Ce qui est un peu inquiétant en
tout cas dans mon bled, c'est la véritable mutation ethnique d'une petite
ville bretonne comme Redon en 40 ans. Désormais environ un quart de la
population est composé de Turcs, de Tchétchènes assez fraîchement arrivés, qui n'ont pas tous encore la nationalité française. Et
très récemment on a eu notre lot de réfugiés syriens dont les enfants ont été
immédiatement scolarisés. Je sais qu'il est interdit de dire ça en France, car
c'est faire preuve de discrimination raciale que d'évoquer la moindre
statistique en la matière : nous sommes tous "Français", telle est la
doxa officielle.
Les Français de longue date de
peur d'être taxés de racisme ont préféré retirer leurs enfants d'une des
quatre principales écoles publiques de Redon, qui est désormais exclusivement composée d'enfants
d'origine immigrée de fraîche date. Car en France la mixité sociale cela
n'existe pas, c'est un leurre. Les Français de longue date mettent tout
simplement leurs enfants dans le privé pour éviter les histoires, et ne pas
être taxés de racisme... Le pays ne s'aime plus et il a décidé de capituler,
peut-être de se soumettre : là est peut-être l'esprit de capitulation propre au
pétainisme auquel la génération des enfants des baby boomers a peut-être
décidé d'adhérer. Le rôle des instits est désormais de faire une place à nos
nouveaux concitoyens, par une sorte de réflexe pavlovien antiraciste. La
plupart de mes collègues sont enthousiastes et fiers dans cette tâche, sinon ils iraient dans le privé qu'ils exècrent pour la plupart. Tout comme les logements
sociaux profitent principalement aux immigrés migrants et réfugiés, peut-être
que dans peu de temps l'école publique sera le bastion à conquérir des Français
de fraîche date. Les Français de longue date qui en auront les moyens se
tourneront en masse vers le privé, pour éviter les histoires et de crainte
d'être taxés de racisme.
Mais bien sûr, Emmanuel Mousset
est le seul à avoir tout compris, et il est certainement beaucoup plus
intelligent que Fillon ou Badiou, qui ont des pensées subjectives. Alors que
lui philosophe de Saint-Quentin est la garant de la vérité objective.
Ceci dit je crois que Philippe se
trompe sur Fillon. Le problème de Fillon n'est pas du tout celui du petit
peuple français et il ne s'intéresse qu'aux intérêts du patronat. Le patronat
vise à rendre plus pauvres les classes populaires et les classes moyennes et
plus riches les déjà très riches, suivant la logique propre du libéralisme.
Fillon est avant tout un pur libéral qui entend faire jouer à fond la loi du
marché sans aucune régulation. Il prône un retour à une société proche du
XIXème siècle, où les salariés ne bénéficiaient d'aucune protection sociale et
d'un droit du travail inexistant.
Il fera selon moi strictement la même chose pour les flux de populations, sachant que l'immigration massive favorise le dumping social, et Fillon me semble être un champion du dumping social, j'en suis même sûr. Puisque le dumping social ne fait qu'accroître la puissance de l'oligarchie. L'immigration aura été une bénédiction pour le patronat, elle lui aura permis de détruire la gauche qui n'arrive pas à se sortir du bourbier idéologique de l'antiracisme, idéologie qui aura fini par avoir raison des droits des travailleurs. Idéologie au nom de laquelle on préfère faire une place au réfugié (paradigme moderne et larmoyant de l'immigré), plutôt que de défendre les droits des plus fragiles des Français de longue date. Selon cette logique de nivellement vers le bas les Français de longue date n'auront pas à avoir plus de droits en matière de droit du travail notamment que les plus récents réfugiés : le nivellement vers le bas pourra donc se faire avec Fillon au nom de l'équité avec nos concitoyens de fraîche date, et au nom de l'antiracisme. Bien sûr chez Fillon cette utilisation du thème de l'antiracisme se fera de manière sous-jacente et non explicite. Mais il ne remettra pas en question le consensus commun du petit peuple de gauche qui résiste mais qui se trompe de combat, et qui est l'antiracisme. Il jouera à fond cyniquement de ce thème pour faire taire les derniers réfractaires et imposer l'idéologie libérale, c'est-à-dire renforcer les droits du patronat et de l'oligarchie financière pour détruire définitivement la classe moyenne et ses revendications. Pour conclure l'idéologie de l'antiracisme, finalement fait le jeu du patronat.
Et si l'idéologie de l'antiracisme était un préjugé au même titre que le racisme, avec des conséquences presque aussi dangereuses ? Et si l'antiracisme était une idéologie non pas aussi dangereuse que le racisme mais presque, avec l'envahissement consenti et progressif du pays France sans aucune forme de résistance, mais avec le consentement de la plupart de ses habitants au nom de cette idée, généreuse en apparence porteuse de nihilisme en réalité ?
Il fera selon moi strictement la même chose pour les flux de populations, sachant que l'immigration massive favorise le dumping social, et Fillon me semble être un champion du dumping social, j'en suis même sûr. Puisque le dumping social ne fait qu'accroître la puissance de l'oligarchie. L'immigration aura été une bénédiction pour le patronat, elle lui aura permis de détruire la gauche qui n'arrive pas à se sortir du bourbier idéologique de l'antiracisme, idéologie qui aura fini par avoir raison des droits des travailleurs. Idéologie au nom de laquelle on préfère faire une place au réfugié (paradigme moderne et larmoyant de l'immigré), plutôt que de défendre les droits des plus fragiles des Français de longue date. Selon cette logique de nivellement vers le bas les Français de longue date n'auront pas à avoir plus de droits en matière de droit du travail notamment que les plus récents réfugiés : le nivellement vers le bas pourra donc se faire avec Fillon au nom de l'équité avec nos concitoyens de fraîche date, et au nom de l'antiracisme. Bien sûr chez Fillon cette utilisation du thème de l'antiracisme se fera de manière sous-jacente et non explicite. Mais il ne remettra pas en question le consensus commun du petit peuple de gauche qui résiste mais qui se trompe de combat, et qui est l'antiracisme. Il jouera à fond cyniquement de ce thème pour faire taire les derniers réfractaires et imposer l'idéologie libérale, c'est-à-dire renforcer les droits du patronat et de l'oligarchie financière pour détruire définitivement la classe moyenne et ses revendications. Pour conclure l'idéologie de l'antiracisme, finalement fait le jeu du patronat.
Et si l'idéologie de l'antiracisme était un préjugé au même titre que le racisme, avec des conséquences presque aussi dangereuses ? Et si l'antiracisme était une idéologie non pas aussi dangereuse que le racisme mais presque, avec l'envahissement consenti et progressif du pays France sans aucune forme de résistance, mais avec le consentement de la plupart de ses habitants au nom de cette idée, généreuse en apparence porteuse de nihilisme en réalité ?
Erwan Blesbois devrait savoir, ou ignore comme beaucoup de gens de "gauche" que selon la grand Karl Marx l'immigration est l'armée de réserve du Capital. C'est une réalité depuis 40 ans à laquelle la grande bourgeoisie et la petite bourgeoisie de province telle Emmanuel Mousset est très favorable puisque le monde du travail est le cadet de leurs soucis.
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