mardi 6 décembre 2016

Cinq choses sur l'immigration massive


Cinq choses sur l’immigration massive depuis plus de 50 ans :
1 ) Elle est le fruit du colonialisme et de sa chute, qui partait d’une idée généreuse au départ, civiliser des peuples aux valeurs des droits de l’homme ; mais qui a été dévoyée par la plupart des colonialistes, dans les faits : exploitation des ressources naturelles et humaines de ces pays
2) Elle est le fruit aujourd’hui des guerres au nom de droits de l’homme que nous faisons pour chasser les dictateurs. Ces guerres sont en réalité illégitimes, et contre productives. Nous avons pris l’habitude depuis 1991 de nous installer dans ces pays, comme si nous y étions chez nous aux nom des droits de l'homme. Admettons que ces pays en matière de démocratie aient un retard sur nous Occidentaux, en tout cas en matière d’impérialisme nous sommes bien en avance sur eux.
3) Elle se fait aujourd’hui dans l’intérêt de l’oligarchie pour le dumping social, et au détriment des populations autochtones des pays occidentaux
4) Nous devons en réalité aider à l’aide au développement dans ces pays, pour que les populations concernées puissent s’épanouir chez elles. Aucun peuple n’a envie de quitter la terre qui l’a vu naître, le contraire est une dénaturation du caractère causée pour la plus grande partie par les guerres menées par l’Occident, et son idéologie délétère : le libéralisme.
5) Il n’est pas question de supprimer totalement l’immigration, mais de la réduire drastiquement.
Je suis pour la circulation des personnes et des biens quand elle s’intègre dans le commerce, la culture ou les études. Mais contre lorsqu’il s’agit de mauvaise charité, de compassion hypocrite, ordonnancée par les médias à la botte de l’oligarchie, et acquis à l’idéologie du libéralisme. Qui plus est, après que l’on ait causé la guerre dans ces pays et créé les conditions qui nous amènent des réfugiés
Ensuite je suis contre le libéralisme économique, où l’oligarchie pour favoriser le dumping social et le déclassement in fine des classes moyennes, encourage l’immigration de travail mal rémunérée. L’idéologie de l’antiracisme, quand elle s’accompagne par-dessus le marché d’un esprit dogmatique et intolérant, est en réalité un effet pervers de la volonté de l’oligarchie de casser la classe moyenne, après avoir cassé le monde du travail et le monde rural.
Evidemment pour avoir conscience de tout ça il faut se départir de l’aveuglement qu’une idéologie suscite telle que le multiculturalisme, qui s’intègre dans une idéologie plus vaste que l’on nomme libéralisme, qui a 300 ans et qui trouve ses racines en Angleterre. Idéologie qui se fout des droits de l’homme, et qui encourage même le vice, comme moteur humain vers le profit. Profit qui garantissait à cette époque l'équilibre et la pérennité d'une société anglaise dans sa rivalité avec la France : il faut replacer cette idéologie dans son contexte historique. Elle n'a plus aucune utilité aujourd'hui, c'est la paresse de la pensée, notre conformisme, et surtout nos instincts de prédateurs mal refoulés, qui nous encouragent à y adhérer. 
Il faut bien prendre conscience que la matrice du "mal" dans notre société, bien qu’elle prétende avoir aboli forme de morale jugée relative, la matrice du "mal" donc se situe dans l’idéologie du libéralisme, qui encourage chez l’Homme ses instincts de prédateur, alors que d’autres instincts pourraient être encouragés comme celui de mammifère pacifique. Mais Non... l’idéologie du libéralisme en a fait un reptile, un serpent, donc ce qui est encouragé c’est le cerveau reptilien de l’Homme, et non ce qu'il pourrait y avoir de bon en lui.
Il est évident que si l’on ne rompt pas radicalement et rapidement avec cette idéologie, la planète n’en a plus pour longtemps, nos jours en tant qu’espèce dominante sur cette planète sont comptés, et nous serons remplacés par des insectes ou par des poulpes.
Fillon est évidemment une figure diabolique de cette idéologie, il en est un mauvais génie.
La gauche sociale-libérale de Macron par exemple, tente de tempérer cette idéologie qui nous vient des Anglo-Saxons, alors qu’en réalité il faudrait totalement rompre avec elle, et éventuellement rééduquer les Occidentaux que nous sommes à des valeurs plus pacifiques avant que nous ne contaminions la terre entière, mais cela semble déjà trop tard ! Dans l’Histoire, l’épisode napoléonien, la première guerre mondiale puis la seconde, aujourd’hui l’intervention militaire au Moyen-Orient, et même le multiculturalisme et l’antiracisme, ainsi que le racisme d’Etat quatre-vingts ans plus tôt, sont des effets d’une cause bien plus puissante par son pouvoir de nuisance : le libéralisme des théoriciens anglais, et même de certains Français d’ailleurs, du XVIIIème siècle. 
Je veux bien croire pour les excuser, qu’ils n’avaient pas conscience au moment où ils rédigeaient leurs théories fumeuses, encourageant davantage le vice et l'instinct de prédation d'ailleurs que la liberté, qu’elles seraient peut-être à l’origine de la destruction de l’espèce humaine.


3 commentaires:

  1. La libre circulation des personnes, des biens, des idées et de la culture est un tout. Dites vous bien que vous ne pouvez pas limiter l'une sans limiter les autres. Le UK est en train de l'apprendre à ses dépends. Et on sait ce que donnent les pays qui se referment sur eux-mêmes.
    Quant au libéralisme économique... avant de redistribuer, il faut produire. Avant de construire des solidarités, il faut de la croissance. Pour produire, échanger, faire circuler, prenez le par le bout que vous voudrez, il n'y a qu'un seul système économique qui le permette c'est le libéralisme. Citez moi une seule, juste une seule économie étatisée et dirigiste qui ne revienne pas à la gestion de la pénurie.
    Le libéralisme peut être encadré, on ne peut pas dire qu'en France il soit particulièrement sauvage avec nos 58% de prélèvements publics divers et variés et les milliers d'articles qui règlementent la vie économique du pays, mais cela reste d'inspiration libérale.
    L'homme n'est pas un mammifère pacifique, il aurait disparu depuis longtemps. C'est un mammifère social qui organise le monde où il vit. Votre angélisme est mignon mais dans les faits il se termine toujours dans le sang des dictatures rééducatives, comme vous l'écrivez sans frémir.
    NM

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  2. Désolé mais je ne suis pas dans votre camp NM et je ne le serai jamais. Je reconnais avoir commis une grosse maladresse en employant l'expression "éventuellement rééduquer", et vous vous êtes immédiatement introduit dans la faille du discours, bien que je tempère l'aspect rééducatif par l'adverbe "éventuellement". Il y a des mammifères pacifiques qui furent là avant l'espèce humaine, et je ne doute pas qu'ils nous survivront... Je ne doute pas que la majorité des gens hélas partage votre jugement, qui sous des airs bonasses et tempérés, cache un prédateur impérialiste. Comme si il n'y avait pas d'autres moyens que le libéralisme pour organiser le commerce... De plus le libéralisme est fort non par le contenu de sa théorie, mais par la force du peuple qui l'a forgée, et qui fut le peuple au fond le plus impérialiste d'Europe. Comme personne n'est prêt à remettre en cause l'impérialisme des Occidentaux pour leur prospérité, il est évident que personne n'aura le courage de remettre en cause le libéralisme. Hormis certains clandestins qui sont entrés en résistance, et que le pouvoir médiatique se charge de liquider de façon "civilisée".

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  3. Je voulais rajouter une chose pour répondre à NM.
    Je suis persuadé que si l'Europe n'avait pas pris le pli du libéralisme depuis plus de 300 ans, il n'y aurait jamais eu la Shoah. Donc je pense que c'est un événement relatif qui peut être replacé dans un contexte plus global. Le libéralisme lui même est un phénomène contingent et au fond accidentel, mais les doctrinaires libéraux voudraient en faire l'horizon indépassable et unique de toute réflexion sur l'économie, excluant toute possibilité d'opinion divergente. Les doctrinaires libéraux sont donc en réalité intolérants et quasiment fanatisés à leur doctrine délétère et néfaste. De plus leur doctrine depuis 1983, s'impose comme une forme de totalitarisme de mœurs et de la pensée. Si il y a une forme de fascisme ou de totalitarisme aujourd'hui, elle n'est pas là où l'on croit... Relisez ou revoyez donc Pasolini, NM, qui a certainement été assassiné par l'oligarchie en raison de ses opinions antilibérales : vous m'accusez d'angélisme, mais vous, vous n'êtes pas des anges, et il faut vous combattre. Toute pensée qui prétend détenir la vérité absolue et unique s'apparente à une forme de totalitarisme, et nous sommes en plein dedans aujourd'hui avec la pensée libérale, que JC Michéa nomme à juste titre "l'impasse Adam Smith".

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