mardi 8 mars 2016

Réflexions sur l'intelligence, et ses rapports avec la morale et la culture, à travers un entretien avec un "moderne"

Moi : "L'intelligence c'est le milieu (99,5%) pas les gènes du cerveau (0,5%)"

Lui : "Si tu avais croisé mon scout cotorep ce Week-end tu ne dirais pas des conneries pareilles..."

Moi : "Le milieu toujours le milieu."

Lui : "50/50, la science va dans ce sens, ton exagération habituelle nuit à tes propos..."

Moi : "Bon on va pas reprendre cette conversation à la noix où tu fais preuve d'obscurantisme, lis donc Cyrulnik, éthologue, spécialiste de l'intelligence et de son lien avec la résilience. L'article que tu m'avait envoyé faisait état d'une variation de 0,5% en fonction de la qualité génétique du cerveau. Le cerveau et l'intelligence qui en découle n'est pas innée, elle est acquise."

Lui : "Le cerveau est un processeur de puissance variable selon les individus, optimisé ou ralenti selon les programmes que la vie lui soumet...
Tu ne me feras jamais changer d'avis car la variabilité de l'intelligence que je peux croiser dans la vie n'est pas qu'une question de milieu..."

Moi : "Tu as une vision techno scientifique de l'espèce humaine, tu te coupes de beaucoup de richesses, c'est dommage. Et en même temps ce caractère fait que tu es toi-même victime de la volonté propre de la technique qui te trahira un jour ou l'autre derrière ton dos, on meurt toujours de ce que l'on a le plus aimé. Je le répète l'homme n'est pas une machine, et l'homme ne fera jamais aussi bien que la nature, ce péché d'orgueil mènera l'humanité occidentale à sa perte, pendant que ceux qui ont une identité inclusive et exclusive comme les musulmans par exemple, peuvent nous soumettre, et se repaîtront des restes de notre civilisation exsangue et nihiliste."

Lui : "Amen"

Moi : "Quant à ton expérience personnelle elle est faussée par tes préjugés sur l'intelligence, toutes les études sociologiques montrent la surdétermination du milieu dans la formation et la construction de l'individu, sa réussite ou son échec éventuel . Tu es un cas à part, car sans vouloir t'offenser, les pervers ont toujours une intelligence supérieure à la moyenne, ce qui n'empêche pas qu'ils sont eux aussi déterminés par le milieu. Or un pervers est souvent attiré par d'autres pervers, et tu as l'impression que vous faites parti d'une caste de surintelligents, non vous êtes tout simplement une petite tribu où les individus inclus sont un peu imbus de leur personne, sans vouloir t'offenser ; et coupés de toute responsabilité envers le reste de la société."

Lui : "Ce que tu peux déblatérer c'est incroyable !"
Ma petite bande de potes (tous très différents) et moi, nous sommes une secte de pervers. C'est ça, faut que tu songes aux soins Erwan..."

Moi : "Pervers dans ma bouche n'est pas péjoratif, ni un jugement moral, évidemment la perversion est répréhensible éthiquement, car la perversion fait du mal... aux autres. Mais la perversion est aussi ce qui permet d'accéder à un haut degré d'intelligence. Donc du point de vue du fonctionnement de la société la perversion peut donner l'illusion de l'efficacité, mais c'est une vision à court terme. Car pendant que notre société occidentale minée par la perversion s'effondrera, les musulmans inclusifs et exclusifs, feront des émules parmi toutes les victimes de la société de plus en plus nombreuses, et finiront par renverser nos idoles.

Lui : "On les boufferas en méchoui oui..."

Moi : "Je ne fais pas une attaque ad hominem, tu es un exemple parmi d'autres c'est un fait que les pervers ont de plus en plus tendance à occuper tous les postes clefs, en l'absence d'une morale commune qui reconnait aussi d'autres qualités que l'intelligence perverse, comme la solidarité, le beau, le bien."

Lui : "La solidarité, le beau, le bien dépend de l'intelligence, ton rapport au pervers est pervers, c'est toi le gros pervers pour qui tout ne tourne autour de ça et du déclin, j'aimerais pas habiter dans ta tête..."

Moi : "Tu es un petit cas parmi d'autres, dans beaucoup de métiers ce sont aussi les pervers qui occupent le haut de l'affiche, au niveau de leur charisme et de l'influence néfaste qu'ils ont sur le reste du groupe. C'est comme ça ! c'est un fait que l'on ne peut nier et qui est induit par un tas de facteurs propres à notre modernité, je ne fais pas de morale, je me base sur l'observation et l'expérimentation, et en général le résultat des expériences psychologiques que je mène sur mon entourage me donnent raison C'est en termes de résultats que je parle, je ne donne pas cher de la peau d'une société ou morale, solidarité, bonté, beauté, bien, ne veulent plus rien dire."

Lui : "Bien sûr que si, l'"alter"(?) s'est emparé de ces valeurs, elles sont toujours présentes, encore faut-il ne pas être aveuglé par la peur du déclin pour les voir..."
Et concernant ma supposée perversité, qui selon toi s'exprime particulièrement au boulot, j'ai toujours refusé d'évoluer vers le management car je considère ça comme pervers, préférant rester un bon technicien qui fait chier personne et que personne ne fait chier. Ton obsession pour la perversité te brouille les sens, je maintiens que vivre dans ta tête doit être d'une tristesse à mourir..."

Moi : "Je ne t'ai jamais connu porté sur le beau, le bien, la morale, la solidarité, mais tu as peut-être changé. Vu ta photo de profil de facebook, j'en doute, elle est très révélatrice, tu affiches la couleur d'entrée de jeu. Tu n'as aucune foi en l'éducation, en la formation, tu crois que l'intelligence est un donné, et tu te reposes sur tes lauriers, alors que l'intelligence est un acquis, acquis de toutes les merveilles de notre civilisation, dont tu te refuses l'accès par paresse intellectuelle, et préjugé techno-scientifique sur l'intelligence."

Lui : "Tu confonds intelligence et culture d'une part et finalement tu ne me connais pas du tout et c'est peut être pas si mal.
Tu préfères tes fantasmes sur les autres à leur réalité car cela t'arrange dans ta caboche de psychopathe..."

Moi : "Je sais que pour toi l'intelligence n'a rien à voir avec la culture, comme tu te trompes, la culture c'est l'humanité, et sans humanité, l'intelligence est stérile. Tu méprises la culture en bon pervers, comme mon père (cf mon blog Robert Blesbois dit "bob")

Lui : "T'es vraiment un malade, l'intelligence est le processeur, le logiciel est la culture, quand un processeur d'exception rencontre un logiciel d'exception (amour, culture) ça fait des miracles... Et bien sûr que j'aime la culture
Tu as une agressivité intellectuelle que peut de personnes peuvent supporter, ceci explique sûrement tes problèmes avec "le groupe", mais ce qui est flagrant c'est que ce n'est jamais de ta faute..."

Moi : "Tu parles déjà comme si on était des machines, on atteint le point où tes fantasmes sexuels rencontrent ta réalité psychique, ton inconscient remonte parfois à ta conscience et s'impose à elle, tu n'as pas tant que ça de surmoi. Pour ce qui est de ma faute, si elle est flagrante, elle consiste dans une certain faiblesse, donc à une amoralité, due à la problématique de la perversion, induite par mes parents sur ma personne. Le milieu, toujours le milieu !"

Lui : "Blablabla, et boire des coups avec des potes en parlant de tout de rien, ça te parle ?
C'est toi la machine perdue dans une boucle infinie (énorme bug en informatique)."

Moi : "Encore une fois je ne fais pas une attaque ad hominem, il n'y a rien de personnel dans ce que tu qualifies être mon agressivité intellectuelle."

Lui : "C'est pas le tout de l'affirmer, faudrait que t'arrêtes de déblatérer sur moi alors que tu ne me connais moi et mes potes que très peu, et ton obsession est ad hominem..."

Moi : "Les groupes sont généralement exclusifs, surtout lorsqu'ils sont tribaux et fondent leur cohésion sur le rejet d'un bouc émissaire, j'ai l'impression de souvent jouer ce rôle pour toi."

Lui : "C'est à la fois prétentieux et totalement bidon penses tu vraiment que la cohésions de personnes qui ne te connaissent pas se fait contre toi, ta parano est en train de devenir pathologique, fais gaffe..
Notre cohésion se fait parce que nous nous sommes choisis, rien de plus, c'est une cohésion pour et non contre..."

Moi : "C'est une cohésion inclusive alors et non exclusive, basée sur la différence plus que sur l'identité. Oui cela peut sembler beau dans ton esprit ; mais moi j'y vois une organisation tribale qui annonce des temps sombres, car énormément de gens aujourd'hui fonctionnent comme toi, et ne se sentent  aucune responsabilité envers le reste de la société.
Tout ce que je te demande c'est de changer ta photo de profil de facebook, et de mettre quelque chose de plus positif et de moins satanique, Satan c'est la perversion faite homme (ou entité à caractère humain)."

Lui : "C'est exactement l'inverse, Satan était un ange de lumière puni par ce psychopathe de dieu, nul mort à son compteur face aux millions de morts génocidaires des religions, je maintiendrai mon avatar, il est suffisamment expressif comme ça...
Ma responsabilité c'est payer mes impôt sans râler, prendre soin de l'environnement dans la mesure de mes capacités, élever mes enfants dans une optique ouverte sur le monde et sur les autres, la bande de potes n'implique pas une coupure avec le monde, reprends la drogue vraiment, tu diras peut être des choses perspicaces...
50/50, milieu/gènes, le reste c'est de l'idéologie..."

Moi : "Donc tu es de droite tu es du côté de Sarkozy qui surévalue le rôle de la génétique, et moi du côté d'Onfray qui surévalue le rôle de l'environnement, oh mais tu as raison Sarkozy est certainement plus intelligent qu' Onfray !"

Lui : "50/50 c'est la réalité scientifique, pas idéologique, donc ni l'un ni l'autre puisqu'ils se trompent tous les deux, tout comme toi, qui est un idéologue bizarre avec des influences d'extrême droite et d'extrême gauche... Chevènementistes..."

Moi : "Je ne nie pas l'existence d'anomalie génétiques qui handicapent, et empêchent d'accéder à une intelligence normale, d'avoir un QI dans la moyenne. Mais pour le commun des mortels, normal génétiquement, il n'y a pas des différences de processeurs énormes comme tu le penses. Tu as une vision machiniste de l'âme humaine, (comme Descartes d'ailleurs), et cette vision rejoint ta perversion sexuelle. Que veut dire 50/50, que 50% de l'intelligence est due à des facteurs génétiques, mais c'est absurde, c'est de la paresse intellectuelle, tu te comportes en aristocrate et idolâtre du QI."

Lui : "Oui, oui Erwan et le Blue brain project financé à auteur de milliards par l'Europe consistant au reverse ingeenering du cerveau pour en faire une simulation est un conte de fée, c'est ça ? Je ne me permet pas de critiquer ou très peu dans les domaines que je connais peu, mais toi ne rien y connaître ne t'empêche pas d'ouvrir ta gueule et d'avoir un avis tranché..."

Moi : "Et je cite dans un article que tu m'as envoyé en pièce-jointe pour justifier ta pensée : "Il conviendrait peut-être de se demander pourquoi, bizarrement, la recherche en génétique comportementale sur la variabilité commune des dispositions psychiques qui fait l’objet d’une communication publique indique presque toujours qu’en gros, tout est déterminé à peu près à 50% par les gènes et à 50% par l’environnement. Serait-ce parce que pour faire avaler la pilule d’une certaine part de déterminisme génétique sans faire trop peur, ce chiffrage a l'avantage de suggérer que le second facteur serait assez puissant pour compenser le premier ?" Je traduis et interprète ainsi, le second facteur peut totalement compenser le premier, le réduire à 0, sauf pour les tares génétiques. Effectivement sur ce point là je suis de gauche ; quand à droite on justifie l'homophobie, et l'on s'est opposé au mariage gay (car l'homosexualité serait une tare génétique dans l'idéologie de droite). Et à l'extrême-droite, on a justifié dans les années 40 l'extermination de populations soi-disant inférieurs génétiquement. Ton discours est dangereux. Dès que je te mets face à tes contradiction idéologiques, tu ne réponds plus rien, tu as une idéologie de droite."

Lui : "Je n'ai pas de "discours" je m'en tiens aux faits scientifiquement prouvés, concernant le "gène gay", j'ai vu une émission sur ARTE là-dessus, et les principaux défenseurs et financeurs des recherches sur le sujet est la communauté gay qui veut prouver aux religieux de merde américains que l'homosexualité n'est pas un choix... C'est toi qui es dangereux car tu es un idéologue."

Moi : "Ah donc tu es de ceux qui pensent que l'homosexualité est dû à un gène, c'est absurde et dangereux de penser ça ! Et toi tu fais preuve de dogmatisme scientifique qui te sert à accréditer une idéologie de droite. Si la science te disait que tu as un gène te décrétant de te jeter par la fenêtre, tu te jetterais par la fenêtre ?"

Lui : " La science ne dit rien, elle démontre, rien ne démontrera que je doive sauter par la fenêtre. Cul béni..."

Moi : "Quelquefois il faut un peu réfléchir, comme le disait MC Solaar : "science sans conscience égale science de l'inconscience."

Lui : " La science est une chose, l'éthique de la science en est une autre. Les comités d'éthique dans la science sont absolument nécessaires. La science est amorale."

Moi : "Parfois la science est immorale quand elle sert à accréditer des exterminations, des tarés génétiques par exemple ; sous le régime d'Hitler."

Lui : " Ce sont les tarés de politiciens qui sont immoraux, putain Erwan la science est un outil qui n'a pas de volonté propre..."


Moi : "C'est cela ton erreur fondamentale, lis donc Heidegger, c'est aussi la limite de ta pensée. Quant à la technique, elle n'est pas neutre, elle a sa propre volonté propre, et n'est pas seulement un outil, mais une entité, qui nous instrumentalise de plus en plus. La technique au service de la technique, la science au service de la science, derrière le dos des hommes "en chair et en os", en l'absence de finalité comme le bien  et le bonheur de l'espèce humaine par exemple. Technique et science sont de plus en plus un peu comme la créature de Frankenstein, la créature est de plus en plus vivante, avec sa volonté propre. Et bientôt, qui sait, cela aboutira à cette fameuse IA, que tu attends de tes vœux, comme un petit garçon qui ne sait que faire de sa propre liberté, et préfère s'en remettre à une entité supérieure représentant son père ou dieu ; l'IA est un fantasme d'origine judéo-chrétienne."

Lui : "Ca c'est de la croyance Erwan, et j'entends parfaitement ce que tu me dis même si j'en rejette 80%..."

Moi : "Et précisément ce destin est pervers c'est pour cela qu'il te fascine tant, car toi-même tu le subodores, et cela excite tes pulsions perverses."

Lui : "Je n'ai aucune perversité Erwan. Elle est profondément dans ta tête la perversité que tu vois partout, je suis vraiment triste pour toi...
Ta vision du monde que tu penses extralucide est extra... myope !"

Moi : "Personnellement, je ne suis pas triste pour toi, car tu es mieux adapté à ce monde que moi. Mais d'un point de vue moral, je suis un peu amoral, par faiblesse, alors que toi tu es clairement immoral. Je suis triste pour l'humanité actuelle, qui te ressemble."

Lui : "Amoral c'est de ne pas être sujet à la morale, immoral est un comportement actif visant, visant je ne sais quoi mais dont les conséquences sont mauvaise. Donc une fois de plus tu déblatères... Je ne suis pas immoral, je respecte le faible, j'aide quand je peux. Pffff t'es fatigant mais paradoxalement je te réponds quand même...
Et je me sens plutôt éloigné de l'immoralité politique, financière et globalement sociétale et sociale que tu décris, mais je te suis pour le constat global, sauf que je ne suis absolument pas représentatif de ça..."

Moi :"Ce n'est pas vraiment toi qui parle, c'est l'humanité "moderne" en toi, c'est pour cela que tu m'intéresses.

Lui : "Oui je suis moderne et non je ne suis ni immoral, ni pervers. Si ce sont ces traits particuliers de la modernité qui t'intéressent, change de sujet. Il n'y a pas qu'une seule Modernité !"

Moi : "La modernité est perverse et immorale, cela se joue à ton insu."

Lui : "Mais oui "monsieur j'ai compris l'univers, la vie et le reste", suicides toi alors... Il n'y a pas qu'une seule modernité. Regarde ce qui est moderne pour le Medef, qui est un retour au XIXème siècle pour le salarié. Parler de la Modernité ne veux rien dire..

Moi : "Mais il reste l'ART."

Lui : "Heu le rapport ?"

Moi : "L'ART pur ne pas se suicider et panser nos inquiétudes."

Lui : " Ah ah! Tu me fais penser à Zemmour dont je me moque et ce n'est pas un faible, tout comme toi malgré ce que tu veux faire croire."

Moi : "Ce n'est pas que je ne sois pas faible, c'est que je ne suis plus faible, mais je dois toujours me méfier d'une partie de moi qui m'a trahi, Robert Blesbois, dit "Bob"(cf mon deuxième blog qui explique les origines de mon caractère)."


Lui: "Les couilles de ton père sont à cinquante ans de toi, ça ne compte plus, enfin ça devrait être le cas pour un être normalement équilibré, mais nous avons eu cinquante fois cette discussion."

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