mardi 7 août 2018

Le réchauffement climatique et le burn out



Il y en a qui nient la réalité de cette maladie professionnelle, tout comme ils nient le réchauffement climatique.

Mais bon je me pose la question de l'efficacité d'une discipline comme la psychiatrie et plus précisément de la psychanalyse, pour soigner les maladies mentales comme le « burn out » au XXIème siècle.
Certes les médicaments soulagent, et la psychanalyse pense tout régler par la relation papa/maman, alors que la névrose ou la psychose sous-jacentes que le « burn out » peut révéler, questionnent en réalité tout le fonctionnement de la société, et pas seulement le très réducteur rapport papa/maman.
C'est aussi une des fonctions (de contrôle) de la psychanalyse d'enfermer le malade dans sa maladie, alors que le malade pourrait un peu mieux s'en sortit en questionnant le fonctionnement du monde et ses effets dans l'apparition de sa maladie, comme le « burn out ».
Bien souvent en réduisant le malade à sa maladie, et à son rapport papa/maman, le thérapeute en réalité ne fait que culpabiliser le malade, lui fait éprouver un sentiment de honte vis à vis de l'origine de sa maladie, qu'elle soit génétique (un élément d'explication de plus en plus fréquent), ou qu'elle soit psycho-affective. 
Je pense réellement que de nos jours la psychanalyse est devenue davantage un instrument de contrôle finalement que d'émancipation, comme elle a pu l'être peut-être à une époque. Car la psychanalyse de nos jours, tout comme mai 68, a été récupéré par le pouvoir dominant au service de l'idéologie libérale.

Le « burn out » semble bien être une maladie spécifique au libéralisme selon moi, tout comme le réchauffement climatique est une « maladie » de la planète face aux effets délétères du capitalisme. Et si le libéralisme est bien capable de détruire à ce point la planète, pourquoi ne serait-il pas tout aussi légitime de dire qu'il abîme considérablement le fonctionnement psychique de l'être humain ? L'idéologie libérale n'émancipe pas, elle aliène, abîme la planète, et crée de la pathologie mentale, alors que faut-il penser du libéralisme ? 
Doit-on laisser cette idéologie continuer à faire ses ravages en toute impunité ? 
N'est-il pas venu le temps de dire NON à cette idéologie, qui déjà en pousse beaucoup au suicide ? 
Est-ce que l'on va continuer de se laisser abuser par le bonheur artificiel qu'on nous présente comme un modèle, dans tous les spots publicitaires à longueur de journée ? 
Et si nous ne nous soulevons pas tous massivement et le plus tôt possible, il sera trop tard. Bon je dis ça, je dis rien...

En outre comme le souligne Houellebecq dans un texte qui peut paraître misogyne et non politiquement correct comme à son habitude, outre sa fonction de contrôle social, la psychanalyse encourage les comportements néo-libéraux, c'est-à-dire privés de toute morale et de toute décence commune (common decency, George Orwell) : « Une femme tombée entre les mains des psychanalystes devient définitivement impropre à tout usage, je l’ai maintes fois constaté. Ce phénomène ne doit pas être considéré comme un effet secondaire de la psychanalyse, mais bel et bien comme son but principal. Sous couvert de reconstruction du moi, les psychanalystes procèdent en réalité à une scandaleuse destruction de l’être humain. Innocence, générosité, pureté… tout cela est rapidement broyé entre leurs mains grossières. Les psychanalystes, grassement rémunérés, prétentieux et stupides, anéantissent définitivement chez leurs soi-disant patientes toute aptitude à l’amour, aussi bien mental que physique ; ils se comportent en fait en véritables ennemis de l’humanité. Impitoyable école d’égoïsme, la psychanalyse s’attaque avec le plus grand cynisme à de braves filles un peu paumées pour les transformer en d’ignobles pétasses, d’un égocentrisme délirant, qui ne peuvent plus susciter qu’un légitime dégoût. Il ne faut accorder aucune confiance, en aucun cas, à une femme passé entre les mains des psychanalystes. Mesquinerie, égoïsme, sottise arrogante, absence complète de sens moral, incapacité chronique d’aimer : voilà le portrait exhaustif d’une femme analysée. »

7 commentaires:

  1. La ministre de la Santé de Macron, Agnès Buzyn, vient d'envoyer un tweet prophétique : "Je pense que notre société s'adapte à la canicule".
    Je pense pour ma part que c'est le discours que vont nous seriner sur tous les tons les "gouvernants" au fil de la catastrophe annoncée : il nous faudra nous "adapter", puisqu'il est exclu de rien modifier à un système qui enrichit une minorité. Celle-ci n'a vraisemblablement plus comme objectif que de s'offrir un délai supplémentaire par rapport au reste de l'humanité. Voici un texte officiel qui en dit également long : "Nous pouvons déjà constater les effets du changement climatique. C’est pourquoi il convient de se mobiliser et d’agir. Tout le monde est concerné : élus, acteurs économiques, citoyens, pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, mais aussi pour s’adapter aux changements déjà engagés." (Ministère de la Transition écologique et solidaire, Changement climatique : causes, effets et enjeux).
    S'adapter, vous avez bien compris ?

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  2. lekaterinbourg7 août 2018 à 23:05

    J'avais remarqué que tu écrivais avec élégance mais aussi incontinence! Dit autrement tu t'écoutes pisser...et le chant en est si harmonieux qu'il te faut boire beaucoup!
    Plus tu bois tu pisses et plus tu pisse plus tu te compisses

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    1. C'est vrai la concision, c'est plus percutant, ça marque les esprits, comme un bon coup de poing. Trop baroque mon style, avec trop de fioritures inutiles.
      Bon je prends note, je vais essayer dans certaines de mes interventions d'aller droit à l'essentiel, en étant « punchy » comme disent les chroniqueuses de radio ou télé, c'est plus à la mode, donc c'est plus audible que le baroque.
      En plus le baroque, ça fait « pédé » ! (je veux dire que ça provoque une réaction épidermique chez tout hétéro, l'homosexualité, de rejet, et bien que je ne sois absolument pas homosexuel, et le serais-je que je sais bien que cela ne dérangerait personne sur ce forum, tout du moins sur le principe, mais pas sur la forme !)
      Je m'explique : j'ai la nostalgie du Grand Siècle, où les hommes s'habillaient et s'exprimaient comme des femmes, avec élégance et des perruques sur la tête, et se maquillaient, tout en étant très virils et en faisant la guerre à leurs ennemis.
      Vu d'aujourd'hui cette époque est certainement incompréhensible, c'est pourtant l'époque où objectivement la France fut la plus puissante, alors qu'aujourd'hui les Français sont des nains sur l'échiquier mondial, ce qui ne les empêche pas de se raser toujours plus courts les cheveux et de se couvrir de tatouages obscènes. Leur virilité manifeste est proportionnellement inverse à leur puissance réelle, c'est rigolo non ?
      Personnellement je vois notre époque qui souffre d'un manque d'élégance manifeste, et d'une vulgarité effarante, comme la manifestation d'une barbarie et d'une décadence de la culture, en même temps que de notre impuissance, que nous cachons derrière une virilité ridicule.
      Donc non finalement, je garde mon style baroque, et je vous laisse à votre style vulgaire et « viril », je ne dis pas « punchy » ça fait trop « gonzesse », qui si vous m'avez bien compris, n'est que l'expression d'une immense décadence spirituelle et culturelle, en France. Lisez-donc Nietzsche, il explique tout cela bien mieux que moi, la notion notamment de décadence culturelle pour un pays comme la France, La France n'a jamais retrouvé son niveau du XVIIème siècle, qui correspond à son apogée dans tous les domaines : artistique, politique, architectural, spirituel/religieux etc.

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  3. En bref, vous défendez religieusement le soi-disant réchauffement climatique pour des raisons purement idéologiques. Comme Mrs Thatcher pour fermer les mines de charbon britanniques, vous utilisez une arnaque pseudo-scientifique pour justifier la décroissance et condamner le "libéralisme économique". Peu importe les faits, seules comptent les croyances distillées à forte dose par les médias et autres organismes de propagande. Qu'un vent chaud venu du Sahara provoque des journées chaudes sur l'Europe et c'est le réchauffement climatique qui en est la cause. Scandale, il fait chaud en été !

    Curieux que les mêmes qui prônent la décroissance et qui se situent à gauche sur l'éventail politique sont les mêmes qui multiplient les grèves pour avoir de meilleurs salaires et donc consommer plus. Un petit stage d'un mois en Afrique chez l'habitant lambda devrait remettre un peu d'ordre chez des esprits amollis par le confort et les médias.

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    1. « En bref, vous défendez religieusement le soi-disant réchauffement climatique pour des raisons purement idéologiques. » Je ne défends rien du tout « religieusement », mais j'essaie d'avoir une conception philosophique nuancée et réfléchie du monde sensible, donc du réel qui m'entoure, contrairement à vous qui reprenez le b.a.-ba du catéchisme libéral. Et je pense que c'est le libéralisme qui aujourd'hui porte un progressisme déchaîné et sans contrôle, dont on mesure les effets délétères à tous les niveaux de la société et du monde sensible.

      Au passage je pense plutôt que la propagande médiatique est destinée à nous faire avaler les couleuvres du libéralisme. Embrigadement, formatage, conditionnement, telles sont bien les armes qu'utilise l'idéologie libérale, pour nous faire gober tout et n'importe quoi.
      Est-ce que l'on va continuer de se laisser abuser par le bonheur artificiel qu'on nous présente comme un modèle, dans tous les spots publicitaires à longueur de journée ?
      Les médias sont très majoritairement aux mains d'idéologues libéraux comme vous.
      Le projet libertarien préconisé par le patron d'Amazon, l'homme le plus riche du monde, avec dans sa poche environ 140 milliards de dollars US, est même de tout mettre dans la main des grands propriétaires, pour embrigader et conditionner les masses à les servir, et où le dernier droit à défendre par l'État, serait celui inaliénable de la propriété privée par la police et la justice, quand tout les reste pourrait être soumis aux dérégulations les plus sauvages, y compris et surtout, l'École.

      L'idéologie libérale n'est qu'un des multiples fruits, mais qui a pris racine et s'est transformé aujourd'hui en arbre gigantesque de la mondialisation libérale et capitaliste, de la métaphysique du sujet, telle qu'énoncée par Descartes, se proposant comme projet la « maîtrise et possession de la nature » qui nous entoure.
      Au passage d'ailleurs où les animaux étaient réduits au rang de machines insensibles, et donc exploitables à merci, ainsi que tout le reste du monde sensible (désensibilisé donc par la métaphysique du sujet).

      Une telle conception métaphysique découle d'ailleurs d'une conception religieuse qui remonte à l'Ancien Testament, qui est une théorie anthropocentriste, où toute la création, flore et faune, est au service de l'homme, ceci est expliqué dans la Genèse.
      Genèse 1 contient l'ordre du Créateur à l'homme créé à l'image de Dieu : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (v. 28).

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    2. Mais je voudrais ajouter que le libéralisme n'est pas une philosophie mais une idéologie, et que nos deux derniers dirigeants Hollande et Macron, mais aussi tous les autres, surtout depuis Mitterrand, sont avant tous des idéologues (comme Mrs Thatcher aussi) avant même d'être des hommes d'État. Dont le dernier en date fut de Gaulle, qui lui seul fut un bon exemple à suivre pour les riches et les pauvres, et bien sûr les fameuses classes moyennes aujourd'hui effectivement en voie de disparition, sous l'action d'un projet néo-libéral de société.
      Je ne sais pas dans quel but vous reniez aujourd'hui une de vos inspiratrices, Mrs Thatcher ? Enfin si je ne le vois que trop, car elle a su se rendre tellement impopulaire aux yeux de l'opinion publique, qu'elle est aujourd'hui totalement irrécupérable idéologiquement, je comprends. Mais vous la reniez, et préconisez en même temps des politiques qui s'en inspirent.

      On a tendance aujourd'hui à considérer que tous les philosophes des Lumières étaient des libéraux, mais d'abord considérons qu'ils ont écrit leurs œuvres dans un autre contexte que le nôtre. Il est évident que si des caractères tels que Rousseau, Diderot ou dans une moindre mesure Voltaire étaient de retour, ils lutteraient avec la même énergie contre l'absence de tolérance et de liberté impliquée par l'idéologie libérale, le dogme du libre marché capitaliste et la monarchie présidentielle absolutiste de Macron, et seraient des antilibéraux.

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  4. Nul besoin d’être scientifique pour savoir que les Vikings se sont installés au Groenland à la faveur de conditions climatiques extrêmement favorables que nous ne connaissons toujours pas aujourd’hui. De la même façon nous savons que le Sahara fut vert au néolithique, c’est à dire hier. On peut très bien se forger une idée de la variation du climat sans être scientifique.
    Admettons un instant que l’homme soit responsable pour tout ou partie du réchauffement actuel. Si c’est le cas, peut-on envisager un instant que les pays asiatiques renonceront au confort que nous avons acquis ? Pensez-vous pouvoir convaincre des milliards d’individus de réduire leur empreinte carbone, par la seule crainte d’hypothétiques catastrophes futures ? Si l’homme est responsable du réchauffement climatique, il est de toute façon trop tard et tout le monde le sait.
    Nous voulons mettre en place des systèmes onéreux et inefficaces pour prévenir des catastrophes qui restent imaginaires. L’homme sait merveilleusement s’adapter, c’est ce qu’il a toujours fait, et c’est ce qu’il fera encore. Savoir qui est idéologique en la matière n’a pas de sens, nous avons tous des a priori et des croyances, par contre il est assez évident que l’on ne sait pas de part et d’autre ce qui se passe vraiment.
    Pas besoin d’être scientifique pour se rendre compte que les moyens de propagande sont massivement d’un côté, que l’intimidation, l’insulte, et la calomnie sont le fait d’un camp et pas de l’autre. Est-il nécessaire, lorsque l’on sait que les faits plaident pour sa cause d’accuser ses adversaires d’être négationnistes et utiliser l’holocauste de façon si ignoble ?
    Nous retrouvons chez les alarmistes tous les réflexes de gauche morale, les mêmes stratégies que celles utilisées par les antiracistes, le même désir de faire taire l’autre.
    Alors oui, nous avons tous une idéologie, mais les moyens et l’éthique des uns et des autres diffèrent.
    On peut choisir ce à quoi l’on adhère sans avoir aucune connaissance scientifique, car effectivement la question est idéologique, elle se résume finalement une seule question. Dans l’histoire de l’humanité qu’est-ce qui a toujours été plus efficace : l’adaptation ou le refus du changement, la ligne Maginot ou les divisions blindées ?
    Même sans formation scientifique, il n’est pas difficile de voir que si l’origine anthropique du réchauffement était véritablement un fait scientifique établi des gens comme ceux cités dans cet article ne prendraient pas le risque de se discréditer. L’origine anthropique du réchauffement climatique est très loin d’être prouvée, nous ne connaissons absolument pas l’ampleur réelle du phénomène, et les méthodes proposées pour le combattre sont inefficaces.

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