mercredi 2 janvier 2019

Macron a fait des vœux de bonne année, une véritable déclaration de guerre...


« Ce n'est malheureusement PAS un montage, Macron a bien prononcé ce discours qui sue la morgue et la haine, ce discours orienté vers les GJ pour traiter ceux-ci d'antisémites et d'homophobes et justifier une répression toujours plus violente. Un discours qui présente l'élection comme la seule manifestation politique admise et assimile celle-ci à un blanc-seing. « ... Certains prennent pour prétexte de parler au nom du peuple - mais lequel, d’où ? Comment ? Et n’étant en fait que les porte-voix d’une foule haineuse, s’en prennent aux élus, aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels, c’est tout simplement la négation de la France ! Le peuple est souverain. Il s’exprime lors des élections. Il y choisit des représentants qui font la loi précisément parce que nous sommes un Etat de droit.
L’ordre républicain sera assuré sans complaisance car j’attends de chacun ce respect indispensable à la vie en société. » (source : 31 DÉCEMBRE 2019 Vœux 2019 aux Français, site officiel de L'Elysée). » A. de la Croix.

Il ne s'agit de ma part ni d'être haineux ni insultant. Ce serait trop long à vous expliquer, vous les amis et lecteurs éventuels de mon blog, mais dans mon entourage les seules personnes « toxiques » étaient des libéraux-libertaires qui avaient fait « leur » petite révolution, et qui aujourd'hui se retrouvent en Macron, comme Cohn-Bendit. Ce n'est ni insultant, ni haineux, c'est un fait que globalement les soixante-huitards ont omis la transmissions aux générations qui viennent après. Quand je parle de transmission, c'est d’héritage, pas des miettes du festin. Après vous allez me dire que je généralise... C'est vrai, mais conceptualiser c'est toujours généraliser, et à force de réunir des témoignages d'expériences différentes de la mienne, j'en arrive un peu à la même conclusion que d'autres, par des chemins différents, que même implicitement Macron partage peut-être lui-même inconsciemment, quand il parle de « malaise dans la civilisation occidentale »...

Je respecte toutes les personnes fidèles à leurs convictions comme Emmanuel Mousset, professeur de philosophie dans l'Aisne et soutien indéfectible de tous les dirigeants qui se sont succédés depuis de Gaulle, pour inscrire le destin du pays en dehors de son peuple, comme le dit si bien Bruxit (le pseudo d'un chrétien républicaniste français) ; mais nous avons trop souffert pendant 50 ans du mépris des élites, aujourd'hui il y a un retour de bâton populaires que ses détracteurs nomment populisme. Tout se fait depuis 50 ans en Occident contre les peuples, que l'on taxe à outrance quand on ne veut pas purement et simplement les remplacer pour des questions de coût de la main d'oeuvre. Les peuples occidentaux ne peuvent plus le supporter et en prennent conscience collectivement, c'est ce que j’appelle sans m'en réjouir ni le déplorer non plus, car c'est un mouvement logique et cohérent, « l'irrésistible montée du populisme dans le monde... »
Pour ma part ma sympathie irait davantage à une forme d'utopie socialiste, qu'aux formes d'extrême-droite de populisme, mais que Macron a une fâcheuse tendance à monter en épingle, pour mieux discréditer l'ensemble du mouvement de contestations dont les composantes idéologiques sont diverses et variées et ne peuvent être réduites au seul RN... Non désolé, les ficelles sont trop grosses, je ne « marche » plus (c'est le cas de le dire ! Mais pour être tout à fait franc, je n'ai jamais « marché  » ni ne « marcherai » jamais !).

3 commentaires:

  1. Vous dites :
    "Pour ma part ma sympathie irait davantage à une forme d'utopie socialiste,"

    Donc pour vous 40 ans de FORME sans FOND vous vont comme un gant..

    Continuez sur cette voie vous allez atteindre le mur vers lequel nous ont mené vos amis socialistes!!!

    Et pour ma part il ne m'a pas fallut 18 mois pour ne plus marcher , je n'ai jamais commencé "En Marche" après avoir vu" un fou " s’adresser à des foules hypnotisées comme par « Jo Di Mambro »!

    Vous n'avez plus que le cercle et le feu pour vous sauver!

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    1. Les « socialistes » n'ont jamais été socialistes, ils ont toujours été libéraux libertaires comme leurs collègues de droite plus patriarcaux et conservateurs. En fait le capitalisme au pouvoir s'est très vite rendu compte que la gauche de gouvernement depuis Mitterrand et ses successeurs, servait mieux ses intérêts que la droite de gouvernement - cf l'éviction orchestrée de Fillon. Car le concept schumpeterien fondateur de l'économie néolibérale de destruction créatrice, s’accommode très mal de valeurs conservatrices et patriarcales propres à la droite, et cherche plutôt le progressisme et le modernisme à tout va qui s'incarnent si bien dans la personne de Macron, mais dont l'obsolescence a elle-même été programmée... mais pas si vite dans l'esprit de ses concepteurs !!
      Alors oui je ne vois qu'une forme de gouvernement politique fondé sur la décence commune (common decency, George Orwell) et qui ne soit pas d'extrême droite, pour rompre avec 50 ans de politique qui nous ont menés où nous en sommes, c'est-à-dire au bord du chaos, avec une explosion de l'injustice sociale quand le grand défouloir des mœurs est lui parfaitement autorisé dans tous ses excès, et dont la gauche a toujours été le meilleur vecteur.

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  2. Le populisme c'est la mémoire d'un peuple dépossédé de lui-même cherchant une forme pour continuer d'exister. Ce n'est ni une doctrine, ni une philosophie, c'est le cri d'un peuple accablé de repentance et de mépris par des dirigeants ayant inscrit leur destin hors de celui-ci. Le populisme est ce refus de mourir. C'est le non de De Gaulle à Londres.

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