Le problème est que les gens qui
nous représentent ne représentent plus les gens, mais des intérêts financiers.
C'est la définition du libéralisme, et dont on peut constater les dégâts dans
l'évolution de la société depuis 50 ans. Le capitalisme n'a plus à présenter
une image vertueuse de décence, pour éventuellement tirer une légitimité face à
un ennemi communiste. Depuis la chute du régime soviétique, les masques tombent
en Occident, c'est-à-dire que les peuples sont sacrifiés au profit. La logique
est effectivement celle du Prince Jean contre Robin des Bois, c'est-à-dire
prendre aux pauvres pour redistribuer aux riches... toujours plus ! D'où
pourrait tirer sa légitimité la
République , dont on nous rebat les oreilles tous les jours en
faisant les gros yeux et des mouvements de menton, dans ces conditions ? Selon
une telle interprétation qui est aussi la mienne, le mouvement des gilets jaunes serait donc la
manifestation d'une crise de légitimité des institutions de la République , dont on s'apercevrait qu'elles ne
représentent pas, et n'ont peut-être jamais dans leur histoire représenté l'intérêt général mais des intérêts financiers
particuliers, incarnés aujourd'hui par les GAFAM ou quelqu'un comme par exemple Bernard
Arnault et LVMH en France.
Le seul hic est que malgré la propagande et le martelage politique voire parfois même artistique et évidemment médiatique, les gens ont encore suffisamment de lucidité pour s'en rendre compte avant qu'il ne soit trop tard. Car effectivement ce mouvement constitue une des dernières opportunités afin d'éviter le pire, ce qui implique de ne céder à aucune pression exercée par Macron, ses sbires et les intérêts qu'ils représentent, qui sont tout sauf ceux dela République
; dans l'esprit en tout cas de ses glorieux inspirateurs du siècle des Lumières,
au moins Rousseau et Diderot...
Le seul hic est que malgré la propagande et le martelage politique voire parfois même artistique et évidemment médiatique, les gens ont encore suffisamment de lucidité pour s'en rendre compte avant qu'il ne soit trop tard. Car effectivement ce mouvement constitue une des dernières opportunités afin d'éviter le pire, ce qui implique de ne céder à aucune pression exercée par Macron, ses sbires et les intérêts qu'ils représentent, qui sont tout sauf ceux de
Le peuple joue au chat et à la
souris avec le pouvoir, c'est un merveilleux spectacle de Guignol à ciel ouvert
et temps réel, et le peuple est malicieux, il sait jouer de bons tours à ses
geôliers : c'est tellement réjouissant et frais, que les vieux tromblons issus
tous plus ou moins de Mai 68, ce qui constitue une réelle ironie quand même !
voudraient comme Luc Ferry que la troupe leur tire dessus à balles réelles.
Mais dans l'Histoire le peuple ne gagne jamais, non ? C'est toujours une élite qui gouverne, possède argent, pouvoir, femmes etc. C'est pas près de changer, l'idéal égalitaire et de partage du siècle des Lumières et plus particulièrement de Rousseau, ou de Marx le siècle suivant, est un rêve creux, certainement sans postérité possible. Ce rêve a d'ailleurs été totalement dévoyé par ce que le monde politique appelle pour les vénérer, mais cyniquement en réalité, les institutions de
Pour le peuple et de la part des élites, de telles institutions qu'il s'agit de faire vénérer, de gré ou de force, comme on vénère un totem, qui n'assure en réalité la prospérité que de ceux qui n'y croient pas, car ils sont trop cyniques pour ça : les possédants et leurs nervis (pour parler comme Ferry), c'est-à-dire les gouvernants et les nantis à leur service, constitue tout l'enjeu.
Bon je veux bien admettre quand dans le lot, il y ait d'authentiques idéalistes qui y croient réellement, mais ils constituent une minorité, non ? Comme Nicolas Hulot ? Hypothèse qui accréditerait la thèse de son départ en raison de la pureté de ses intentions. Là où le bât blesse c'est quand le peuple à son tour devient cynique sur le modèle de ses élites politico-médiatico-artistico-sportives...
Luc Ferry : une raclure transhumaniste.
RépondreSupprimerOui, transhumaniste en tout cas ! D'ailleurs son grand ami Comte-Sponville - lui-même au passage grand admirateur de Macron, qu'il jugeait courant 2018 (mais avant la crise des gilets jaunes !) comme étant le plus grand gouvernant depuis de Gaulle, mais passons ! - lui a fait la leçon sur le thème de la finitude humaine, qu'il estime indépassable et source de création féconde en matière de philosophie, alors que Luc Ferry y voit une occasion d'immortalité, tout simplement vénalement peut-être pour sa pomme ou celles de ses descendants.
SupprimerDégageons tous ces gens qui ne savent pas mourir.
SupprimerEst-ce que l'auteur entendait illustrer sa version du cynisme en réduisant, ainsi, sa polysémie ? Pour reproduire et protéger ce phénomène, d'élite politico-médiatico-artistico-sportif, qu'il entend pourtant dénoncer ?
RépondreSupprimerCar, il existe une autre définition qui par ses nuances contredit sa version :
Mépris des conventions sociales, de l'opinion publique, des idées reçues, généralement fondé sur le refus de l'hypocrisie et/ou sur le désabusement, souvent avec une intention de provocation.
Doit-on lui rappeler que Diogène existât pour Amender les oukases de Platon ?
Il y a l'usage courant de ce terme et l'école philosophique très louable et admirable effectivement. Mais bon Diogène était aussi un faussaire, un faux-monnayeur, il avait peut-être un problème avec la vérité, le bon, le beau, le bien... bref l'idéalisme de Platon dont il se moquait = cynisme, CQFD !!
SupprimerAd hominem et Ad personam sur Diogène....?
SupprimerAprès comme dans toute dispute de couple : la 1ère question qui me vient est qui a un problème avec l'autre ?
Question qui amène souvent la même réponse, les 2 mon capitaine !
Je me méfie toujours du concept de "vérité" tant il est galvaudé, même si je reconnais, volontiers, aussi, mais pas que, du vrai gros bon sens à Platon.
Je me sens bien plus proche de Diogène que de Platon personnellement, si je peux me permettre une attaque pertinente c'est sur quelqu'un à qui je ressemble, qui est la définition de l'humour aussi : se moquer de soi-même ou de ce qui s'en rapproche... Sinon il s'agirait d'une forme de jalousie, donc de rivalité mimétique destructrice, comme pour Platon de ma part, dont je me sens très éloigné, tant sur le fond que sur la forme, trop parfaits.
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