On assiste actuellement à une
fascisation de la pensée libérale dont BHL pourrait constituer l'exemple
emblématique (cf. ONPC 26/01/2019), chez qui le pouvoir de persuasion repose
avant tout sur l'intimidation et le chantage au fascisme et non sur la
conviction et l'argumentation ; et à une totalitarisation de la démocratie
visible dans bien des aspects du macronisme qui repose sur l'absence
d'alternative gauche/droite, pour la remplacer par une alternative démocratie/populisme
qui est aussi un chantage intimidant au fascisme.
Je pense sincèrement que ce qui
est valable pour les sciences : un progrès indéniable ; ne s'applique pas aux
Hommes malgré les progrès de la médecine et de l'hygiène dans certains pays.
Effectivement il n'y a pas de progrès de la conscience ni de la condition humaine définie par le tragique et l'absurde, contrairement à ce que voudrait nous faire croire l'optimisme
béat d'un Hegel découlant d'une hybris rationnelle.
Je pense même que globalement les gens pensaient mieux dans l'Antiquité grecque
ou romaine que de nos jours, donc vivaient mieux en réalité.
Les multiples horreurs du XXème siècle devraient pourtant nous avoir vaccinés contre toute forme de progressisme béat. Voilà pourquoi Michéa est cohérent quand il se revendique d'un anarchisme ou socialisme conservateur, c'est-à-dire qui puisse réhabiliter des formes qui nous paraissent archaïques de solidarité, reposant pourquoi pas sur des structures religieuses qui ont fait leurs preuves plutôt que sur le libéralisme et ce qui le sous-tend : le néodarwinisme et la méritocratie dans ses excès (la mise en compétition de tous contre tous), l'individualisme et l'asocialité (There is no society, Thatcher), et enfin l'absence d'alternative proposée au système totalisant (There is no alternative, Thatcher).
Les multiples horreurs du XXème siècle devraient pourtant nous avoir vaccinés contre toute forme de progressisme béat. Voilà pourquoi Michéa est cohérent quand il se revendique d'un anarchisme ou socialisme conservateur, c'est-à-dire qui puisse réhabiliter des formes qui nous paraissent archaïques de solidarité, reposant pourquoi pas sur des structures religieuses qui ont fait leurs preuves plutôt que sur le libéralisme et ce qui le sous-tend : le néodarwinisme et la méritocratie dans ses excès (la mise en compétition de tous contre tous), l'individualisme et l'asocialité (There is no society, Thatcher), et enfin l'absence d'alternative proposée au système totalisant (There is no alternative, Thatcher).
Au niveau des sciences et
techniques l'époque peut accoucher (dans la douleur) d'autre chose : pourquoi
pas même l'immortalité dit-on (je n'y crois pas trop et pense même que cela ne
serait pas souhaitable), et la singularité technologique (l'autonomie de l'IA,
une créature créée par les Hommes qui pourrait se retourner contre eux) ; sinon
il serait souhaitable que des formes de contestation sociale comme le mouvement
des GJ nous fasse prendre conscience des abus du néolibéralisme : absence de
redistribution des richesses, flux migratoires incontrôlés, généralisation du burn
out comme conséquence du néodarwinisme, totalitarisme politique (absence
d'alternative avec une publicité qui conditionne à la consommation, et des
médias à un modèle unique de croissance et de baisse des dépenses
publiques...)... afin d'en sortir radicalement. Dans ce sens là il serait heureux que
l'époque accouche, y compris dans la douleur (ce qui légitime un certain degré de violence qui est le corrélat logique de la souffrance subie par le peuple), d'autre chose grâce à l'impulsion donnée par le mouvement des
GJ.
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