dimanche 12 août 2018

Les conséquences de l'amour courtois, en Europe



Mon quotidien est horrible c'est vrai, comme celui de tant de nos contemporains sacrifiés à des logiques de profit, me faisait remarquer une bonne amie. Et ce que nous recherchons tous, c'est un peu une clairière apaisante.

Les amis de ma génitrice, bourgeois parisiens haut placés et nantis, grassement rémunérés pour défendre les intérêts du pouvoir, lui-même au service de l'idéologie néolibérale ou l'inverse peu importe, ont repéré, quand j'avais environ 16 ans, mon très haut potentiel de contestation, et malgré leurs métiers dans le domaine de la médecine psychiatrique (non, je ne suis pas fou !), ils ont fait passer leurs intérêts avant celui de mon épanouissement potentiellement dangereux. Ils ont peut-être influencé ma génitrice, ce n'est qu'une hypothèse, mais une hypothèse crédible. Ma génitrice, ma tante et mes cousins ont effectivement un quotidien bien plus confortable que le mien, mais ils sont conformistes, et je ne peux m'y résoudre.

C'est pour cela et non pas gratuitement que je fais le lien entre le féminisme et le déclin de la civilisation occidentale que nous connaissons en Europe, ce n'est pas gratuitement je le répète, mais c'est parce que c'est du vécu. Je ne pense pas comme les progressistes lecteurs de Marx, que le monde puisse réellement être transformé, il peut seulement être interprété comme les philosophes l'ont toujours fait. Les Grecs anciens n'étaient pas au service d'une idéologie bourgeoise, c'est pour cela que tout comme Heidegger ou Nietzsche le prônaient, je prône un « retour aux Grecs ».

C'est aussi pour cela et non pas gratuitement que je me permets de publier ce billet qui peut paraître choquant à beaucoup (je m'en excuse par avance auprès des femmes qui ne s'y reconnaîtront pas pour la plupart). Billet qui fait le lien effectivement entre féminisme et déclin civilisationnel, non à proprement parler parce que je suis un réactionnaire mais mû par un esprit de retour à l'esprit de la Grèce antique, et que le thème de la « clairière » par association d'idées, me faisait un peu penser à Heidegger. Je ne pense donc pas être complètement hors-sujet. La question de « l'habiter », doit effectivement se poser de façon cruciale au sein de la crise civilisationnelle que nous traversons, et qui rend le monde commun de plus en plus invivable pour la majorité de nos concitoyens européens, ne nous voilons pas la face.

Enfin juste un petit clin d’œil à Arnaud, qui me conseillait très récemment la lecture de Bernard Maris Marx, ô Marx, pourquoi m'as-tu abandonné ?. Mais n'oublions pas qu'il a écrit aussi Houellebecq économiste, cet ouvrage qui fait l'éloge de Houellebecq, pourtant partout présenté des milieux bien-pensants de gauche, et encore plus à l'extrême de la gauche militante ou post ou néo-communiste (avec leur volonté progressiste et selon moi illusoire de transformer le monde, car au fond la nature humaine ne change pas au sens où il y aura toujours des gens qui jouissent plus que d'autres, dont ces derniers seront jaloux), comme étant réactionnaire, islamophobe et anti-féministe.

Ok il l'est peut-être, je le suis peut-être, et pourtant j'ai le « rêve d'une chose », un monde tout simplement plus humain. 

Les femmes blanches qui réussissent socialement, ne veulent généralement plus se caser avec des blancs, ils font trop mal l'amour, et puis elles estiment qu'intellectuellement elles valent mieux qu'eux, alors pourquoi faire la moindre concession sur le plan du plaisir ?

Aussi vont-elles se « faire tirer » dans des pays tropicaux, avec des mâles plus proches de l'animalité  des instincts et de la sexualité que des mâles blancs trop « civilisés », ce qui sexuellement est très plaisant.
Au passage beaucoup de blanches ne font plus de gosses, plus avec des mâles blancs en tout cas. Elles font passer le plaisir sexuel avant l'intérêt de la société (occidentale), et son besoin de reproduction de l'espèce en son sein.

Effectivement, pendant ce temps là, les musulmans prolifèrent, car ils ont encore une religion vivante que les femmes respectent.
Ah ! Ils sont beaux les résultats du « darwinisme social », de la compétition à l'École, et de la guerre de tous contre tous dans le monde du travail. Les résultats de la démocratie et des droits de l'homme au fond. D'après beaucoup d'intervenants sur un forum politique, les musulmans seraient déjà 20 millions, un tiers de la population environ, mais bon les chiffres sont tus et les statistiques ethniques interdites en France, officiellement par crainte qu'un racisme d'État ne se mette en place.
Mais le danger aujourd'hui en France, n'est plus du tout le racisme d'État selon moi, nous sommes encore en retard d'une guerre, comme la France l'a toujours été depuis la guerre avec la Prusse de 1870. Sauf que là, il ne s'agit pas d'une simple guerre à une échelle géopolitique, mais d'un conflit de civilisation, qui pourrait s'avérer fatal pour la civilisation occidentale, ou tout du moins dans un premier temps sur le théâtre européen, en entraînant sa disparition pure et simple.

Et ce n'est pas du tout le projet volontariste de remplacement des droits de l'homme, par des droits et devoirs du citoyens, qui pourra servir de remède j'en ai bien peur, d'abord parce que c'est un vœu pieux, de penser qu'un jour il y aura une volonté politique au pouvoir, de faire plier l'islam aux règles de la laïcité. D'une part parce que s'attaquer ainsi frontalement à la religion musulmane mettrait le feu aux poudres, et risquerait d'aboutir à un genre de guerre civile ; ensuite raison bien plus importante, parce que ce n'est pas du tout la volonté du capitalisme et de l'idéologie néolibérale, et des bourgeois en chair et en os, à qui cette idéologie profite.
D'abord il est bien trop tard, et au sein de nos élites éclairées il n'y a aucune volonté de changer quoique ce soit aux flux migratoires, au mieux ce sont juste des pétitions de principe, que l'on oublie dès que les élections sont passées. Les élites jouent la montre avec le peuple de souche, pour pas qu'il ne s'impatiente trop, et une fois que les musulmans seront majoritaires, car si rien n'est fait ils le seront logiquement comme 1+1 font 2, le problème de l'impatience et de la colère du peuple de souche sera réglé.
Le « grand remplacement » dont parlait Renaud Camus est en route et c'est tout.

Je rebondis sur la définition concernant la part maudite, que l'on pourrait donner de ce phénomène de « grand remplacement ». On pourrait dire aujourd'hui que la part maudite des femmes blanches occidentales est tout simplement leur plaisir sexuel, aujourd'hui en excès de ce que le plaisir d'une femme blanche est censé être, une dépense « gratuite », avant toute exigence de reproduction de l'espèce, au sein de la civilisation occidentale. 
Je parle de ça, car dans ma famille de tradition plutôt matriarcale (c'est normal, ma région est une région de marins, à tradition matriarcale, bien avant les effets sociétaux de la première guerre mondiale sur les rapports hommes/femmes), parfois derrière des apparences plutôt contraires (on pense aux grands champions cyclistes ou autres grands sportifs généralement voileux, que la Bretagne avait coutume de produire jusqu'à il y a peu, faisant se conserver l'illusion de « l'homme fort »), les femmes sont « pratiquantes » de ce comportement. Alors qu'effectivement leurs mères ou grands-mères étaient pratiquantes de la religion catholique.

Enfin le capitalisme pense ne pas souffrir du tout d'un tel phénomène de « grand remplacement », au contraire c'est un investissement qui va lui fournir pendant un temps, une main d'œuvre à meilleure marché. Pfff ! C'est beau la civilisation en régime d'idéologie néolibérale !

En Occident on passe tout aux femmes en général. Par contre les hommes qui font du tourisme sexuel sont des « porcs », il ne viendrait à l'idée de personne de dire que ces femmes sont des « truies ».
Moi je l'ai fait, j'ai dénoncé certaines femmes, mais je suis une exception, car en Occident les hommes idolâtrent les femmes, elles sont intouchables, ainsi que leur bon plaisir.
Car les mâles blancs ont encore l'espoir de pouvoir les « tirer » en étant gentils avec elles, mais elles s'en foutent royalement désormais ; elles ont trouvé effectivement de biens meilleurs amants dans les pays tropicaux, à la fois plus gentils, plus chaleureux et bien plus performants ! Or ne vit-on pas dans une société de la performance ? Et l'amour courtois est devenu totalement has been.
Mais les musulmans pourraient bien changer le donne, ah ah ah ! Ça risque de nettement moins rigoler pour les blanches qui resteront en Europe, je leur conseille d'ores et déjà de rester dans les tropiques !

Bon je n'ai peut-être pas à proprement parler, répondu à la question à la question de savoir ce qui fait d'un être humain, la part maudite du règne animal ? Mais qu'importe, je pense avoir répondu à d'autres questions.

La civilisation occidentale avait commencé avec l'amour courtois, une exigence de la part de la femme raffinée de l'aristocratie médiévale, que le mâle blanc se civilise un peu pour pouvoir l'approcher. Il semblerait aujourd'hui qu'elle s'achève avec le tourisme sexuel des femmes blanches dans les tropiques, qui trouvent le mâle blanc trop civilisé, au sens où il ne fait plus assez bien l'amour tout simplement. Ah, elles nous aurons bien manipulé jusqu'au bout, les garces !

La sexualité féminine peut être tout aussi mécanique, basique et banale que la sexualité masculine. 

Attention, c'est du vécu !

13 commentaires:

  1. Virginie Alba-S.12 août 2018 à 11:10

    La rationalité moderne n'a pas encore intégré la femelle et la femme comme égale, par exemple, pas plus que la rationnalité prémoderne, (considérée comme irrationnelle par les modernes) comme on peut le vérifier étant donné qu'on se retrouve avec une juxtaposition des deux aujourdhui, avec le "pragmatisme." Il faut dire que les philosophes n'avaient pas réussi à conceptualiser cette absence n'étant même pas capable de la voir, tant l'impérialisme antimoderne, à travers eux, s'est bien reproduit dans la modernité, sous forme d'aveuglement idéologique.

    Comme quoi on a pu rendre la rationnalité idéologique tout autant que l'irrationnalité ou l'antirationnalité,aujourd'hui nommé pragmatisme.

    Pour ma part, je suis d'accord avec Deleuze, le désir est une production et on est toujours dans la domination de la loi de l'offre, en ce qui le concerne. Pattaya est un énième exemple.

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    1. l'antirationnalité,aujourd'hui nommé pragmatisme., ne pourrait-on pas dire tout simplement, le cynisme de l'idéologie néolibérale, telle qu'elle s’exprime aujourd'hui par le biais de la mondialisation ?

      Et pourquoi voulez-vous tant être l'égale de l'homme ? Hommes et femmes ne sont pas égaux mais différents, et aujourd'hui la femme se venge de ne pouvoir être une créatrice à l'égale de l'homme, avec son sexe.

      La femme ne sera jamais une créatrice en art, philosophie... et tout autres domaines, à l'égale de l'homme, car ce sont des limites que la nature lui impose, pour le bien de la reproduction de l'espèce. Et ce ne sont pas vos raisonnement alambiqués et votre manie de couper les cheveux en quatre, qui y changeront quelque chose.

      Ce n'est pas le politique, la religion, la raison, la culture, que sais je encore ! qui ont mis des freins à la nature créatrice de la femme, c'est la nature. La femme porte dans son ventre son bébé, c'est sa création ! L'homme quand il est un créateur, et c'est très très rare, porte son bébé dans la création, qu'elle soit d'ordre artistique ou dans tout autre domaine. Le féminisme est un des fléaux de notre époque contemporaine, car il nie cette différence fondamentale !

      Avec le féminisme, la femme blanche n'a fait que « castrer » l'homme dans son désir, voire même besoin vital de création, c'est tout. Jamais les créations artistiques des femmes ou dans tout autre domaine, ne seront l'égale de celles des hommes, elles seront différentes et intéressantes, mais c'est tout, et ça n'ira pas plus loin !

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  2. Brigitte Vitale (Jeanne d Arc des Italiens)12 août 2018 à 12:31

    Erwan Blesbois, c 'est simple, j'ai eu un cancer. Les hommes ont fui sauf un et ce un n’était pas celui qui partageait mon lit........bien au contraire. Je me suis posée la question de ce que pouvait signifier "aimer". Je n'ai pas trouvé la réponse et j'en ai déduit que l'amour n'existe pas, qu il est "mensonger, traitre et fallacieux".........depuis certains essaient de me convaincre du contraire......Pour l'instant je ne pense rien et cela n'est pas une priorité dans ce qu'il reste de ma vie........:-) En revanche, pour autant, je considère le sexe sans sentiments impossible à pratiquer ( pour la question suivante) t qui laisse trop d'amertumes et de regrets pour en faire un mode de vie..........Heureusement que j'ai vieilli. La question n'est plus prioritaire d'une façon ou d'une autre

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    1. Je te fais part avec des mots tous simples de la vision que certaines femmes de ma famille ont du sexe, et beaucoup d'autres femmes occidentales, le plus souvent féministes. Tu pourras peut-être me dire ce que tu en penses ? Je pense que beaucoup de femmes occidentales sont dans la volonté de puissance, et sont dans la maîtrise, donc qu'elles n'éprouvent ni amertumes ni regrets, car elles n'ont pas l'impression de « se faire baiser » (au sens figuré), en faisant l'amour avec un étalon des Caraïbes ou autres tropiques, qu'elles paient même pour ça, en lui faisant le plus souvent des cadeaux.

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  3. Et en plus, certains noirs sont musulmans !!!

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  4. Ton quotidien est horrible !

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    1. Les amis de ma génitrice, bourgeois parisiens haut placés et nantis, grassement rémunérés pour défendre les intérêts du pouvoir, lui-même au service de l'idéologie néolibérale, ont repéré, quand j'avais vers 16 ans, mon très haut potentiel de contestation, et malgré leurs métiers dans le domaine de la thérapie, ils ont fait passer leurs intérêts avant celui de mon épanouissement potentiellement dangereux. Ils ont peut-être influencé ma mère, ce n'est qu'une hypothèse, mais une hypothèse crédible. Ma mère, ma tante et mes cousins ont effectivement un quotidien bien plus confortable que le mien, mais ils sont conformistes, et je ne peux m'y résoudre.

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  5. t'as raison mon wawan, à ce point là, ça ne peut être que du vécu !Alors comme ça ta grosse est partie se faire tirer au Sénégal. Normal, toutes les vieilles, trop môches pour faire bander un gars normal (blanc suivant Coluche), et qui ont pour moins de 1000 euros la semaine, accés à l'Afrique et ses saveurs exotiques. Elles auraient tort de s'en priver. Moi tous mes copains qui ont plus de 65 ans vont faire de l'humanitaire à Madagascar ou au Laos......et ce n'est pas pour enfiler des perles. Alors pas la peine d'aller chercher le capitalisme comme responsable, c'est uniquement lié à la démocratisation des transports aériens.

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    1. Dans les milieux de gauche alternative, celle qui a encore comme projet de transformer le monde malgré les crimes commis au nom de Marx par les communistes, Houellebecq est fustigé.
      Pourtant ce dernier se rapproche d'un idéal de « décence commune » prôné par Michéa s'inspirant de George Orwell, dans ce que l'on pourrait qualifier de socialisme conservateur, courant dont je me réclame. La vie en Europe occidentale en tout cas, était bien plus décente dans les années 70, qu'aujourd'hui.
      C'est le mouvement néo-libéral impulsé par Thatcher et Reagan qui a tout gâché, et dans lequel s'inscrit encore de nos jours Macron, qui continue à faire des ravages.
      Quand le peuple héritier de la civilisation occidentale et qui accepte son héritage spirituel, aura-t-il le courage de dire NON !
      Et puis nan ce n'est pas au Sénégal, c'est en Guadeloupe, et pour en rajouter une couche dans le glauque, elle a pris avec elle ma fille aînée de 18 ans, peut-être pour l'initier à son vice...
      Au passage je suis allé plusieurs fois en Guadeloupe assez récemment, et j'y ai vu tout un tas de belles jeunes filles venir se faire du mâle local, plutôt les descendants d'esclaves, si tu vois ce que je veux dire. Donc les vieilles, trop môches pour faire bander un gars normal, c'est un cliché malheureusement dépassé !

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  6. Je peux te suivre sur un certain nombre de points mais pas sur le féminisme et un quelconque déclin civilisationnel : l'amour courtois est une invention extraordinaire - qui doit sans doute quelque chose aux Arabes d'Al-Andalus, à certains d'entre eux plus justement. J'en parle longuement dans mon essai L'Erotisme au Moyen Age, traduit jusqu'au Japon, ah ah. Et je reviendrai là-dessus dans mon prochain livre, à paraître en octobre... Quant à Houellebecq, je ne peux le lire : aucun de ses personnages ne provoque l'empathie et c'est pour moi un obstacle infranchissable. Dommage, car il écrit pas mal (je goûte son premier livre, très différent, consacré au grand Lovecraft)...

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    1. Bon pour modérer mon propos sur le féminisme... Le féminisme n'est pas la seule cause de la crise civilisationnelle que nous traversons, et c'est même une cause dépendante d'autres causes, la crise est globalement multi factorielle, et la cause principale se trouve au cœur de l'idéologie libérale..

      Il faut bien voir que jamais des socialistes n'ont exercé le pouvoir en France. Mitterrand et ses héritier jusqu'à Hollande, ce n'était pas du socialisme, c'était déjà l'idéologie libérale qui trouve sa source dans la Révolution française.

      La gauche de pouvoir en France a toujours été libérale malgré son étiquette « socialiste ». La gauche libérale a même participé à la répression de la Commune de Paris, donc elle est en réalité d'origine bourgeoise, elle est fourbe et dissimulatrice comme pouvait l'être Mitterrand, et en réalité méprise le peuple.

      Les socialistes authentiques ne sont jamais parvenus au pouvoir, et le communisme c'est encore autre chose que le socialisme. Je réfute Marx et sa volonté mégalomaniaque de transformer le monde, ce n'est pas le projet des socialistes authentiques qui eux se réclament de la « décence commune » d'origine populaire. Historiquement pour lutter au départ contre les phénomènes d'aliénation au travail, et plus généralement l'exploitation par la bourgeoisie d'une main d'œuvre bon marché, la classe ouvrière déracinée, aliénée, méprisée, sous-payée, un univers à la Charles Dickens.

      Une classe ouvrière s'étant embourgeoisée durant les Trente Glorieuses et qui au passage, aujourd'hui, est en voie de remplacement par une main d'œuvre à meilleur marché en provenance de pays majoritairement musulmans, ce qui fait dire d'ailleurs à des réactionnaires pur jus de la trempe de Renaud Camus, qu'admire au passage Alain Finkielkraut pour son courage, que la France est en phase de Grand Remplacement. Cependant on peut légitimement se demander si Finkielkraut et Renaud Camus ne sont pas les fruits de l'idéologie bourgeoise, ceux produits à une certaine époque en tout cas, et qui n'est plus la nôtre qui ne produit plus que des ultra-libéraux dogmatiques et globalement illettrés.

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    2. Vivons-nous une période de "déclin civilisationnel", cela est-il bien certain ? Méfions-nous des idées qui courent - R. Camus et A. Finkielkraut ne sont pas de grands esprits - et, surtout, observons que celle-là constitue en réalité un refrain entonné par chaque génération depuis que l'histoire existe : les Romains pensaient que le monde allait en empirant, les médiévaux qu'il était vieux et que l'Age d'or était celui... des Anciens, Le Déclin de l'Occident fut un succès éditorial dans les années vingt du XXe siècle, il y a un siècle exactement...

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    3. Ah ah ! C'est l'historien lettré qui parle ! Et la fine connaissance de l'histoire permet certainement de tout relativiser.

      La maxime « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » de Lavoisier qui en paraphrase une autre du philosophe grec présocratique Anaxagore est plus que jamais d'actualité concernant les civilisations.

      L'énergie qui est constitutive des civilisations, même si elles changent de nature, restera strictement la même, et elle nous vient directement de l'énergie du soleil. C'est ce que la civilisation aztèque avec ses sacrifices humains pour honorer le soleil, avait le mieux compris intuitivement.

      Tant que le soleil continuera de briller, les humains continueront de s'agiter avec la même ferveur, à moins bien sûr qu'ils ne s'auto-détruisent en cours de route, et la Technique leur en donne désormais les moyens, c'est ce qui fait la différence, et une très grosse différence, avec les civilisations du passé.

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