bien aujourd'hui néolibéral.
Mais avant cette matrice
universelle et universalisante qu'est la Révolution française, il y avait eu le passage des religions
polythéistes aux religions monothéistes, premiers pas du passage du pluralisme
des dieux à une vision totalisante de dieu, pour finalement aboutir aujourd'hui
à une vision sécularisée totalisante sans dieu sous égide libérale. On le voit
de nos jours, le discours bien-pensant d'obédience libérale-libertaire n'est
pas contradictoire avec le totalitarisme, car il est totalisant comme lui.
Le totalitarisme n'est donc pas
par essence forcément fasciste ou communiste et il est aujourd'hui
bien-pensant, ou alors islamiste. Les deux totalitarismes qui ne sont pas du
tout de même nature, et qui ne poursuivent donc pas les mêmes intérêts, ont
pris en étau la société française et tout particulièrement le petit peuple de
souche, assimilé à une peuple enraciné, donc nauséabond et haineux qu'il
conviendrait de faire disparaître. C'est la conjonction de deux totalitarismes
qui a déjà abouti au « grand remplacement » actuellement en cours. En réalité dans l'islamisation de la société c'est la nature qui reprend ses droits sur la
dénaturation de la société induite par l'universalisme des Lumières, dont le
progressisme moderne est un avatar caricatural et grossier ayant perdu tout caractère universel et faisant le lit de
l'islamisme.
L'islam dans son contexte oriental n'était pas totalitaire
RépondreSupprimerCette blague. Sinon douceâtre rêverie de bobo de service.
Allez dire ça aux Juifs de Médine décapités, aux Chrétiens d'Arabie, en masse assassinés, ainsi qu'à tous les peuples envahis, écrasés, massacrés, convertis de force, colonisés (le terme est à la mode qui le décrète péjoratif jusque dedans la bouche d'un Zemmour qui ne serait -hélas- jamais devenu français sans la colonisation française, laquelle se voulait intégratrice parce que républicaine [d'où le "nos ancêtres les Gaulois" qui pourtant tant plaisait - à raison - à Zemmour], contrairement à celle anglaise qui partout carbura aux génocides et un système de quasi-caste systématisé, entres autres "finasseries"...) sous les ordres barbares du prétendu-prophète dès le 7ème siècle de l'ère chrétienne. Et dans les siècles qui suivirent les tueries toujours continuées, les esclaves par centaines de millions (dont 80 millions de morts selon le Dr. John Azumah) presque tous émasculés, les femmes violées, éventrées quand enceintes, enfermées à vie dans les harems pour les plus jolies d'entres elles, - jusqu'aux massacres sordides du Bataclan, de Charlie et tous les autres en France (264 morts depuis quatre ans) comme en Europe et en Russie. Estimation du nombre totale de victimes assassinées par l'islamisme : 290 millions.
On s'en fout, on n'a pas à s'ingérer dans les affaires des musulmans même au nom de l'"universalisme" de notre civilisation. Ce qui pose problème aujourd'hui est que l'islam s'ingère "chez nous", et que la notion d'islam "modéré" est un oxymore, puisque tout musulman "en sommeil" peut se radicaliser du jour au lendemain. Comme on ne peut pas brûler tous les musulmans puiqu'ils sont si durs à "convertir" à l'universalisme des Lumières, un moindre mal serait qu'ils restent "chez eux" en favorisant le développement économique de leurs pays, ou toute autre solution qui serait la bienvenue. On dirait que par notre ingérence trop active dans les pays musulmans, notamment des Nord-Américains qui eux en s'en foutent puisqu'ils n'en supportent pas encore directement les conséquences migratoires, nous avons réveillé leur aiguillon prosélyte et nataliste ; cet aiguillon nous devons tout faire pour qu'il reste en sommeil en nous ingérant le moins possible dans leurs affaires.
SupprimerEt je suis tout le contraire d'un bobo, puisque je dénonce le totalitarisme bienpensant de tous nos médias coalisés et de nos élites juridiques et politiques, qui punit aveuglément son propre peuple au nom de l'idéologie antiraciste et fait le lit de l'islamisme.
On s'en fout, on n'a pas à s'ingérer dans les affaires des musulmans
SupprimerVotre réponse est hors sujet quant à ce que je vous dis : relisez - ou lisez, passée la première ligne - mon post' : enrichi (avant de voir votre réponse) d'exemples supplémentaires pour encore plus de "clarté" (s'il en fallait encore ; le sens, comme les premières phrases, restant intact). Or je maintiens que de prétendre que "L'islam dans son contexte oriental n'était pas totalitaire car il était accompagné d'une culture vivante" est une connerie digne du plus inculte des bobos, j'ai dit : "digne", lire : "dans l'absolu, comme en pratique quant à quiconque croit telle connerie".
Croire que l'islam apporte la paix, fût-ce en son milieu en propre, est bien mal connaître le monde musulman de l'intérieur, où tout n'est que compétition pseudo-morale, fraternité réduite quand elle existe à ses aspects les plus matérialistes, et suspicion généralisée, - ce, hors des situations de guerres : d'où l'agressivité structurelle de tout mahométisme, entre autres raisons, dont celles afférant directement aux textes ainsi qu'à Mahomet [et au pourquoi-du-comment, en un mot : un post-pharisaïsme pseudo-deutéronomique comme réaction directe - quoique lointaine - à la destruction du Royaume d'Israël et à la Christianisation du "monde entier" d'alors] ; cf. l'Histoire, ainsi que le "Koran" et les "Hadiths").
D'accord en tous points, pour autant, sur le fond de votre second message, du moins par provision - hormis la première phrase.
NB : "douceâtre rêverie de bobo" : observation générique, tout comme "blague" était - faut-il le dire ? - de l'ordre de l'antiphrase.
L'islam, disons plutôt l'Islam que l'on veut maintenir à toute force dans cet état arriéré, est la société idéale pour la gouvernance mondiale, dont Attali est une des têtes pensantes au médiocre niveau français: des gens soumis, qui ferment leur gueule, et qui consomment. Cette idée réjouit Attali.
RépondreSupprimerLa grande mode actuelle est le trafic de l'histoire, trafic dans lequel Attali excelle. Il veut nous faire croire que ce sont les penseurs Arabes qui ont créé l'Europe, après avoir fait du Maghreb une terre de bonheur total et d'épanouissement de l’être humain. L'objectif des agents de la destruction n'est pas seulement de liquider l'Europe. Il faut démoraliser ses habitants et leur faire avoir honte de leurs ancêtres, qui ont édifié tant de merveilles.
Merci à Monsieur Ghali de remettre à sa place sans concession ce sale type.
Il y a un mode de propagande odieux qui se déverse comme un vomi ininterrompu sur les ondes actuellement, c'est de tenter de faire le rapprochement entre souverainisme et antisémitisme. En agissant ainsi, Attali se dévoile au grand jour.
Vous êtes injuste avec Attali en supposant qu'il fait tout ça pour ménager ses arrières et pour s'assurer une place de dhimmi honorable. Non, il le fait par pure haine viscérale de la France et de l'Europe.
Il a fait partie des plus grands privilégiés de la nation, il a fréquenté les meilleurs lycées et les meilleures grandes écoles. Ce sont souvent les pires des ingrats, les vipères dont la jouissance est de mordre le sein qui les a nourris.
Il m'a été donné de fréquenter ce genre de personnage, major de polytechnique ou anciens des ENS entre autres (pas tous heureusement) , et j'ai essayé de percer à jour les secrets de leur attitude. Leur soif de pouvoir ou leur adoration pour eux mêmes ne peut pas se réaliser dans l'élévation, car l'élévation est un chemin difficile pour tous, mais elle peut trouver son chemin dans la destruction et leur procurer une jouissance extatique.