« L’homme politique et théologien
réformateur soudanais Mahmoud Mohamed Taha, qui voulait donner une portée
relative, valable uniquement pour l’époque du Prophète, aux versets violents de
la période médinoise, a été condamné à mort par un tribunal religieux, sous
l’influence des Frères musulmans et exécuté au titre d’apostat en janvier 1985
» On le voit, ceux qui voudraient être modérés et réformer l'islam de
l'intérieur, en insistant sur sa portée relative sont exécutés. Il n'y a aucune
tradition d'exégèse ou d'interprétation dans la religion musulmane, donc il n'y
a aucune réforme ou évolution possible du message. La traduction du message est
littérale, comme si nous étions aujourd'hui, pour eux, exactement à la même
époque que celle où le prophète diffusa son message grâce au Coran, en plein
VIIème siècle.
Aucun relativisme possible, aucun
recul historique, soit il y a des époques où la virulence du message qui
appelle explicitement au meurtre des infidèles est en sommeil, soit des époques
comme aujourd'hui où cette virulence est réactivée par les circonstances.
Quand la religion est en sommeil
et que ses fidèles ne respectent pas littéralement et à la lettre l'intégralité
du message qui se trouve dans le Coran, alors seulement on peut avoir
l'impression qu'il s'agit d'une religion de "paix et d'amour". Ils
peuvent alors donner l'impression qu'ils sont modérés mais c'est uniquement
parce qu’ils sont peu fidèles, peu rigoureux dans leur foi, et qu'ils ne
respectent pas à la lettre la charia et l'appel au meurtre explicite des
infidèles s’ils résistent, refusent de se convertir, ou n'acceptent pas leur réduction au statut de dhimmitude.
Les circonstances qui favorisent
la réactivation de l'islam, c'est l'explosion démographique de la population
musulmane en Afrique (Nous savons qu’il y a 50 ans il y avait 323 millions
d’Africains, qu’aujourd’hui il y en a un milliard deux cent vingt millions et
que dans cinquante ans il y en aura près de trois milliards), qui leur donne
une grande force et une grande confiance en l'avenir ; c'est la misère des pays
africains qui les oblige à migrer vers l'Europe ; c'est aussi le désir de
revanche sur l'Occident chez les plus virulents ou machiavéliques d'entre eux
qui comptent sur les divisions des Occidentaux, leur idéologie
droitdel'hommiste, leur féminisme (les femmes occidentales préférant parfois exclusivement se
consacrer à leur réussite professionnelle plutôt qu'à faire aussi des enfants et à
les éduquer, pour leur épanouissement personnel, par égoïsme), leur
antiracisme, leur culpabilité postcoloniale et leur bien-pensance viscérale,
qui crée un appel d'air pour s'y engouffrer.
Pour s'y engouffrer physiquement
par l'afflux de migrants sans restrictions, et moralement en nous imposant leur
idéologie islamique soit par petites touches en obtenant tous les jours de
nouveaux droits (même parfois infimes) pour leur religion contre le principe de
laïcité, soit par la terreur et des attentats sanglants, c'est la simultanéité
de ces deux fronts (intimidation morale et terreur) qui crée la sidération chez
les Européens, il se sentent pris entre deux feux et se sentent moralement
responsables, car leur bien-pensance qui est leur morale sociale a remplacé leur foi chrétienne,
malgré la violence que l'idéologie islamique leur fait subir.
De plus en plus de musulmans
remarquant comme une surprise divine cette contradiction interne des
Occidentaux (j'essaie de me mettre dans la peau d'un musulman, le "nous"
renvoie à "eux", et le "ils" c'est "nous") : ils
font constamment pénitence de leurs crimes passés (colonialisme, racisme), ; si
on les attaque il nous trouve toujours des circonstances atténuantes ; plus
l'attaque est violente plus ils font pénitence (les fameuses bougies et les
nounours, ces fameux rassemblements silencieux de pénitence collective et de
culpabilité - vous n'aurez pas ma haine !) ; ils pensent que si ils sont gentils
avec nous on sera gentil avec eux (alors que ce n'est absolument pas dans la
problématique du Coran, c'est une problématique chrétienne) ; vont se prendre au
jeu et en profiter pour avancer leurs pions dans le désir de revanche qui les
oppose intimement à l'Occident depuis plus de 13 siècles.
Si l'on était gentil avec eux, si
nous faisions pénitence de nos crimes passés (colonialisme, racisme) avec
toujours plus de force, si nous surveillions sans compromis et judiciarisions
avec acharnement plus encore le comportement du mâle blanc (concernant le
racisme qui est un délit et pas une opinion, l'esclavagisme et le colonialisme
au moyen de loi mémorielles, le sexisme et les violences conjugales) qui est à
la source de tous les maux de la Terre, alors ils nous comprendraient, nous
pardonneraient, et seraient gentils avec nous, dans un mouvement de réciprocité
naturelle.
Seulement voilà, tout cela nous
le faisons, nous le faisons avec de plus en plus de férocité et d'intolérance
pour le mâle blanc, et ça ne marche pas, parce qu'il n'y a pas de tradition de
réciprocité dans le Coran ; puisque le message coranique vient directement de
dieu il ne saurait accepter la moindre discussion, contradiction, ou de s'engager dans un dialogue constructif avec d'autres religions ou les valeurs de la laïcité. C'est une
religion de soumission et de conquête des peuples oppresseurs pour libérer les
peuples opprimés, d'où son succès (Michaël Harpon s'est converti) et c'est tout. Les musulmans radicalisés doivent se frotter les mains de notre méchanceté à
l'égard de nous-mêmes et de notre naïveté : c’est l’appel d’air bien-pensant qui
leur permet tous les jours de s’incruster un peu davantage dans la société sans
aucune volonté d’assimilation ou d’intégration.
Le Coran s'en fout de notre
bien-pensance destinée en partie à flatter les musulmans et qui se retourne
contre nous. Le racisme, le sexisme et les violences conjugales, les musulmans
s'en balancent, d'ailleurs ils les pratiquent officiellement et c'est même dans
leur Coran.
Généralement les femmes
musulmanes ne dénoncent pas leurs maris violents ou ne dénoncent pas les hommes
violeurs (une exception Tariq Ramadan), ce sont seulement les mâles blancs qui
sont judiciarisés, au nom du féminisme et de la libération de la femme, pour dénoncer le « féminicide » comme s'il s'agissait d'un génocide d'un genre nouveau, souvent
avec une large couverture médiatique.
Les Occidentaux ont toujours fait
de la femme une idole, on trouve l'origine d'une telle conception dans l'amour
courtois, et une telle idéalisation de la femme continue de nos jours, au point
que l'homme lui attribue des droits qu'il ne s'attribuerait pas à lui-même au
moyen de la courtoisie et du droit pénal ; les musulmans n'idéalisent pas les
femmes, c'est toute la différence. Dans les Milles
et une nuits, la femme est surtout caractérisée par son penchant pour
l'infidélité, elle doit donc être "mise en cage".
En Occident c'est : j'obéis à une
morale sociale qui est malheureusement aujourd'hui la bien-pensance, avec des fondements religieux et humanistes de charité dont on a
oublié l'origine mais qui ont existé ; la loi islamique c'est : je me soumets à la
seule loi divine.
Pour beaucoup de musulman c'est
un discours d'émancipation aussi paradoxal que cela puisse paraître, par
rapport aux règlement humains. L’Islam est un être vivant qui a un contact avec
le divin, il n’a pas vocation à accepter la laïcité et le climat général de
permissivité qui contredisent ce pour quoi il est venu au monde. La mission de
l’Islam est de « libérer » les hommes des lois écrites par d’autres hommes pour
qu’ils puissent se soumettre à l’unique loi acceptable : celle de Dieu. L’Islam
se veut une libération et non une oppression. D’où peut-être son immense succès
chez les peuples opprimés.
Puisque la morale sociale exige
l'obéissance, pour s'assimiler ou s'intégrer, certains musulmans préfèrent se
nourrir des contradictions de la bien-pensance pour s'incruster, voire parasiter le système ; en profitant par exemple exclusivement des aides sociales sans travailler, donc en faisant le maximum d'enfants en accord avec les valeurs de l'islam qui est une religion nataliste ; ou en devenant voyous, et gagner davantage d'argent que les musulmans qui se sont assimilés en faisant des efforts.
Sourate 44-3 : "Il est
auprès de Nous, dans l'Ecriture-Mère (l'original du ciel), sublime et rempli de
sagesse."
Il y a effectivement contenu dans
une telle sourate une dévalorisation implicite de toute tentative d'exégèse ou
d'interprétation du texte original du prophète, car rien ne saurait le valoir
ou s'en approcher sur le plan de la pureté originelle. Tuer un mécréant, le voler, le
tromper, c'est bien, manger du porc c'est mal ! L’Islam est un être vivant qui
a un contact avec le divin et dont la vocation est aussi de libérer les peuples
opprimés, comme le nôtre l'est sous les règlements, il se passe d'exégètes.
Le bien et le mal ne sont pas affaire de conscience, mais du lien direct qui unit le fidèle à son dieu.
Bref le Coran prescrit la mort ou l'exil pour ceux qui apportent une « corruption sur la terre », c'est-à-dire ceux qui refusent la conversion ou le statut de dhimmitude, et les appels à la violence
dans le Coran sont réels et abusivement minimisés ; religion de « paix et
d'amour » selon les procureurs de la bien-pensance !
Le bien et le mal ne sont pas affaire de conscience, mais du lien direct qui unit le fidèle à son dieu.
La taqiya (la dissimulation) est un autre aspect capital du Coran que
les Occidentaux méconnaissent. Elle régit les relations que les musulmans
doivent avoir avec les non-musulmans. Le principe de la taqiya se retrouve en particulier dans le verset 3:28 : « Que les
croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants.
Quiconque le fait contredit la religion de Dieu, à moins que vous ne cherchiez
à vous protéger d’eux. » Le musulman pour protéger sa foi ou induire en erreur
l’infidèle peut et doit mentir, dissimuler ses intentions s’il n’est pas en
position de force : c’est une injonction d’Allah et du Prophète. Un exemple
précis est cette phrase qui revient fréquemment dans la bouche des dignitaires
religieux musulmans : « Tuer un homme revient à tuer l’humanité ». Il est sans
doute important de s’y arrêter. Cette phrase a notamment été prononcée lors de
la rencontre de centaines de responsables musulmans réunis à Paris à l’appel du
CRCM (Conseil Régional du Culte Musulman) Rhône-Alpes le 29 nov. 2015 suite aux
attentats du 13 nov. 2015 à Paris.
« Tuer un homme revient à tuer
l’humanité » se fonde sur le verset 5:32 : « Nous avons prescrit pour les
Enfants d’Israël [aux Juifs] que quiconque tuerait une personne non coupable
d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous
les hommes ». On constate que les propagandistes ont omis « pour les Enfants
d’Israël » qui restreint la portée universelle, humaniste et pacifique voulue. Mais cette
omission est capitale et se précise avec le verset suivant (5:33) : « La
récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui
s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou
crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils
soient expulsés du pays. » En d’autres termes, ceux qui touchent aux valeurs
essentielles de l’islam doivent s’attendre au pire. Il est donc clair que le
Coran ne dit nullement que « tuer un homme revient à tuer l’humanité »
puisqu’on peut l’exécuter pour défendre la suprématie de l’islam. Ces
dignitaires religieux musulmans – qui connaissent le Coran – détournent
sciemment le sens véritable d’un verset pour induire en erreur et tromper ; ils
usent indéniablement de la taqiya, de la dissimulation et de la diversion.
C’est ce que Allah leur demande.
Le lecteur de la Bible sait très
bien qu’il ne faut jamais interpréter un verset seul, mais le comprendre dans
le contexte, notamment historique du passage, du livre lui-même. Avec ses
soixante-treize livres de styles très différents et un temps de rédaction de
presque quinze siècles, la Bible nécessite de bien connaître le contexte pour
l’appréhender correctement. Ce principe d’interprétation est tout aussi valable
pour le Coran.
Il est toutefois beaucoup plus
facile à mettre en application, car le Coran – selon la tradition islamique –
n’a que Mahomet pour auteur qui n’a écrit que sur une vingtaine d’années (« a
été sous la dictée » disent les musulmans). Dès lors, étudier le contexte d’un
verset coranique se résume finalement à examiner les versets voisins pour avoir
la signification de ce que dit réellement le Coran. Les hadiths (les paroles et
les actes de Mahomet et ses compagnons transmis par la tradition musulmane)
viennent appuyer le Coran, mais ne peuvent jamais le contredire. Le Coran
s’achève avec les sourates médinoises par de multiples appels à la violence et
au meurtre qui n’ont pas de limites dans le temps et l’espace et dont la valeur
reste pleinement actuelle. L’exemple du verset « Ô Prophète, incite les
croyants au combat », (8:65) est significatif à cet égard. Il a été donné à un
moment précis, celui de la bataille d’Ohod. Mais ce moment donné n’est pas
précisé dans le Coran afin de souligner que c’est un ordre hors du temps venant
d’Allah, toujours valable et pas seulement lié à un événement particulier,
d’autant plus que le Coran est considéré par les musulmans comme incréé,
éternel, préexistant. Le Coran est clair ; Mahomet a été dicté par Allah (97:1)
à travers l’ange Jibrīl (Gabriel), par des révélations (42:51), à la différence
des prophètes inspirés de la Bible. Le Coran n’est donc sujet à aucune erreur
et ne peut être contesté. Du coup, la tutelle d’Allah est immédiate sur le
texte coranique et lui donne une force (supposée) divine qui cautionne la
violence et empêche toute réforme.
Ceux qui ont voulu réformer l’islam n’ont jamais pu influer sur la tradition musulmane ; il n'y a qu'une seule interprétation possible, l’application littérale de la loi islamique, aucune pluralité en son sein, c'est donc un totalitarisme.
Ceux qui ont voulu réformer l’islam n’ont jamais pu influer sur la tradition musulmane ; il n'y a qu'une seule interprétation possible, l’application littérale de la loi islamique, aucune pluralité en son sein, c'est donc un totalitarisme.
Il y a un effet miroir entre
notre totalitarisme marchand défendu par des procureurs de la bien-pensance, et
le totalitarisme islamique, comme l'a bien dit Zemmour ; le mâle blanc de souche ou bien assimilé (il peut même être d'origine musulmane) d'origine populaire ou des classes moyennes, est pris dans cet étau : la nation s'est disloquée sous
l'effet conjugué des deux totalitarismes qui agissent comme sur deux fronts. Ce sont deux anti-humanismes.
excellente analyse, avec beaucoup de courage vous levez le voile (si je puis dire) sur ce qu'est véritablement l'islam, qui veut bien prendre le temps et le courage de lire le coran ne peut que adhérer à votre analyse : paradoxes, incitation au meurtre, intolérance, voire non sens sur le plan syntaxique. J'apporte ma petite pierre à votre démonstration par la phrase dite par Youssef al qaradawi, prédicateur égyptien, conférencier en France avant son expulsion :"avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques nous vous dominerons."
RépondreSupprimerC'est vrai que les baby boomers ont détruit la société.
RépondreSupprimerEt leurs enfants continuent de le faire
Cela dit, on ne va pas revenir dans les églises pour autant !