jeudi 24 janvier 2019

« No future »


« Dans la mesure où vous avez déjà décidé de l’échec, vous trouverez inévitablement ce que vous y avez mis... des aigreurs, frustrations, colères, volontés destructives.
Vous êtes (c'est la marque de ce petit monde) dans une personnalisation classique de cette médiocrité de journaux dits de ch... on s'en moque de Schiappa et Hanouna !
Vous vous gavez, vous vautrez dans les problèmes d’inégalité sociale. Mais ne vous intéressez nullement à chercher des solutions pour améliorer. Vous devriez adhérer aux mouvements punk « no future ». Je suis en désaccord avec votre diagnostic défaitiste et encore plus avec votre fatalisme de l’échec. »

Moi : « Je ne suis pas un militant de la cause « no future », loin de là... Je constate simplement les effets du nihilisme, et le peu de pouvoir de la volonté simplement humaine issue de l'humanisme d'origine chrétienne d'ailleurs, mais très largement sécularisé depuis ! Faire l'autruche comme vous le faites ne vous avancera à rien... »

Elle : « Parlons de faits, pas d'étiquettes. Pour ma part, je milite ici à l'inverse de ce que vous me colliez : pour une prise en cause réelle, pragmatique (vous me le reprochiez d'ailleurs) de problèmes que nous rencontrons. Et ces problèmes doivent être appréciés rationnellement sur leur étendue, leur impact réel et vis à vis de solutions pour y remédier.
Le fatalisme que vous manifestez est en effet typique de ce « no future » !
Pour ma part, je veux influer avec mes faibles moyens sur un futur plus prospère, serein, humain, spirituel, ouvert, libre... c'est pourquoi je m'oppose aux vociférations de haine, égoïsme et irresponsabilités qui pavent votre blog.
Ce qui me vaut d'être sans doute haïe par vous, mais peu importe ! » 

Moi : « Bon pour commencer sachez que je ne hais personne, à part peut-être mes deux géniteurs inconséquents !
« haïe », ce qui prouve avec votre gros bon sens qui vous trahi constamment, votre instinct de reproduction et de protection au fond, que vous êtes une femme...
Vous ne voulez pas que le monde meurt, car vous avez trop d'attachement aux enfants, vous les aimez et avez pitié d'eux dans un monde si féroce.
Mais ce monde si féroce de la compétition et du néodarwinisme qui a abouti à l'édification monstrueuse des GAFAM c'est nous qui l'avons bâti collectivement, c'est le fruit de l'humanisme chrétien qui au fond est une religion qui s'est sécularisée en idéologie néolibérale et capitaliste inconséquente et surtout dangereuse et nihiliste.
Faites donc de la philosophie, pratiquez l'ironie comme moi et le cynisme de Diogène, abandonnez la politique, nul salut possible de nos jours en politique ! C'est un chemin qui ne mène nulle part sinon vous permettre de nourrir vos enfants le temps que durera votre carrière.
Sinon je vais vous dire ce que je pense de Macron, c'est une marionnette aux mains des capitalistes des GAFAM, un tout petit fonctionnaire avec un salaire minable du point de vue d'un véritable oligarque milliardaire qui se respecte, c'est un nervi - pour parler comme Luc Ferry.
Macron est une victime de l'humanisme occidental d'origine chrétienne mais largement sécularisé depuis. Qui de mieux que lui pour se remplacer lui-même ? Alors que partout règne la terrible loi de la compétition à outrance et de la « guerre de tous contre tous », tous les autres risquent d'être pires à l'image de tous les gouvernants qui se succèdent depuis de Gaulle, de plus en plus petits, aux dimensions et à l'ambition pour le pays et ses habitants, de plus en plus rabougries.
Sortir du capitalisme ? Oui pourquoi pas ; mais partout dans le monde cela se solde par de pitoyables échecs comme au Venezuela.
Revenir au bon vieux temps de la religion ? Mais ce serait faire concurrence à l'islamisme dans une surenchère de barbarie moyen-âgeuse.
Le salut est en chacun de nous, mais dans aucune des solutions proposées par notre société du spectacle et de la consommation, ni dans d'autres modèles issus du passé, ni dans aucune solution politique contemporaine libérale et démocratique qui a fait de l'extirpation du phénomène religieux sa raison d'être sur le modèle de la philosophie des Lumières en France : la possibilité d'une île ?
Alors si le salut est en chacun de nous, comment le trouver ? Lire Marc Lévy et consors ou écouter JJ Goldman comme tant de nos concitoyens pour trouver de l'espoir ? Mais c'est retomber dans la société du spectacle en réalité, bien peu spirituelle et très artificielle en réalité... »

6 commentaires:

  1. Ce qui est remarquable est que votre discours est repris des propagandes FN, vous n'en percevez même pas l'agressivité intrinsèque tant ces insanités sont devenues banales dans votre monde : ainsi les appels à l'assassinat pour beaucoup sont devenus banals. Vos crachats sur la République, ses élus idem ! Les insinuations salaces sur les personnes idem ! Des concitoyens désignés à la vindicte, aucun problème...

    Et vous avez le culot de vous plaindre qu'on vous réponde vivement ?

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    1. J'essaie de ne pas hurler avec la meute à laquelle vous essayez de m'amalgamer sans finesse ni nuance. J'essaie d'avoir mon style propre et une réflexion, mais vous êtes comme le sparadrap du capitaine Haddock, obtue, envahissante et agressive. Vous ne privilégiez pas la réflexion mais la polémique stérile.
      Si toute critique de Macron est assimilable à du nazisme, alors judiciarisez-là, mais pour l'instant il y a encore quelques libertés.
      Sinon vous avez raison Macron avait annoncé la couleur dans l'entre-deux tours, « hormis moi point de salut » et pire encore sans lui c'est le nazisme, comme l'a bien soulignée sa visite au mémorial de la Shoah et d'Oradour-sur-Glane comme appels du pied très appuyés à ceux qui n'auraient pas compris.
      Vos procédés sont évidents et visent à l'auto-culpabilisation de l'adversaire plutôt que de privilégier le débat avec l'ensemble des Français, GJ compris.
      Je pense que sur le long terme cela s’avérera totalement contre productif parce que clivant, et les Français dans les circonstances actuelles n'ont pas besoin de l'être davantage ; alors que Macron fruit abouti du néodarwinisme s'exprimant dans le néolibéralisme des élites, l'est par nature !

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    2. Oui, vous avez un style un peu différent et je vous en félicite. C'est déjà bien que vous reconnaissiez les phénomènes de meute de vos compères.
      Hélas, je ne saisis pas quelque réflexion véritablement différente (style mis à part) : vous êtes aussi à répéter des discours usés.
      Et vous reprenez leurs méthodes : ainsi vous vous excitez sur un costard que vous voulez me faire porter ... qui est en fait celui de vos compères : le "il faut être fou pour penser autrement !", leur rengaine. Et que je combats avec férocité, tant c'est abrutissant ! Je vous laisse fantasmer sur des intentions cachées de Macron.
      Votre focalisation sur des fantasmes montre l'incurie à critiquer le réel ! Pourtant il y a beaucoup à critiquer sur sa politique. Allons ! ce sont vos compères qui ont comme leitmotiv de diviser, exciter les haines, divisions, designer à la vindicte ! Il faut assumer ou vous différentier ouvertement de ces vociférations, sinon ne vous plaignez pas que vous assimile à eux !
      Au lieu de chercher chicane à mon égard, si vous combattez l'extrême droite comme vous le prétendez, développez donc des arguments contre cette ED ! Mais là vous êtes totalement silencieux !

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    3. J'essaie de monter assez loin dans le temps dans la chaîne de causalité qui nous a mené à Macron, jusqu'à Adam Smith et la Révolution française et même jusqu'à l'humanisme chrétien, donc le christianisme, qui nous ont mené à l'aporie où nous sommes.
      Beaucoup plus récemment, le populisme est la réaction logique à ce rabougrissement de la vie publique en 50 ans depuis de Gaulle.
      La question est populisme de gauche ou de droite ? Se posent les questions cruciales de la redistribution des richesses et de la transition énergétique qui sont liées, et dont Macron refuse de voir le lien en faisant porter le seul fardeau de l'empreinte carbone aux catégories moyennes et les plus défavorisées de la population. Or je pense que l'extrême droite ne serait pas favorable à un système de redistribution des richesses qui fasse porter l'effort sur les très grands capitalistes. L'extrême droite râle mais n'apporte pas de solutions, là où un socialisme conservateur du lien avec le passé et d'origine populaire, portant en lui un idéal de décence commune (Common decency, George Orwell) pourrait en apporter.
      Une chose est sûre les Hommes tâtonneront, ne s'arrêteront pas d'essayer de trouver leur salut, sans doute en vain, hélas !
      Puisque je suis effectivement décliniste, ça c'est vrai ! et pessimiste aussi... mais cela ne fait pas de quelqu'un un nazi selon moi.
      Je suis pessimiste car il y a une logique du déclin et je ne vois pas très bien ce qui pourrait enrayer cette logique puisqu'elle se trouve au cœur de notre volonté de puissance s'exprimant par une quête d'efficacité, de rentabilité et d'immédiateté, destructrice de tout lien culturel et traditionnel qui nous relierait à un passé honni ontologiquement par l'idéologie progressiste en réalité, que nous prenons pour de la bonne volonté alors qu'il s'agit de nihilisme.

      Reste à savoir si cette logique est provisoire ou bien vouée à s'inscrire dans la durée ? Il faudrait une sorte de miracle pour sortir d'un tel engrenage.

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    4. Pour un bon raisonnement, il me semble qu'il faut partir d'un constat factuel et non un slogan polémique comme "rabougrissement de la vie publique en 50 ans depuis de Gaulle"... qui n'est qu'un baratin polémique et lourdement contestable à vocation politicarde. De ce fait, tout le reste de votre discours devient vicié par cette volonté négative assénée par les declinistes.
      Ensuite il en est de même en bavardant sur des intentions prêtées à Macron de vouloir oppresser les catégories moyennes et faibles ... pur slogan polémique encore...
      "sans doute en vain " ... je vous dis que vous devez vous rapprocher des groupes punk ! "no future"
      Ai-je dit que vous étiez "nazi" ? Non ! encore du baratin !
      Oui vous êtes propagateur de déclin, aucun doute ! et vous le reconnaissez !
      Oui, les groupes que vous appréciez ici sont destructeurs, déclinistes, propagateurs de haine, division et se vautrent dans l'échec en en accusant "les autres" .
      C'est pourquoi, je suis très loin de telles mentalités et que je les combat en partant des faits :
      - La France est un pays magnifique, plein de ressources de créativité, volonté et dispose de culture, infrastructures et d'une position stratégique enviable.
      - L'U, est la grande puissance économique mondiale, et un point de convergence d'intérêts des états adhérents mais pas seulement : L'Europe est notre berceau culturel, une force continentale vue comme telle par les autres poids lourds.
      - Le futur est composé de perspectives de moins de pénibilité du travail, de santé améliorée, d'échanges fabuleux inter-civilisation, de conquêtes spatiales, philosophiques, spirituelles.
      Voilà une appréciation délibérément contrastée des discours declinistes qui vous plaisent tant ... et pourtant dont vous ne pouvez dénier la réalité.
      Qu'est-ce qui nourrit le populisme. Dans ce monde qui progresse, il est des forces autoritaristes, obscurantistes qui ne trouvent plus leur place (royalistes, dictateurs, islamistes, etc.) et qui veulent empêcher cette évolution (qui continue malgré les assauts national-populistes). Comme ils n'arrivent plus à prendre le pouvoir par la force, ils tentent d'abrutir des gens pour en faire une force électorale. Et en effet, il leur inventent des histoires de "peuple contre élite" issus de contes de fée pour les tromper. ET ca marche !
      Mais ils atteignent leurs limites : Apres avoir trompé avec le Brexit, les voila complètement plantés (d'ailleurs ces lâches ce sont débinés, laissant Theresa May se débrouiller !) ... Il en est de même aux US où la tromperie par des magouilles d'ingérence russe est connue et le résultat des caprices Trump le fait déjà refluer... En 2015-16, la montée du FN était considérée irrémédiable ! ils se sont pris une raclée en 2017.
      Donc, la guerre contre la peste brune se gagne !

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    5. Vous noyez le poisson avec des considérations totalement absurdes et certainement parce que vous êtes une adepte de l'idéologie capitaliste et des rapports humains sur un modèle néodarwinien. Vous n'évoquez pas par exemple la question de la redistribution des richesses, ni celle de la transition énergétique qui devrait être payée par les milliardaire puisque c'est leur appétit démesuré qui provoque la destruction de la planète.
      Pour responsabiliser les gens et les faire participer il faudrait globalement mieux les traiter, les payer ; or le système capitaliste les maltraite, les rémunère au minimum.
      Votre seul argument est celui de la lutte contre la peste brune comme si nous étions dans les années 30 et que nous devions lutter contre un éventuel péril nazi.
      En attendant le progressisme est porteur d'un nihilisme, les gens sont désorientés, déboussolés, n'ont plus de chez soi pour se ressourcer, et c'est la conséquence d'un modernisme reposant sur le principe de la destruction créatrice schumpéterien qui avance en détruisant tout héritage du passé, et l'environnement dont tout être humain aurait besoin pour se développer sereinement. Les gens ne réfléchissent plus, ne lisent plus, n'ont même plus le temps d'envisager un autre monde possible pourtant indispensable ; ont les yeux rivés sur des écrans et ne voient plus leur environnement naturel qui se dégrade exponentiellement : tout ça c'est la conséquence du capitalisme et de l'appétit démesuré d'une poignée d'individus qui réfléchissent déjà au coup d'après comme dans une partie d'échecs, c'est-à-dire aux moyens de survivre grâce à leur argent sur une planète dévastée.
      Après tout le système capitaliste fonctionne seulement depuis un peu plus de 200 ans, pourquoi n'en sortirions nous pas pour un système reposant sur la coopération plutôt que la compétition, la préservation plutôt que la destruction ?
      Je suis pessimiste car le système capitaliste, néodarwinien en matière de relations sociales (contresens funeste de la théorie de Charles Darwin), est pourri intrinsèquement. Nous en sortirons soit par un choix : la réforme de nos conscience et un changement radical de paradigme ; soit par une catastrophe environnementale apocalyptique transformant l'environnement en monde à la Mad Max II qui ne nous laissera pas le choix, où les individus n'auront d'autre option que lutter au jour le jour pour leur survie, comme des bêtes dépourvus de civilisation pour les protéger.
      D'ailleurs cela a commencé dans beaucoup d'endroits du globe, d'où les gens fuient en masse pour rejoindre les pays riches pas encore touchés par le potentiel destructeur du capitalisme et du darwinisme social inscrit dans leur logiciel.
      Le monde ne progresse pas, il évolue suivant le principe schumpéterien fondamental propre au logiciel capitaliste de destruction créatrice qui détruit en réalité plus qu'il ne construit, tel Attila « l'herbe ne repousse pas derrière lui », il s'auto-détruit en réalité, et les néo-luddites de la modernité sont ses victimes et/ou ses farouches opposants que vous stigmatisez par le terme de déclinistes ou de punks « no futures », parce qu'ils n'y apportent pas leur approbation béate.
      Et toujours votre dualisme vain échec/réussite, fruit d'une vision néodarwinienne de la société. Mais vos « gagnants » quand la planète sera réduite à une coque de noix parfaitement stérile, ils iront où profiter de leur victoire ? J'appelle ça en réalité un genre de victoire à la Pyrrhus.

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